Rêve du 11 janvier 2017 (Sciences & Paranormal)
John Denver - Sunshine On My Shoulder
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Eh oui ! J'ai encore flotté dans cette Immensité, mon premier essor de cette nouvelle année. Comme de coutume depuis plusieurs années à la veille de ces envolées, la douleur est insupportable durant la journée. Sachant ce fait, j'ai limité de puiser dans ma tabatière puisque il est impossible de diminuer cette douleur et ce même avec des narcotiques médicaux les plus puissants. Il faut dire que depuis le temps, j'ai une très bonne tolérance de la douleur.
Or pour ne pas déroger, je me suis retrouvé en flottaison après les usages coutumiers qui m'amènent à vivre ce genre d'évènement peu orthodoxe faut-il le préciser. Après que la lumière s'est dissipée, je suis devant Râ qui resplendit de toute sa lumière, tout feu tout flamme. Je suis passablement près puisque je ne vois que lui devant moi. D'ailleurs, je ressens un froid à mon dos, assez que j'ai tendance de m'avancer davantage vers lui. En m'approchant que très lentement, j'aperçois que sa surface change de physionomie en empruntant un visage masculin. Ses yeux tournent comme des spirales et ça m'hypnotise un brin et ça me rend dans l'inconfort.
Je me dis en moi, que je devais avoir fait une chose qui l'ait rendu ainsi et que je sois devant lui. J'évite donc son regard en me concentrant sur ses grosses narines. Je me surprends en lui envoyant une de ces niaiseries auxquelles je suis habitué de dire pour alléger le contact que je ressens plus ou moins inquiétant.
- T'as ben donc des grosses narines touâ !
Il rit de bon cœur, tellement qu'il en ferme les yeux, on aurait dit un chinois qui rit des chinoiseries. Ça me réconforte parce qu'en vérité, je ne sentais vraiment rien de bon d'être devant sa magnificence. Sans même me prévenir, il me lance une lame de feu directement sur mon visage. C'est comme recevoir sur la poire la suffocation d'une chaleur désertique, comme si tout d'un coup, je passais de l'hiver à une canicule estivale. Évidemment, j'ai peine à respirer normalement tellement que le choc fut passablement brutal.
- Pourquoi m'as tu envoyé cette lame en pleine poire ?
- Pour te faire concentrer et de t'ouvrir le chakra afin que tu puisses voir ce que je vais te montrer dans mon sein.
Sans retenu, il sort un bras et de sa main, il m'agrippe. Évidemment, sa chaleur thermique m'incommoda mais j'étais bien emmitouflé dans sa chaleur, comme lorsque je fais du cocooning sur mon divan avec une grosse couette. Je me dis que ce n'est pas si pire que ça. Je me sens rassuré évidemment car la dernière fois que j'ai entré dans son sein, je pensais que c'était mon dernier voyage !
Après avoir passé sa couronne et au travers du magma, je vois un fauteuil et devant celui-ci, un énorme écran. Il me place donc sur le fauteuil en me disant :
- Concentres-toi au visionnement qui s'en vient, n'oublie aucun détail puisqu'il te faudra le conter tel quel à ton monde.
- Wo wo mon pit, que je lui dis, tu te trompes certainement de personne car je suis loin d'être un prophète qui s'époumone à dire des inepties mentales dans ce monde d'individualistes. À quoi bon me montrer ce visionnement puisque tout ce qu'il en ressortira, sera que pour mon compte, pour ce cheminement que je suis entrain de faire.
- Veux-tu s'il te plaît de mettre en veilleuse ton arrogance et regarder ce qu'il vient, ce n'est pas à toi de décider si cela t'appartient ou pas, concentres-toi à te mémoriser tout ce qu'il te sera montrer. Cesses de faire la gamin.
- Ben là, il faut croire que tu ne me connais pas. On ne m'impose rien à moi. Tu es peut-être un soleil parmi tous ces soleils, ton programme est fait pour ça. Ce n'est pas mon programme.
Il apparait sur l'écran avec un regard menaçant tout en ayant les yeux qui tournent comme des spirales. Effronté que je suis, je m'avance vers l'écran et je le fixe directement sur ses yeux.
- Tu auras beau me montrer n'importe quoi sur cette boîte à crachats, ça ne veut pas dire ce qu'il en ressortira, pourra être considéré par mes semblables. À quoi bon de persister à me montrer ?
Il adoucit ses traits et me dit :
- André, je ne te demande pas de prophétiser ce qu'il ressortira de ce visionnement, je te demande de mémoriser et de le conter tel que tu le verras. Laisses la chance aux gens d'avoir leur propre discernement et de compréhension, tu n'as pas à te juger et à juger. Fais ce qui te caractérise normalement, soit avoir l'écoute sans jugement, répondre ce que ton cœur te dicte. Après tout, ce n'est qu'un rêve !
Le visionnement commence. Je suis à mon endroit de contemplation ( à la rivière Yamaska à cinq minutes de marche près de chez-moi, en passant au travers du cimetière de l'endroit ) et je me vois assis sur un rocher que j'emprunte normalement pour contempler la rivière et son environnement. Je me vois pensif et mon regard est plutôt hagard que contemplatif. Évidemment, c'est l'été à l'extérieur et la température semble plus près de l'été qu'au printemps puisque les feuilles sont matures après les arbres. J'entends Ti-Rouge siffloter tout près de moi et puis aussi quelques mésanges qui semblent perturbés parce que ça piaule passablement.
Je me vois que je ne les regarde pas comme indifférent de ce qui se passe tout près de moi. Je me dis tout bonnement ; Suis-je rendu si indifférent de ce qui se passe près de moi ?
Il se lève, emprunte la sente pour sortir de l'endroit et la caméra le suit. Arrivant tout près du cimetière, il s'assoit sur le bloc de bitume qui fait la barrière avec un fil de fer qui rejoint l'autre bloc. Je me vois mal en point comme un malaise avec une difficulté à respirer. Je m'inquiète évidemment de me voir dans un tel état, me semble me voir encore entrain vouloir lui aider à prendre du mieux. Tout d'un coup, tout devient blanc, plus rien, rien que du blanc. Je me dis ; Eh ben, déjà fini ?
L'écran passe du blanc au firmament. Je suis en flottaison dans ce cosmos et je vois ce firmament sur cet écran. Suis-je entrain de faire un timing remote coudonc ? Est-ce cela d'avoir l'impression du déjà vu que je me dis ?
Le visionnement me donne l'impression que je flotte dans ce cosmos. Et d'un coup, j'avance rapidement jusqu'à j'atteigne la vitesse exponentielle, comme dans Star Wars avec la vitesse hyperespace. Par la suite après quelques secondes, tout s'arrête. Je suis devant la lune. La séquence me montre qu'elle fait un tour complet sur elle-même, je n'aperçois pas ma Terre. Je me dis donc que je suis devant la face cachée de celle-ci mais en même temps, je la vois parfaitement comme si j'avais le soleil derrière moi mais que durant la séquence, je ne l'ai point vu. Il y a une approche qui se fait vers la lune. Tellement proche que je pourrais dire que je suis sur sa surface. Encore une fois, la séquence me montre l'environnement tout autour. Je ne vois rien en particulier, que de poussière comme si j'aurais aluni avec un vaisseau. Durant la séquence, je remarque qu'il y a quelque chose qui m'accroche. Un zoom se fait sur cette partie de séquence et là, je vois une structure qui n'a aucun rapport avec l'environnement lunaire. Cette structure me semble très vieille, comme usée par l'abandon et que la surface de la lune l'aurait piégé.
Pris d'une curiosité sur cette structure, la séquence me fait approcher de ce lieu. Plus elle avance, plus je vois comme une entrée, une porte parfaitement enfoncée dans la structure extérieure. Environ une dizaine de mètre, elle s'ouvre comme si j'aurais passé devant un œil magique qui ouvre les portes de façons automatiques. Évidemment, je ne vois rien à l'intérieur puisque aussi noir que chez le diable.
La séquence se poursuit en entrant par cette porte. Après quelques mètres, une autre porte s'ouvre et tout est éclairé à l'intérieur. Je vois des consoles à la gauche, d'autres au fond devant, ainsi qu'à la droite. En plein centre, je vois une table surélevée par un pied central et au-dessus, un appareil qui projette de la lumière sur la surface de la table. Je ne vois rien d'anormal sur la table, elle était vide. La réaction lorsque je voyais cette salle, a été de me dire qu'il s'agissait bien d'une salle d'opération. J'ai des frissons tout d'un coup.
Là je dis à Râ ; On arrête ça là, je me sens pas bien.
Je me réveille ainsi.
Il va me rester à décortique ce rêve afin de voir ce qu'il faut que j'observe dans mon cheminement.
Dédé