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La nuit dernière ! : mon analyse (Forum)

par Blake, vendredi 22 octobre 2021, 19:14 (il y a 914 jours) @ Dédé

J'ai divagué ce matin, j'ai cru voir du Freud sur Vidangia ! :mdr:

Heille on rit pu, même Éros et Thanatos y participent ! :evil:

Bon, va falloir que je choisisse un tabac de Yahvé moins fort en THC ! :mdr:

Je vais sans doute aller voir Gourou Gougounne pour qu'il implore à Belzébutt, la déesse aux belles fesses, de réduire le taux de THC sur ses envois velléitaires et incongrus. :evil:

Je reviens au rêve pour en faire une analyse tout à fait jungienne.

Le fait de patiner avec aisance dans un rêve, symbolise que notre évolution semble à prendre de l'expansion rapidement. Ça peut aussi signifier de passer trop rapidement à une action et se retrouver dans une situation qui nous échappe en patinant sur l'objectif. Il faut savoir cibler l'émotion pour en donner une bonne interprétation pour cet archétype et cette émotion vient de l'archétype d'une ville natale.

L'état d'esprit de l'endroit que je me trouvais dans le rêve, soit à St-Jérôme, ma ville natale, est que j'étais en brouille à un domicile fixe, comme si je vivrais dans l'errance. Je me sentais très mal dans cette situation qui en passant, a été un vécu lorsque j'étais dans la vingtaine. Je n'ai pas nécessairement de bons souvenirs à cette municipalité, surtout au dernier endroit d'où je demeurais. Donc, je patinais au point zéro de la piste cyclable et c'était l'hiver mais uniquement de la glace sur tout l'environnement, très peu de gens circulaient et je dirais même très peu de trafic. Pourtant, on m'a invité à jouer au hockey.

Comme je l'ai signifié en narrant le rêve, je n'aime pas faire ce genre de rêve à cette ville, je ressors toujours comme secoué une bonne partie du jour au réveil. Donc le patinage peut ainsi symboliser que je tente de fuir mon passé, comme pour avancer plus vite pour m'en échapper. C'est un sentiment projeté pour indiquer que mon cheminement est bien ancré à l'état actuel, que je suis à la bonne place.

Évidemment je ne connaissais personne, on m'a prêté un casque, un bâton et des gants de hockey, sans rien d'autre, c'était uniquement du hockey de loisir. J'avais une telle aisance, j'étais heureux. Après, j'ai pris la piste pour me rendre à l'endroit que j'ai demeuré à St-Jérôme lorsque notre famille étions à Rouyn-Noranda, soit sur la rue Ouimet, à côté du casse-croûte Alarie à cette époque, en 1974. C'est en moitié chemin que j'ai trébuché comme si mon patinage cessait tout d'un coup parce que les patins n'avaient plus de glace pour glisser. C'est là que je me suis retrouver dans l'eau et ce n'était plus l'hiver mais bien au printemps. Tout était inondé et j'avais de l'eau jusqu'à la taille.

J'ai paniqué un brin et je me suis dirigé immédiatement sur la petite montagne d'où j'étais, à ma gauche. C'est un coteau que j'allais souvent parce que c'était à quelques pas de la résidence familiale. C'est là que j'ai vu l'ampleur de l'inondation. J'ai senti mes jambes ramollir et je me suis réveillé.

Gravir une montagne, symbolise l'échelle de l'évolution. Plus elle est haute, plus ardu est le chemin pour franchir au prochain palier. Vu que c'est un coteau, j'arrive quand même facilement à l'échelon évolutif que j'ai atteint, soit de me défaire de ce démon de l'émotivité puisque je fuyais l'inondation.

L'archétype de l'inondation, symbolise une augmentation émotive, voire même l'apparition de l'hyperémotivité. Vu que je ne fais rien à moitié dans tout ce que je suis, ce n'est rien d'étonnant pour ma part. :D

En conclusion, je suis maintenant à l'étape de vie où je dois mettre un peu plus d'émotion tout en faisant attention que celle-ci ne brime la liberté des autres. Autrement dit, arriver à émouvoir mon environnement tout en demeurant à la limite du bon goût, sans inonder de mon fief de la marginalité. :evil:

Dur dur pour un pragmatique ! :mdr:

Dédé

:mdr:


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