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Graves conséquences pour une mère conspie (Forum)

par Blake, vendredi 28 janvier 2022, 21:29 (il y a 830 jours)

Des conséquences juridiques réelles pour des parents qui refusent la vaccination.

Des conséquences juridiques réelles pour des parents qui refusent la vaccination Le vaccin contre la COVID-19 continue de diviser des familles québécoises. Et pour les parents qui disent non à la vaccination, de récents jugements montrent que ce refus peut entraîner une panoplie de conséquences. Depuis que le vaccin est offert pour les moins de 14 ans, des parents s’affrontent en Cour: un veut que l’enfant reçoive le produit, mais pas l’autre. Les juges qui ont eu à trancher de tels désaccords ont toujours ordonné la vaccination des enfants, en soulignant que leur décision aurait pu être différente si le vaccin était contre-indiqué pour un motif médical. Récemment, une mère s’est vu enlever une partie de son autorité parentale parce qu’elle s’opposait catégoriquement au vaccin pour ses deux filles mineures. Dans cette dernière affaire, le père avait la garde exclusive des deux enfants, et la mère bénéficiait de contacts supervisés. Devant le juge, elle a décrit son opposition au vaccin de cette façon: il contient des cellules de fœtus avortés, est en fait une thérapie génique qui changera l’ADN de ses filles, et pourrait même contenir une puce d’identification par radiofréquence. Il va rendre sa fille stérile, a-t-elle soutenu, avant de déclarer que «nous sommes témoins d’un crime contre l’Humanité». Le juge Steve J. Reimnitz de la Cour supérieure note qu’elle reprend «les thèses complotistes, antivaccins, que l’on retrouve sur certains sites Internet». Alors que la Santé publique recommande le vaccin pour les enfants de 5 ans et plus, il tranche que la mère n’a soumis aucun argument pour faire obstacle à cette recommandation: ses arguments sont «non fiables et non probants». Il décide donc de lui enlever un attribut de l’autorité parentale, c’est-à-dire le droit de prendre des décisions dans une sphère précise de la vie de l’enfant — la santé — en lui laissant la possibilité d’en prendre d’autres conjointement avec le père. L’autorité parentale est exercée à «50/50» par les deux parents d’un enfant, peu importe qui en a la garde. Retirer l’autorité parentale à un père ou à une mère, «c’est sérieux», estime Me Sylvie Schirm, qui est spécialisée en droit familial. Il ne faut toutefois pas conclure qu’un parent qui s’oppose à ce que son enfant soit vacciné perdra automatiquement son autorité parentale, dit-elle. En droit familial, «c’est du cas par cas», et le juge va évaluer toutes les circonstances de la situation et du conflit parental.

https://www.msn.com/fr-ca/video/actualite/des-cons%c3%a9quences-juridiques-r%c3%a9elles...

Avec de tels propos, cette mère érite amplement ce qui lui arrive.

:bongdansface:


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