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La fin de la COVID avec Omicron? (Forum)

par Dédé ⌂ @, lundi 03 janvier 2022, 14:51 (il y a 845 jours)

Source : La fin de la COVID avec Omicron? Un espoir à prendre avec des pincettes


AFP
Lundi, 3 janvier 2022 09:45
MISE À JOUR Lundi, 3 janvier 2022 11:55

Le raz-de-marée Omicron pourrait-il signer la fin de la pandémie de COVID-19 en procurant à la planète une large part d’immunité collective? Certains l’espèrent, mais une grande prudence reste de mise tant les scénarios à venir restent imprévisibles.

« Peut-être est-ce le dernier variant, peut-être est-ce la dernière vague, peut-être que cette vague nous permettra d’acquérir une forme d’immunité ». Devant les députés lundi, et après des propos similaires ce week-end, le ministre français de la Santé Olivier Véran a fait preuve d’un optimisme prudent, entrevoyant une possible sortie de crise.

Un scénario qui semble à ce stade partagé par un certain nombre d’experts. Avec un nouveau variant qui est « un peu plus transmissible (que ses prédécesseurs, NDLR), mais moins agressif, peut-être qu’on assiste à un début d’évolution vers un virus plus banal comme on en connaît d’autres », a ainsi lancé lundi sur BFMTV le Pr Alain Fischer, le « Monsieur vaccin » du gouvernement français.

Autrement dit, un virus plus contagieux, mais moins dangereux permettrait d’acquérir une immunité naturelle qui, conjuguée à une immunité vaccinale, marquerait l’entrée dans un stade moins sévère de la pandémie.

« À terme, il y a de l’espoir » et « le Sars-CoV-2 rejoindra les autres coronavirus saisonniers humains qui nous donnent des rhumes et des angines chaque hiver », a aussi avancé ce week-end l’épidémiologiste Arnaud Fontanet.

« Nous n’y sommes pas encore. On peut s’attendre à ce que de nouveau variants émergent, mais, notre immunité se renforçant avec le temps, soit par infection naturelle, soit avec des doses de rappel du vaccin, leur capacité à donner des formes sévères va diminuer », a-t-il prédit.

Mais avant d’en arriver là, le prix à payer pourrait être « un nombre élevé d’infections parmi la population », comme l’a souligné dimanche le directeur du ministère de la Santé israélien, Nachman Ash, s’exprimant au sujet de son pays.

Nouveau variant?

Même avec un virus plus bénin, les conséquences pourraient être graves sur le plan collectif, le nombre de cas risquant d’entraîner mécaniquement une hausse du nombre de patients hospitalisés.

Nul ne sait par ailleurs quand cette immunité collective espérée pourrait se matérialiser.

« J’ai toujours l’espoir que le virus finira par ressembler davantage aux autres coronavirus du rhume — peut-être au cours des unes ou deux prochaines années — en répétant les vaccins et en conservant le masque et la distanciation sociale pour les plus vulnérables, comme ce que nous faisons pour la grippe chaque année », a souligné récemment Julian Tang, virologue et professeur à l’université de Leicester, cité par l’organisme britannique Science Media Centre.

Après deux ans de COVID-19, différents variants et des évolutions qui ont bien souvent déjoué toutes les prédictions, certains se refusent désormais à toute conjecture.

« Si l’on veut commencer à retenir les leçons du passé récent de cette pandémie, rappelons-nous qu’elle est largement imprévisible », souligne auprès de l’AFP l’épidémiologiste Antoine Flahault.

Selon lui, le concept d’immunité collective est « purement théorique ». « Il semble que l’immunité vaccinale protège efficacement contre les formes graves de la maladie, mais pas tous les vaccinés non plus », développe-t-il.

Par ailleurs, « l’immunité acquise naturellement, par des antécédents d’infection par le coronavirus, semble aussi apporter une forme de protection, notamment contre les formes graves, mais rien de tout cela n’est complètement clair », ajoute le Pr Flahault.

Pour le directeur de l’Institut de santé globale à Genève, tous les scénarios restent donc aujourd’hui sur la table : du plus optimiste, évoqué notamment par Olivier Véran, aux plus pessimistes, impliquant par exemple une grande difficulté à passer le pic d’Omicron, la saturation des systèmes de santé ou encore l’émergence d’un nouveau variant.

« Je suis persuadé que ce ne sera pas la dernière vague », a pour sa part estimé dimanche le Pr Éric Caumes, chef du service de maladies infectieuses à l’hôpital parisien de La Pitié Salpêtrière. « Mais ça sera peut-être la dernière de cette intensité ». Peut-être.

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Étant un gars optimiste en général, je suis persuadé que ce Sars-cov-2 est sur sa fin pour les complications graves. Le prochain variant et surveillez bien ce que j'écris, il va être tout aussi virulent pour la contamination de masse, mais fera comme fait l'influenza pour les gens qui l'attrapent et se retrouvent aux urgences.

Quelque soit le virus, il mute pour pouvoir demeurer en vie et la plupart de ceux-ci, trouvent le moyen de se disséminer lorsqu'ils ont atteint le plein potentiel de la circulation vectorielle. Un virus ne meurt jamais à moins qu'il se fasse hara-kiri et que la planète devienne complètement stérile comme Mars !

Je n'ai pas encore vu un virus faire un hara-kiri ! :mdr:

Sans compter qu'actuellement le gros problème avec le variant Omicron, c'est sa virulente transmission et que les gens embourbent le système de la santé pour de bonnes raisons de la santé évidemment et ce, que les gens soient vacciné ou pas. Déjà que notre système de la Santé est broche-à-foin, il en faut très peu pour paniquer et se retrouver en débordement monstre à travers la province, et ce n'est pas plus beau ailleurs dans les autres provinces du Canada.

L'économie est plus importante que la santé, n'est-ce pas ?! :evil:

Considérant que la mutation du coronavirus Sars-cov-2 est très près de son plein potentiel vectoriel ( il atteint même des animaux, c'est peu dire ), je suis d'avis aux experts qui ont fait diriger cette information aux médias, le virus devient un petit minou avec les gens qui se font contaminés de plus en plus et s'en sortent complètement indemnes grâce entre autre à la vaccination de masse.

Ça ne sera pas la fin du virus, il ne faut jamais jamais oublié qu'un virus ne meurt pas, il mute. La preuve, le Sars-cov-1 n'est pas mort, c'est la même souche que le Sars-cov-2.

Dédé

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