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Un autre qui mérite la Chaise ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, vendredi 14 janvier 2022, 18:36 (il y a 803 jours)

Source : Stewart Rhodes, le chef d’extrême droite prêt à lancer une «guerre civile» aux États-Unis

AFP
Vendredi, 14 janvier 2022 16:25
MISE À JOUR Vendredi, 14 janvier 2022 16:25

WASHINGTON | Stewart Rhodes, inculpé de «sédition» pour son rôle dans l’attaque sur le Capitole, illustre le glissement de l’extrême droite américaine, passée de l’opposition au gouvernement fédéral à la défense farouche et en armes de Donald Trump.

Le fondateur du groupe radical des «Oath Keepers», 56 ans, a été arrêté jeudi au Texas. La justice l’accuse d’avoir comploté «en vue d’empêcher le transfert pacifique du pouvoir», en usant de moyens violents contre le siège du Congrès, le 6 janvier 2021.

«Il s’était créé une sorte de personnage mythologique: il se voyait comme une sorte de figure historique et en quelque sorte, ça a eu lieu», a réagi sur CNN son épouse Tasha Adams, qui se bat depuis 2018 pour obtenir le divorce d’un homme, selon elle, «dangereux».

Stewart Rhodes a un parcours atypique: enrôlé dans l’armée après le lycée, il retrouve vite la vie civile après un mauvais saut en parachute. Autre accident: en 1993, il se blesse avec un pistolet et perd son œil gauche. Il porte depuis un bandeau noir distinctif.

Stewart Rhodes en 2019.
Après avoir renoué avec les études, vivant grâce au salaire de strip-teaseuse de son épouse, il décroche un diplôme de droit de la prestigieuse faculté de Yale, mais s’établit dans le Nevada, loin des grands cabinets d’avocats rémunérateurs.

Férocement opposé à un État fédéral jugé oppressif, il écrit sur des blogues libertariens et participe en 2008 à la campagne présidentielle du chef de file de ce mouvement, Ron Paul.

En armes

Après la victoire de Barack Obama, Stewart Rhodes forme son propre mouvement. Son objectif: recruter des hommes et femmes dotés d’une expérience militaire ou policière, prêts à «tenir leur serment» («keep their oath», en anglais) de «défendre la Constitution contre tout ennemi étranger ou intérieur».

À l’époque, il s’agit de protéger les libertés individuelles - comme le port d’armes - contre le pouvoir fédéral. Stewart Rhodes martèle qu’il ne s’agit pas d’une «milice», que la violence ne doit être utilisée qu’en dernier recours.

Peu à peu, un glissement s’amorce. Il crée des équipes avec des entraînements paramilitaires. En 2014 et 2015, elles sont notamment déployées dans l’ouest près de propriétaires de ranchs en conflit armé avec le gouvernement.

Autre virage en 2016. Comme d’autres mouvements radicaux, les Oath Keepers - qui comptent désormais quelques milliers de membres - sont galvanisés par l’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, dont ils partagent les thèses complotistes, notamment sur l’existence d’un «État profond» qui serait secrètement piloté par des élites.

Vêtus d’uniformes militaires et en armes, ils sortent au grand jour en 2020 lors des manifestations contre les restrictions imposées pour endiguer la pandémie, puis lors de la vaste mobilisation antiraciste de l’été pour, disent-ils, protéger les commerces des pillages.

«Guerre civile»

Conquis par Donald Trump, Stewart Rhodes s’affiche à des réunions pour sa réélection et refuse, après le scrutin, de reconnaître sa défaite.

«On ne pourra pas s’en sortir sans une guerre civile», écrit-il en novembre à ses partisans, avant d’entamer les préparatifs pour bloquer le transfert du pouvoir. Pour lui, il s’agit de «patriotisme».

Selon l’acte d’accusation, il dépense des milliers de dollars pour acheter des armes, qu’il stocke près de Washington, et organise le transport de militants dans la capitale, où le 6 janvier 2021, les élus du Congrès doivent certifier la victoire du démocrate Joe Biden.

Le Jour J, par messagerie cryptée, il donne ses ordres, sans entrer lui-même dans le Capitole. «Il est très bon pour faire prendre tous les risques aux autres», a commenté sa femme dans le Los Angeles Times.

Cela n’aura pas suffi à le protéger de la justice. Inculpé de «sédition» avec dix autres Oath Keepers, le chef le plus lourd retenu à ce stade, il encourt jusqu’à 20 ans de prison.

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Ça, c'est un client pour Ti-Mine69 ! :mdr:

Le titre de cet article est trompeur. Il ne peut pas faire grand chose s'il est en prison. Oui son groupe peut faire quelque chose mais pas lui. Je ne crois pas non plus que ces rednecks feront de quoi de plus, pour l'instant.

20 ans de prison, il est chanceux qu'il soit en Amériques parce qu'il y a plein d'endroits où il aurait été lynché ! :evil:

Dire que les Vidangiens vénèrent ce genre de crapules !

Dédé

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