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Le pot, ça pue lorsque ça fleurit ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, samedi 09 octobre 2021, 12:41 (il y a 901 jours)

Source : Leurs plants de pot nuiraient au voisinage et à la municipalité

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JONATHAN TREMBLAY
Vendredi, 8 octobre 2021 21:17
MISE À JOUR Vendredi, 8 octobre 2021 21:17

La Ville de Blainville exige qu’un couple de cultivateurs de cannabis médical cesse sa production, car cela contrevient à son règlement municipal et nuirait au voisinage.

La municipalité de la Rive-Nord multiplie les démarches depuis 2018 pour mettre fin à une production d’une dizaine de plants de cannabis sur la rue de l’Artois.

Une injonction récemment déposée a été entendue par la Cour supérieure en chambre civile le 29 septembre afin d’exiger d’urgence la coupe des plants qui poussent à l’arrière de la résidence d’Amélie Chevalier et Ernst Jr St-Cyr.

Dans le document judiciaire, la Ville allègue que cette culture contrevient à son règlement municipal de zonage.

« Bien qu’une personne puisse avoir le droit de cultiver du cannabis, cela ne lui donne pas le droit de le cultiver où elle le veut », indique Yannick Proulx, porte-parole de la Ville de Blainville.

Pourtant, le couple détient une permission de Santé Canada pour subvenir aux besoins de Mme Chevalier relativement à un problème de trouble anxieux.

Selon la Ville, Santé Canada n’effectue aucune vérification concernant le zonage avant d’émettre ses permis. Ce serait même au détenteur du permis de s’assurer du respect du règlement municipal.

Voisins dérangés

La municipalité affirme aussi que des voisins se plaignent de ne pas pouvoir jouir de leur cour arrière, à cause de l’odeur. « Ils ne peuvent étendre leurs vêtements ou souper à l’extérieur », dit M. Proulx.

Lors de son passage, le Journal n’a détecté aucune odeur dérangeante dans la cour arrière. Les plants n’étaient pas non plus à la vue des voisins.

La Ville soulève néanmoins de l’inquiétude face à une telle production dans un quartier résidentiel.

« Des enfants pourraient se rendre dans la cour et couper les plants ou les feuilles. Des personnes mal intentionnées pourraient aussi être tentées de dérober les plants », poursuit le porte-parole.

En juin dernier, un cocktail Molotov a d’ailleurs été lancé sur le jumelé adjacent.

Les motifs de ce crime ne semblent pas encore formellement établis.

Mauvaise foi

Pour sa part, Amélie Chevalier y voit, entre autres, un abus de procédures et un excès de compétence de la part de la Ville.

Dans une déclaration assermentée, elle dit avoir reçu 10 contraventions en trois mois.

« La Ville est prête à tenir n’importe quels propos et à faire n’importe quels rapprochements douteux afin de nous dépeindre comme des criminels », écrit-elle.

Il est toutefois vrai que son conjoint a déjà été condamné pour plusieurs crimes, dont vol qualifié, voies de fait et possession de drogue, notamment.

Le couple s’est engagé à couper ses plants d’ici le 20 octobre et à ne plus en replanter le temps des procédures judiciaires, fait savoir la Ville dans un courriel.

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D'un, le conjoint a déjà un dossier judiciaire et il ne devrait même pas avoir l'autorisation de produire conjointement avec une autre personne qui détient un permis de Santé Canada à produire du pot thérapeutique. En partant, ça cause un problème de transparence pour la légitimité de produire des plants de cannabis.

Autre problème, c'est la senteur lors de la floraison de la plante qui dans ce temps-ci de l'année, la floraison a débuté en fin de juillet et que le gel au sol, augmente la senteur de cette floraison. Pour les gens qui ne le savent pas, le cannabis sent la moufette en floraison et ça sent tellement fort que c'est insoutenable de demeurer à l'extérieur. Selon l'article, la dame s'engage à couper les plants le 20 octobre, c'est tout près de la deuxième gelée au sol, le maximum qu'un plant de cannabis peut endurer à l'extérieur. À voir la photo. les plants ne sont pas encore en floraison et elle doit dater vers la fin juillet. Ils sont passablement haut à ce que je peux voir et ça m'étonnerait que la floraison soit adéquatement en plein potentiel vu la grosseur de ces plants. Les cocottes risquent d'être très petites ! :D

Évidemment, vu que maintenant c'est à la une du journal, ce couple risque beaucoup pour avoir de la visite incongrue de voleurs de pot. À moins qu'ils installent une haute clôture à électrochoc, qu'il y ait 3 à 4 Dobermans dans la cour et des dispositifs au sol pour couper les chevilles des voleurs, je garantis que ces plants ne resteront pas là bien longtemps. :D

Quoique, le pot thérapeutique a plus de CBD que de THC, ça ne doit pas donner les effets psychotropiques escomptés. Autrement dit par le jargon de la chose, c'est de la marde ! :mdr:

De plus, considérant la grosseur de ces 10 plants, la récolte risque d'être faible ( environ 5 onces ) et je considère ce risque tout à fait ridicule considérant que la SQDC vend ce produit thérapeutique à grande échelle à environ $110 pour 28 grammes. La dame devra fumer ou consommer autrement son produit selon son régime de consommation et d'après moi, si elle passe l'hiver avec sa récolte, ça va être beau. :D

Est-ce que vraiment ça vaut la peine ? Pour moi c'est non. J'ai une bien meilleure méthode que ça et ça ne dérangerait absolument personne dans le voisinage. :D

Dédé

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