
Mon Ygreck du jour ! (Forum)
par Dédé, mardi 01 novembre 2022, 08:03 (il y a 977 jours)
Voir la lumière au bout du Tunnel (la démission)
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 08:39 (il y a 977 jours) @ Dédé
pour plusieurs, la solution pour régler le problème, la démission...
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-10-31/tunnel-louis-hippolyte-la-...
Démissionner des bouchons
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Dès ce lundi, la moitié des voies du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine seront fermées pour des travaux s’échelonnant sur au moins trois ans.
La fermeture partielle du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine placera sans doute certaines personnes face à un choix difficile : conserver son emploi sur l’île au risque de passer des heures au volant de sa voiture chaque jour ou démissionner. Les solutions de rechange à l’auto solo ne conviennent pas à tous, comme l’expliquent des automobilistes à La Presse.
Publié hier à 5h00Partager
Henri Ouellette-Vézina
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE
Judith Lachapelle
JUDITH LACHAPELLE
LA PRESSE
« On doit choisir »
Jeudi matin, à l’aube. Peu avant l’entrée du pont-tunnel, une voiture en feu entraîne la fermeture d’une voie de l’autoroute en direction de Montréal. À 6 h 30, le feu est éteint, mais le mal est fait. Au volant de sa voiture, Ken Thériault secoue la tête en pensant aux trois prochaines années qu’il devra passer sur cette route qu’il emprunte matin et soir pour aller travailler.
Non, se dit-il, ça ne fonctionnera pas. Une heure trente plus tard, Ken Thériault, parti de McMasterville vers 6 h du matin, arrive à l’école où il enseigne, dans Montréal-Nord. Et il annonce sa démission.
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Ken Thériault et Véronique Côté, de McMasterville
« Je ne veux pas partir si tôt le matin et rentrer si tard le soir que je ne verrai plus mes enfants », dit le technicien en éducation spécialisée, père de quatre enfants. Le pire dans son cas, c’est le retour à la maison après la fin des cours. « Ça me prend déjà 1 heure 30 pour faire la route du retour, et j’estime que ça en prendra désormais plus que le double », dit-il. C’est trop pour lui. « J’ai choisi de travailler dans une école pour justement pouvoir avoir une flexibilité d’horaire qui me permette de voir ma famille durant la semaine. »
En démissionnant de son poste à l’école rattachée au centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île, Ken Thériault renonce à toute l’ancienneté et aux avantages qu’il avait accumulés. « Il recommence vraiment à zéro, sur la liste des remplaçants », dit sa conjointe Véronique Côté. Elle l’appuie dans sa décision, même si celle-ci pourrait avoir d’importantes répercussions sur leurs revenus. « Si son nouvel employeur ne peut lui offrir que 25 heures par semaine, ça fera 10 heures de salaire de moins », dit-elle.
On doit choisir entre la stabilité d’emploi ou la qualité de vie. Mais pour moi, passer quatre ou cinq heures par jour dans son auto, ce n’est pas une qualité de vie.
Véronique Côté
Se déplacer en transports en commun est difficilement envisageable dans leur cas. Le premier départ du train de banlieue, qui passe tout près de la maison, est trop tard pour que l’éducateur arrive en classe avant que la cloche sonne. Les autres trajets en autobus et métro prendraient plus de deux heures.
Craintes de départs massifs
Ken Thériault n’est probablement pas le seul à réfléchir à son avenir professionnel ces jours-ci. La fermeture partielle du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine suscite des craintes et beaucoup d’anxiété dans plusieurs domaines d’emploi. En éducation et en santé, beaucoup craignent des départs massifs d’employés habitant la Rive-Sud. Partout, le mot d’ordre est le même : adaptez-vous à vos salariés.
« Est-ce que je vais faire 1 heure 15 pour me rendre au travail ? De moins en moins de gens vont dire oui à ça. Ce mouvement, on le voit très clairement en ce moment », confie la présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, Kathleen Legault.
Ces derniers jours, croit-elle, de nombreux enseignants ont fait le constat que la congestion appréhendée entre la Rive-Sud et Montréal était la goutte de trop. « Un prof qui en est à sa dernière année, et qui ne veut pas vivre l’enfer, va aller finir sa carrière à l’extérieur de l’île. C’est un exemple récurrent », dit-elle.
Le plus inquiétant, dit Mme Legault, est qu’il y a encore « beaucoup de flou sur la gestion de la fermeture du tunnel ».
Quand on entend les politiciens dire qu’ils verront avec le temps si les mesures sont suffisantes, on est en droit de se demander si on va être capable d’obtenir un équilibre famille-travail.
Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire
À l’Alliance des professeurs de Montréal, on s’attend aussi à des mouvements de personnel importants. Sa présidente, Catherine Beauvais St-Pierre, appelle les grands employeurs comme le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) à adopter une « gestion plus humaine ». « On a besoin d’une plus grande ouverture au télétravail pour toutes les tâches qu’on fait sans élèves. Certains profs veulent aussi quitter plus tôt le travail, quand c’est possible, pour éviter une portion du trafic. Ça serait un baume qui éviterait des départs », poursuit Mme Beauvais.
Le porte-parole du CSSDM, Alain Perron, assure que « le télétravail est déjà une stratégie de choix afin de retenir le personnel ». Mais il rappelle que « ce mode d’organisation du travail n’est pas adapté à tous les corps d’emploi », la plupart œuvrant en service direct à l’élève. « Nous sommes toutefois sensibles à la réalité des employés touchés par les divers travaux routiers. Nous gérons le mode de travail de façon souple lorsqu’il est réalisable », ajoute-t-il.
Une situation qui fait « déborder le vase »
Au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, le président du syndicat des infirmières affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Denis Cloutier, craint aussi le pire. « On s’attend à un nombre significatif de départs. Beaucoup nous laissent entendre qu’elles attendent juste la fin de leur contrat pour partir. Près du quart de notre monde habite sur la Rive-Sud », fait-il remarquer, en ajoutant que la fermeture partielle du pont-tunnel « fait tout simplement déborder le vase ».
M. Cloutier rappelle que le quotidien d’une infirmière ne permet pas toujours d’emprunter le transport collectif.
Une infirmière qui travaille à Maisonneuve-Rosemont, elle sait à quelle heure elle commence, mais elle ne sait pas quand elle finit. À 16 h, c’est facile de prendre le bus ou le métro, mais à minuit, l’offre de service est vraiment déficiente. Délaisser la voiture, ce n’est pas toujours possible.
Denis Cloutier, président du syndicat des infirmières affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec
L’angoisse liée à la fermeture du tunnel est aussi répandue dans plusieurs grandes entreprises, comme Hydro-Québec, qui promet de tout faire pour s’ajuster. « On ne s’en va pas vers le télétravail à 100 %, mais on encourage vraiment nos gestionnaires à avoir des discussions avec leurs équipes, à être à l’écoute des besoins », illustre la porte-parole de la société d’État, Caroline Desrosiers.
La Ville de Montréal, l’un des plus gros employeurs de la métropole, promet aussi de faire preuve de flexibilité, mais pour certains types d’emploi, le télétravail n’est tout simplement pas une option. « On peut penser à nos cols bleus, nos policiers, nos pompiers, par exemple. On souhaite surtout envoyer un message à nos employés d’utiliser autant que possible le transport collectif », affirme l’attachée de presse Marikym Gaudreault.
Le modèle hybride est actuellement en vigueur à la Ville [de Montréal] pour les employés qui peuvent. Il faut dire aussi que 50 % de nos employés sont des gens qui ne peuvent pas travailler à distance.
Marikym Gaudreault, attachée de presse au cabinet de la mairesse
« Ça fait des mois que les exilés de la Rive-Sud, comme je nous surnomme, crient à l’aide, dit Véronique Côté. Et personne ne nous écoute ou ne veut nous écouter au gouvernement. On nous dit seulement que c’est aux gens de s’adapter, de s’organiser autrement. » Pour sa part, la famille a fait son choix : il y aura bientôt une voiture de moins chaque matin sur l’autoroute 20 vers Montréal. Celle de Ken Thériault.
Au volant malgré eux
À partir de ce lundi, ils s’attendent au pire lorsque viendra le temps de traverser le fleuve. Mais les options, lorsqu’elles sont possibles, ne sont pas particulièrement réjouissantes. Portraits.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Emily Fleming Dubuc, de Tétreaultville, doit se rendre au campus de Varennes du cégep Sorel-Tracy pour suivre ses cours.
Emily Fleming Dubuc : résidante de Montréal et étudiante à Varennes
En mai dernier, la jeune mère de famille a commencé des études pour devenir agente correctionnelle. Les cours se donnent au campus de Varennes du cégep Sorel-Tracy. « Le matin, je pars de chez nous à 7 h et je vais porter mes enfants à la garderie et au service de garde de l’école. Mes cours à Varennes commencent à 8 h 30. » Le trajet entre son logement de Tétreaultville et le campus de Varennes prend normalement 25 minutes. Mais ces derniers temps, la durée du transport s’est allongée à 30-40 minutes « Quand j’ai commencé le programme, j’ai pensé à déménager à Sorel. Mais les logements ne sont pas plus abordables que celui que j’ai à Montréal », dit-elle. À partir de lundi, c’est le père des enfants qui s’occupera de la routine du matin pour qu’elle puisse partir à 6 h 30. « Si ça prend une heure et demie, ça va encore. Mais si c’est pour prendre deux heures, trois heures… Alors dans ce cas, je vais terminer ma session et abandonner mon programme d’études. »
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Jean-Philippe Tremblay, de Tétreaultville, doit se rendre sur la Rive-Sud pour aller conduire son fils Cédric à l’école.
Jean-Philippe Tremblay : résidant de Montréal et papa d’un garçon à Longueuil
Quand il a acheté sa maison dans le quartier Tétreaultville, Jean-Philippe Tremblay s’était dit qu’il avait trouvé l’emplacement idéal entre son travail à Montréal et l’école primaire que fréquente son fils à Longueuil. « Avant le début des travaux, ça me prenait 20 minutes pour me rendre à l’école », dit le père qui assume la garde partagée de son fils avec la mère de celui-ci, qui vit à Longueuil. Mais déjà, la durée du transport a doublé cet automne en raison de tous les détours imposés par des chantiers sur la portion montréalaise. Le transport en commun lui permettrait de compléter le trajet Montréal-Longueuil en une heure. « Ça me ferait quand même quatre heures de transport par jour et deux heures pour lui. » Les autres options — changer d’emploi, déménager ou, pire, abandonner la garde partagée – sont pour l’instant hors de question. « Je suis découragé, j’ai l’impression que beaucoup d’options sont laissées sur la table. Bannir l’auto solo n’est pas une mauvaise idée, même si ça me pénaliserait dans un des deux sens. Mais il faudrait interdire le transport des marchandises à l’heure de pointe, comme ça se fait à New York. » Lundi, père et fils partiront une heure à l’avance pour être certains d’arriver à 8 h 30 à l’école.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Martin Rivest, de Repentigny, doit se rendre à Varennes deux fois par semaine pour le travail.
Martin Rivest : résidant de Repentigny et employé à Varennes
Si proche et si loin à la fois… Repentigny et Varennes, qui se font face sur les deux rives du fleuve, sont à moins de 6 km à vol d’oiseau. Mais pour se rendre de son domicile sur la rive nord jusqu’aux bureaux d’Hydro-Québec où il travaille sur la rive sud, Martin Rivest doit parcourir une bonne trentaine de kilomètres en passant par le pont-tunnel. « Jusqu’ici, ça me prend une heure de transport, ce qui est encore acceptable pour moi, dit ce chargé de projets. J’ai regardé pour le transport en commun, mais c’est une affaire de trois heures en autobus et métro… » Il se trouve chanceux dans la mesure où il peut télétravailler une bonne partie de la semaine et qu’il bénéficie d’une certaine flexibilité quant à l’heure d’arrivée au bureau. Ce qui n’est pas le cas de sa conjointe, qui travaille pour les centres jeunesse de la Montérégie. Celle-ci a besoin tous les jours de sa voiture pour se déplacer entre les milieux de vie, les centres de réadaptation, les tribunaux… « Pour elle, les conséquences des travaux, ça joue énormément sur son moral… »
CE QUE NOS LECTEURS EN DISENT
Vous avez été nombreux à répondre à notre appel à tous lancé le 27 octobre. Extraits.
Je travaille depuis 14 ans dans le quartier des Promenades Saint-Bruno, deux jours par semaine de 9 h à 18 h. Je demeure à Montréal, à 2 km du pont Jacques-Cartier. J’adorerais faire du covoiturage, mais je suis la seule au magasin qui réside à Montréal… Et je ne peux pas me rendre en transport en commun, ça me prendrait plus de deux heures. J’adore mon travail. J’ai 77 ans et je veux continuer à travailler tant et aussi longtemps que ma santé va me le permettre. Quelle solution s’offre à moi ?
Josiane Pichette
Depuis bientôt un an, je vis à Boucherville, près de Varennes. Je travaille au centre-ville, à 20 kilomètres de vélo sur un parcours sécuritaire et magnifique qui longe le fleuve pour m’amener au pont Jacques-Cartier. Nous disposons, sur les lieux de travail, d’excellentes installations pour ranger les vélos et prendre une bonne douche. À 53 ans, j’ai un peu moins de courage pour m’élancer cet hiver. Mais il est certain que si les municipalités responsables s’engageaient à entretenir la piste cyclable et l’accès au pont (lequel sera dégagé pour les cyclistes), j’en profiterais le plus possible. Je n’ai entendu aucune nouvelle à ce sujet. Rien.
Sébastien Lamarre
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE
Plusieurs lignes d’autobus relient les stationnements incitatifs sur la Rive-Sud à la station de métro Radisson.
Des solutions pour les automobilistes
Frédérik-Xavier Duhamel
FRÉDÉRIK-XAVIER DUHAMEL
LA PRESSE
Les travaux au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine se mettent en branle ce lundi. Un tube entier du tunnel sera fermé jusqu’en novembre 2025, mais des solutions de rechange ont été mises en place pour les automobilistes.
Une voie réservée aux autobus, aux taxis et au covoiturage est proposée sur l’autoroute 20 en direction de Montréal. Elle est accessible aux voitures avec trois occupants et plus. Les autobus peuvent également circuler sur l’accotement de l’autoroute 20 dans la même direction.
Cinq stationnements incitatifs gratuits comptant plus de 2400 espaces sont mis à la disposition des automobilistes à Boucherville, Sainte-Julie et Belœil.
L’offre de transport en commun a été bonifiée. Les lignes 520, 521 et 532 d’exo de même que les lignes 61 et 461 du Réseau de transport de Longueuil (RTL), qui font le trajet entre ces stationnements incitatifs et la station de métro Radisson, sont accessibles gratuitement depuis le 17 octobre et vont le demeurer pour la durée des travaux.
Des quais temporaires ont été aménagés à la station Radisson pour accueillir les usagers, qui profitent aussi de titres de transport offerts pour poursuivre leur itinéraire gratuitement jusqu’au 27 novembre.
Services bonifiés
Des départs ont été ajoutés sur de nombreuses autres lignes d’autobus des secteurs de Boucherville, Longueuil, la Vallée-du-Richelieu et Terrebonne.
Un train supplémentaire a été ajouté en tout temps, de 6 h à 22 h 30, sur la ligne jaune du métro.
Des services de navette fluviale sont également offerts. Toutefois, la navette entre le quai municipal de Boucherville et le Vieux-Port de Montréal est terminée pour la saison. Celle qui relie le quai municipal de Boucherville et le parc de la Promenade-Bellerive, dans l’est de Montréal, pourrait demeurer en activité jusqu’en décembre, si les conditions le permettent.''
Une infirmière se vide le coeur (350 000 visionnements sur Tik Tok)
ça va bien aller...
https://www.tiktok.com/@sarahbpetrasova1?lang=fr
Grosse heure de pointe dans le Grand Montréal ce matin
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 09:29 (il y a 977 jours) @ Jéromec
3 ans MINIMUM de doux plaisirs....
En plus la majorité des policiers de Montréal ne demeurent PAS à Montréal... ça va être un jeu d'enfants pour eux de se relocaliser en régions ou en banlieues...
https://www.tvanouvelles.ca/2022/11/01/megachantier-du-tunnel--a-quoi-sattendre-ce-mati...
Grosse heure de pointe dans le Grand Montréal ce matin
Francis Pilon | Journal de Montréal| Publié le 1er novembre 2022 à 05:51 - Mis à jour à 08:58
Grosse heure de pointe dans le Grand Montréal ce matin: explications 8h
Vidéo suivanteL’inflation pousse la SAQ à augmenter ses prix - explications
Les automobilistes sont confrontés à une grosse heure de pointe pour entrer sur l’île de Montréal mardi matin en raison de plusieurs accidents sur les routes et du chantier du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine qui crée des bouchons sur d’autres axes routiers.
«C’est plus catastrophique qu’hier, mais pas au pont-tunnel. Je dirais que de façon générale, c’est une grosse heure de pointe jusqu’à maintenant», commente Patrick Benoit, chroniqueur circulation à Salut Bonjour.
«Le fait que les gens vont aussi chercher d’autres options au chantier vient aussi encombrer d’autres routes moins achalandées normalement», ajoute-t-il.
12 km de bouchon
Selon lui, les usagers de la route devraient plutôt se trouver un «plan B» pour ne pas circuler sur pont Honoré-Mercier en direction de la métropole ce matin.
«Il y a eu un accident là-bas durant l’heure de pointe. On parle d’un bouchon d’environ 10 à 12 km vers 7h30 et 1h50 de trafic», mentionne Patrick Benoit.
À sa grande surprise, il note que le pont-tunnel n’est pas congestionné et que la circulation est plutôt fluide. Une roche tombée d’un camion commercial aux abords du mégachantier aurait causé «un peu de résistance», mais sans plus.
Un représentant du Journal a d’ailleurs testé cette voie en voiture de la Rive-Sud vers Montréal. Trois minutes seulement ont suffi pour traverser le tunnel souterrain.
Journée pédago
Louis-André Bertrand, porte-parole du ministère des Transports du Québe (MTQ), confirme que la circulation est moins rapide sur le pont-tunnel vers la Rive-Sud.
«On parle d’environ 27 minutes ce matin à partir de Beaubien. On est dans des temps de parcours en général qui ressemblent quand même à hier», indique-t-il.
Le MTQ affirme que plusieurs écoles ont une journée pédagogique mardi, ce qui facilite encore les déplacements dans le Grand Montréal.
«Encore une fois, cette journée n’est peut-être pas représentative de ce qui nous attend au cours des prochaines années. Pour nous, le bon test sera mercredi après-midi. C’est là qu’on a la pointe la plus importante, suivie de près par la pointe du jeudi après midi», évalue Louis-André Bertrand.
– Avec la collaboration de Jonathan Tremblay.

Voir la lumière au bout du Tunnel (la démission)
par Dédé, mardi 01 novembre 2022, 09:36 (il y a 977 jours) @ Jéromec
Des travaux jusqu'en 2025, c'est certain que les gens ne feront pas de la route pour traverser le fleuve en provenance de la Rive-Sud. Juste traverser avec ces voies disponibles, prendront plus d'une heure et demi, en plus du trafic usuel pour se rendre au travail dans cette ville plein de cônes oranges et de détours incongrus !
Sans compter qu'il est pratiquement impossible avec la crise du logement et les coûts exorbitants des loyers, je ne pense pas que des gens iraient demeurer à Montréal pour leur travail. Faire un détour pour entrer en ville avec les ponts actuels, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus.
Ça fait dur en tabarnac !
Vivement la Banlieue...
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 09:45 (il y a 977 jours) @ Dédé
Des travaux jusqu'en 2025, c'est certain que les gens ne feront pas de la route pour traverser le fleuve en provenance de la Rive-Sud. Juste traverser avec ces voies disponibles, prendront plus d'une heure et demi, en plus du trafic usuel pour se rendre au travail dans cette ville plein de cônes oranges et de détours incongrus !
Sans compter qu'il est pratiquement impossible avec la crise du logement et les coûts exorbitants des loyers, je ne pense pas que des gens iraient demeurer à Montréal pour leur travail. Faire un détour pour entrer en ville avec les ponts actuels, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus.
Ça fait dur en tabarnac !
Vivement la Banlieue....
https://lautjournal.info/20200904/la-caricature-de-phaneuf-du-4-septembre-2020
Il n'y a pas si longtemps, Montréal semblait être le centre de l'Univers du Québec... les temps ont bien changés...
Les régions se sont bonifiés et offre à peu près les mêmes produits et service qu'à Mouriale, pour les items spécialisés, on peut commander par internet au même prix que Mortréal...
Avec une ville située au Niveau du Fleuve, avec une faille sismique en plein milieu de l'île qui n'arrive plus à faire l'entretien de ses routes, ses infrasctrures, trouver des profs, des policiers, des hôpitaux surchargés des routes surchargées, etc...
L'Avenir de Montréal est en banlieues... et en régions dites ''éloignées'' y a de la place en masse... à Mortréal y en n'a plus...

Vision de Montréal qui s'enfonce !
par Dédé, mardi 01 novembre 2022, 10:46 (il y a 977 jours) @ Jéromec
édité par Dédé, mardi 01 novembre 2022, 10:50
Des travaux jusqu'en 2025, c'est certain que les gens ne feront pas de la route pour traverser le fleuve en provenance de la Rive-Sud. Juste traverser avec ces voies disponibles, prendront plus d'une heure et demi, en plus du trafic usuel pour se rendre au travail dans cette ville plein de cônes oranges et de détours incongrus !
Sans compter qu'il est pratiquement impossible avec la crise du logement et les coûts exorbitants des loyers, je ne pense pas que des gens iraient demeurer à Montréal pour leur travail. Faire un détour pour entrer en ville avec les ponts actuels, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus.
Ça fait dur en tabarnac !
Vivement la Banlieue....
https://lautjournal.info/20200904/la-caricature-de-phaneuf-du-4-septembre-2020Il n'y a pas si longtemps, Montréal semblait être le centre de l'Univers du Québec... les temps ont bien changés...
Les régions se sont bonifiés et offre à peu près les mêmes produits et service qu'à Mouriale, pour les items spécialisés, on peut commander par internet au même prix que Mortréal...
Avec une ville située au Niveau du Fleuve, avec une faille sismique en plein milieu de l'île qui n'arrive plus à faire l'entretien de ses routes, ses infrasctrures, trouver des profs, des policiers, des hôpitaux surchargés des routes surchargées, etc...
L'Avenir de Montréal est en banlieues... et en régions dites ''éloignées'' y a de la place en masse... à Mortréal y en n'a plus...
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Où as-tu pigé ce fait qu'il y a une faille sismique en plein milieu de l'île ?
Ça m'intéresse de savoir.
Par contre, j'ai fait une petite recherche vite fait et j'ai trouvé ceci :
Source : Risque sismique : après San Francisco, Montréal?
Par Dominique Forget
26 novembre 2007 à 0 h 11
Mis à jour le 17 avril 2015 à 16 h 04
Pendant que les habitants de la Californie se croisent les doigts en attendant «the big one», les Québécois dorment sur leurs deux oreilles, convaincus d’être à l’abri de tout séisme majeur. Erreur! dit Alessandro Forte, professeur au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la dynamique terrestre.
Certes, le Québec ne se trouve pas à proximité d’une grande faille géologique, lieu de rencontre de deux plaques tectoniques. Malgré tout, la province, et surtout la vallée du Saint-Laurent, serait l’une des régions à plus haut risque sismique en Amérique du Nord.
Au printemps dernier, le professeur Forte et son équipe ont attiré l’attention des géologues du monde entier en publiant dans la prestigieuse revue Geophysical Research Letters des résultats de recherche inédits, expliquant les origines des tremblements de terre de New Madrid, survenus en 1811-1812, au Missouri. Ces tremblements de terre représentaient l’une des grandes énigmes de la géologie. «New Madrid se trouve à des milliers de kilomètres de la plus proche zone de rencontre entre deux plaques géologiques. Pourtant, on y a enregistré une série de tremblements de terre, dont un a atteint 8,0 sur l’échelle de Richter, l’un des plus importants séismes jamais détectés en Amérique du Nord.»
Dans son laboratoire, Alessandro Forte a levé le voile sur ce mystère grâce à un nombre incalculable d’équations, résolues par des super-ordinateurs. En bref, ses travaux consistent à modéliser en trois dimensions toute la dynamique interne de la Terre, ce qui permet de visualiser comment la planète a évolué pendant des dizaines de millions d’années. En entrant dans son modèle des données sismiques récentes, le chercheur arrive à déduire la présence de structures internes de la croûte terrestre, jusqu’ici insoupçonnées.
C’est ainsi qu’il a repéré, 600 kilomètres sous la surface de la Terre, dans la région de New Madrid, une immense plaque géologique, non pas parallèle à la surface de la Terre, comme on l’apprend dans les livres de géologie, mais bien verticale. «Il y a 80 millions d’années, la plaque était vraisemblablement attachée à ce qui est aujourd’hui la Californie. Elle s’est détachée, a glissé sous le manteau terrestre, dérivé sur des milliers de kilomètres, puis bifurqué, plongeant à la verticale.» La plaque, selon les estimations du géologue, mesurerait environ 1 500 kilomètres de long et 22 000 kilomètres de large. En descendant vers le noyau terrestre, elle transmet des quantités importantes d’énergie vers la surface terrestre. Un trop-plein d’énergie serait à l’origine des tremblements de terre de New Madrid.
Alessandro Forte croit qu’il existerait sous la surface du territoire du Québec des zones de descente moins importantes, mais dignes de déclencher des séismes percutants. Ces mouvements verticaux, loin sous la surface de la Terre, se combinent à la dynamique du rebond postglaciaire : depuis la fin de la dernière période glaciaire, la croûte terrestre remonte très doucement, libérée du poids immense des glaces. Cette conjoncture pourrait expliquer le tremblement de terre enregistré dans la région de Charlevoix en 1663 (environ 7 sur l’échelle de Richter) et celui de Montréal de 1732 (environ 5,8).
D’autres séismes sont-ils à prévoir au Québec? Alessandro Forte en est convaincu. Les méthodes d’analyse dont disposent actuellement les géologues ne peuvent toutefois prédire exactement le moment de la prochaine secousse. L’été prochain, le professeur compte aller sur le terrain avec sa collègue Fiona Ann Darbyshire et une équipe d’étudiants pour installer de nouveaux sismographes et stations GPS afin de surveiller la structure, la déformation et la sismicité de la croûte. «Il y a déjà plusieurs instruments dans la portion sud du Québec, mais si nos ressources le permettent, nous comptons en installer jusqu’au Grand Nord. Les données recueillies nous permettront de mieux modéliser la région et de comprendre les cycles qui la régissent.»
Ma vision de Montréal qui s'enfonce dans le sol, tiendrait la route avec ce document de l'UQAM.
Dans la vision, il y a une secousse qui devrait se faire qui ne dépasse pas 5,7 sur l'échelle Richter, selon la une que j'ai vu au resto dans la vision. C'est 3 jours après qu'il y aura un gros Bang et Montréal va disparaître. Sur la une que je lisais, les Expos reviendront à la MLB, l'épicentre de la secousse sera près de l'Oratoire St-Joseph. Donc, les montréalais auront trois jours pour quitter l'île !
Québec Sciences Séisme Montréal
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 10:50 (il y a 977 jours) @ Dédé
Ma vision de Montréal qui s'enfonce dans le sol, tiendrait la route avec ce document de l'UQAM.Dans la vision, il y a une secousse qui devrait se faire qui ne dépasse pas 5,7 sur l'échelle Richter, selon la une que j'ai vu au resto dans la vision. C'est 3 jours après qu'il y aura un gros Bang et Montréal va disparaître. Sur la une que je lisais, les Expos reviendront à la MLB, l'épicentre de la secousse sera près de l'Oratoire St-Joseph. Donc, les montréalais auront trois jours pour quitter l'île !
C'est dans un ancien article de la revue Québec Science...
Montréal est une île à évacuer lentement mais sûrement... c'est à peu près le pire endroit de la province...
montée des eaux, tremblements de terre, etc...
Juste les inondations printanières peuvent causer des problèmes...
je fais des recherches et je te reviens à dessus...
https://plus.lapresse.ca/screens/d292ba55-e703-431c-ad04-a1b62c880937%7C_0.html
TREMBLEMENTS DE TERRE
LES QUÉBÉCOIS INCONSCIENTS DES RISQUES QU’ILS COURENT
Inconscients, mal préparés… et donc vulnérables. Même si les trois quarts des Québécois vivent dans des zones à risque moyen ou élevé de tremblements de terre, la grande majorité d’entre eux sous-estiment la menace. Pire : non seulement les Québécois ignorent-ils comment réagir en cas de séisme, mais en plus ils ont des réflexes carrément dangereux. Si vous croyez que vous devez vous réfugier au sous-sol ou fuir votre maison, continuez votre lecture…
PHILIPPE MERCURE
LA PRESSE
À RISQUE
Les tremblements de terre, ça arrive en Californie et au Japon, mais pas au Québec ? Détrompez-vous. En vérité, les trois quarts des Québécois, dont les Montréalais, vivent dans des zones considérées comme à risque « moyen ou élevé ». « C’est vrai qu’on ne parle pas de séismes de magnitude 8 au Québec comme on le fait à Vancouver ou en Californie, précise Maurice Lamontagne, séismologue* à Ressources naturelles Canada. Mais ça peut monter à des magnitudes de 6 ou 7. Si ça survenait près d’une grande ville comme Montréal, Québec ou Ottawa-Gatineau, il n’y a aucun doute que ce serait assez pour causer des problèmes et des dommages importants. »
CHARLEVOIX VULNÉRABLE
Une étude scientifique publiée en 2008 a désigné la ville de Rivière-du-Loup comme la plus susceptible de tout le Canada d’être frappée par un séisme qui provoquerait des dommages structuraux importants. Les scientifiques estiment que les probabilités que cela survienne d’ici 50 ans y sont de 24 %, contre 21 % à Victoria, en Colombie-Britannique. La probabilité est de 9 % à Montréal et de 11 % à Vancouver. Au Québec, la région de Charlevoix est considérée comme la plus à risque, suivie de l’ouest du Québec (une zone qui englobe Gatineau et Montréal) et du Bas-Saint-Laurent.
DES MILLIARDS DE PERTES
En 2013, le Bureau d’assurance du Canada a chargé la firme d’experts internationaux AIR Worldwide d’évaluer les conséquences d’un tremblement de terre de 7,1 qui surviendrait à 10 km sous le fleuve Saint-Laurent, entre Baie-Saint-Paul et Montmagny. Leur scénario prévoit notamment des dommages « modérés à considérables » au centre commercial Fleur de Lys, à Québec, et aux bâtiments historiques du Vieux-Québec. Plusieurs ponts seraient aussi endommagés, dont ceux de l’autoroute Dufferin-Montmorency et du boulevard Jean-Lesage, au-dessus de la rivière Saint-Charles. Selon l’analyse, les pertes totales frôleraient les 61 milliards de dollars. L’expert René Tinawi explique que les bâtiments construits selon les versions récentes du code du bâtiment résisteraient généralement bien aux séismes, mais que les plus anciens, particulièrement ceux en briques, sont vulnérables.
INCONSCIENTS
Ces risques, les Québécois n’en sont pas conscients. En 2014 et 2015, un sondage mené par le Bureau d’assurance du Canada a montré que même si 75 % des Québécois habitent des zones à risque, seulement 12 % d’entre eux estiment que leur maison pourrait subir des dommages à cause d’un tremblement de terre. Le séismologue Maurice Lamontagne et le professeur de psychiatrie américain Brian Flynn ont rédigé un article scientifique à la suite de ces résultats, qui sera bientôt publié dans Seismologic Research Letters. Ils y parlent d’une « sonnette d’alarme ». « L’ignorance des Québécois les rend vulnérables », a dit M. Lamontagne à La Presse. « Les gens sont beaucoup plus sensibilisés sur la côte Ouest », commente aussi René Tinawi, expert en dommages sismiques et professeur à la retraite de Polytechnique Montréal. Une initiative de sensibilisation, appelée « La grande secousse », a néanmoins été lancée par le ministère de la Sécurité publique du Québec avec différents partenaires.
MAUVAIS RÉFLEXES
Le Bureau d’assurance du Canada a aussi demandé aux Québécois comment ils réagiraient en cas de séisme. Les résultats sont qualifiés de « troublants » par l’expert Maurice Lamontagne. La réponse la plus populaire des Québécois, soit se réfugier sous un cadre de porte, n’est généralement plus recommandée, car les cadres de porte ne sont pas plus solides que le reste du bâtiment dans les maisons modernes et que les portes peuvent bouger et frapper les occupants. La réponse qui suit en popularité, soit sortir de la maison, est carrément dangereuse, car elle augmente les chances d’être atteint par des débris ou de se blesser en fuyant. Vient ensuite la fuite au sous-sol, une réaction recommandée en cas… de tornade.
SE BAISSER ET S’ABRITER
Seulement 15 % des Québécois ont fourni une réponse qui s’approche de la bonne réaction, qui se décline en trois étapes. Un : baissez-vous vers le sol avant que les secousses ne s’en chargent. Deux : abritez-vous sous une table ou un meuble solide. Trois : agrippez-vous solidement jusqu’à ce que les secousses cessent. « Du point de vue de la préparation à une situation d’urgence, ces résultats sont troublants. Un séisme large ou modéré similaire à ceux qu’a connus le Québec dans le passé représenterait un réveil brutal et tardif pour plusieurs », écrivent les chercheurs Maurice Lamontagne et Brian Flynn dans leur article scientifique.
NON ASSURÉS
L’autre conséquence de la méconnaissance des risques liés aux tremblements de terre est que les Québécois ne sont généralement pas assurés contre eux. Lors du sondage mené par le Bureau d’assurance du Canada, 32 % des Québécois assurés ont dit croire que leur police couvrait les dommages causés par les tremblements de terre, alors que ce n’est généralement pas le cas. Dans les faits, le Bureau d’assurance du Canada observe que seulement 3 % des Québécois ont une protection contre les tremblements de terre. En comparaison, la proportion est de 45 % en Colombie-Britannique et atteint 70 % dans la ville de Victoria.
FAILLES
Le Québec n’est pas situé à la rencontre de deux plaques tectoniques, ce qui lui évite les immenses soubresauts comme ceux qui secouent la Californie ou le Japon. « Il reste qu’il y a des zones actives dues à des failles préexistantes, explique le séismologue Maurice Lamontagne. Lorsque des contraintes géologiques se font sentir, ces failles peuvent être réactivées, ce qui crée les secousses. »
— Avec la collaboration de William Leclerc
* M. Lamontagne préfère le terme « séismologue » à « sismologue », ce dernier étant, selon lui, surtout utilisé en Amérique pour les experts de la sismique du pétrole.
Québec Sciences Séisme Montréal
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 10:53 (il y a 977 jours) @ Jéromec
Pour préparer les citoyens en cas de désastres naturel la Louve CAquiSSe a été 0/10
Je cherche encore l'article d'orignie...
https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/tremblements-terre-quebec-risque/
Tremblements de terre : les zones à risque au Québec
Un séisme de magnitude 4 sur l’échelle de Richter a ébranlé la région métropolitaine le lundi 17 mai, vers 7h du matin. L’occasion de rappeler que notre province n’est pas épargnée par le risque sismique.
Le 17 mai 2021, les secousses n’ont duré que quelques secondes et n’ont fait aucun dégât. Elles n’en ont pas moins surpris certains habitants, peu habitués à ce genre d’événements. Pourtant, plusieurs centaines de tremblements de terre sont enregistrés chaque année au Québec. Historiquement, la province a même été le siège de secousses dévastatrices. Le record officiel est détenu par le tremblement de terre de Charlevoix de 1663, d’une magnitude estimée à 7 et ressenti jusqu’en Nouvelle-Angleterre.
Au chapitre des pires séismes, notons aussi celui de Baie-Saint-Paul, le 20 octobre 1870, d’une magnitude de 6,5, ou encore celui du 28 février 1925 qui avait été ressenti dans un rayon de 1000 km autour de Rivière-du-Loup et avait causé d’importants dommages à Québec.
« Il y a un mois, un séisme a provoqué une consternation inexprimable, écrivait une religieuse en 1732, au sujet d’un séisme de magnitude 5,8 ayant frappé Montréal. La première secousse qui ne dura que deux à ou trois minutes endommagea plus de 300 maisons, de nombreuses cheminées sont tombées, des murs fendus, des personnes furent blessées, une fille fut tuée. »
« Il y a eu au moins 5 séismes de magnitude comprise entre 6 et 7 sur l’échelle de Richter dans la région de Charlevoix depuis le début de la colonie française », rappelle Maurice Lamontagne, séismologue à Ressources naturelles Canada.
Au Québec, il y a 3 zones sismiques importantes, explique le scientifique, à savoir la région de Charlevoix/Kamouraska (les séismes survenant en général sous le Saint-Laurent), l’ouest du Québec (une zone qui englobe Gatineau et Montréal) et le Bas St-Laurent. « On enregistre plus de 200 séismes chaque année rien que dans Charlevoix, où on a installé plusieurs stations sismographiques. »
D’où vient l’activité sismique?
L’immense majorité des séismes dans le monde surviennent le long des plaques tectoniques, qui constituent la partie externe de l’écorce et du manteau de la Terre. Ces plaques se déplacent constamment à des vitesses de 2 à 12 cm par année, se « frottant » les unes aux autres voire plongeant l’une sous l’autre (dans les zones dites de subduction). Les pires séismes, comme ceux qui surviennent au Japon, sont générés dans les zones de subduction. La côte Pacifique du Canada, où plus de 1000 séismes annuels sont enregistrés, fait d’ailleurs partie de ces zones à risque, puisque plusieurs plaques (la plaque pacifique, la plaque nord-américaine et la plaque océanique Juan de Fuca) s’y côtoient dangereusement.
« En fait, 97% de l’énergie sismique relâchée sur la planète est concentrée le long des plaques, souligne Maurice Lamontagne. Les 3% restants concernent les milieux intraplaques. »
C’est le cas du Québec, tranquillement « assis » au milieu de la plaque nord-américaine. « Ici, les séismes sont causés par la réactivation de failles préexistantes, explique le séismologue. Ces failles sont inactives jusqu’à ce que les contraintes [forces exercées sur les roches] accumulées excèdent la résistance de la roche. » Cette dernière se brise alors brutalement, relâchant cette énergie sous forme de séisme.
Les contraintes en question sont probablement dues, en grande partie, à la dorsale située au milieu de l’océan Atlantique, qui marque une zone d’écartement entre deux plaques. Celles-ci s’éloignent l’une de l’autre au rythme d’environ 2 à 3 centimètres par an. « La plaque nord-américaine est poussée constamment vers l’Ouest, explique Maurice Lamontagne. À cela s’ajoute peut-être également des perturbations locales, comme le ʺrebondissementʺ du Québec lié à la disparition de la couverture glaciaire il y a 10 000 ans, ce qu’on appelle le réajustement post-glaciaire. » Enfin, précise-t-il, les failles de certaines régions sont peut-être naturellement plus fragiles, notamment dans Charlevoix en raison de l’impact météoritique qui a dévasté la zone il y a 350 millions d’années.
À quoi s’attendre?
S’il est impossible de prévoir la survenue des séismes, les scientifiques peuvent tout de même estimer leur probabilité sur une période de temps. « On estime qu’il y a une probabilité de 50% dans les 50 prochaines années pour qu’un séisme d’intensité VI sur l’échelle de Mercalli affecte Charlevoix et Kamouraska », indique le séismologue. Cette échelle décrit les effets d’un séisme sur les humains, la nature, les bâtiments, les installations industrielles. Une intensité de VI correspond à des secousses ressenties par tous, qui font tomber les objets, brisent des vitres, secouent les arbres, sans toutefois causer de dommages structurels aux bâtiments bien construits.
Dans un article publié en 2008, des chercheurs canadiens ont évalué le risqué sismique pour 25 communautés d’un océan à l’autre. « Les communautés du sud-ouest de la Colombie-Britannique (Vancouver et Victoria), des Îles de la Reine-Charlotte, et de Charlevoix (Rivière-du-Loup) sont celles qui ont le plus de risque de tremblement de terre », concluent les auteurs (notons au passage que Rivière-du-Loup fait partie de la zone sismique de Charlevoix-Kamouraska). Toutefois, à Ottawa, Montréal, et dans la ville de Québec, « les probabilités de secousses suffisamment fortes pour entraîner des dommages structurels sont inférieures à 10% ».
La Grande Secousse
« Se baisser, s’abriter et s’agripper » : c’est, en résumé, la conduite à tenir en cas de séisme pour se protéger. À l’intérieur, on s’éloigne des fenêtres, des bibliothèques, des miroirs et on se recroqueville sous une table solide ou, à défaut, le long d’un mur. À l’extérieur, on s’éloigne des bâtiments et des poteaux électriques.
Ces consignes simples sont enseignées à des millions de personnes dans le monde, du moins dans les pays à forte sismicité. Au Québec, la majorité de la population ignore les comportements à adopter. Pour sensibiliser les citoyens, l’initiative « la Grande Secousse » a vu le jour dans Charlevoix en 2013, se joignant au mouvement mondial du Great ShakeOut, initié en Californie en 2008. « Organisé par l’Association de sécurité civile du Québec, l’exercice de simulation se déroule chaque année au mois d’octobre », signale Maurice Lamontagne. Écoles, entreprises et organisations peuvent s’inscrire et participer à la simulation.
Journal Métro La menace sismique méconnue au Québec
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 10:59 (il y a 977 jours) @ Jéromec
Un article du Journal Agonisant Métro de 2010 (avec les cartes des zones en ROUGE)
https://journalmetro.com/actualites/national/1038292/la-menace-sismique-meconnue-au-que...
La menace sismique méconnue au Québec
Workers begin to clean up the damage to a church in Gracefield, Quebec following an earthquake Wednesday June 23, 2010. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld
Photo: Adrian Wyld/The Canadian Press
Andréanne Chevalier et Jeff Yates - TC Media/Métro
20 octobre 2016 à 8h31 9 minutes de lecture
Lorsqu’on aborde le sujet des séismes, peu de gens pensent au Québec. Pourtant, la province est la deuxième zone sismique en importance au Canada, après la côte Ouest. Alors que se déroulera jeudi matin à 10h20 la Grande Secousse, un exercice planétaire de préparation aux tremblements de terre, Métro brosse un portrait des risques de séisme au Québec.
Un exercice planétaire
À 10h20 jeudi matin, quelque 53 millions de personnes à l’échelle planétaire, du Japon à la Californie et de la Nouvelle-Zélande, en passant par Montréal, participeront à la Grande Secousse. D’après un sondage du Bureau d’assurance du Canada (BAC), seuls 30% des Québécois savent quoi faire en cas de séisme.
C’est pourquoi les participants à la Grande Secousse sont invités à pratiquer la méthode «s’abaisser, s’abriter et s’agripper». Dès les premières secousses, il faut s’abaisser au sol pour éviter les blessures dues aux chutes, s’abriter sous une table ou un bureau pour se protéger des débris et s’agripper à quelque chose de solide pour rester en place, d’après Guy Dufour, président de l’Association de la sécurité civile du Québec. On doit garder cette position jusqu’à 60 secondes après les derniers remous.
Surtout, il ne faut absolument pas se mettre à courir pour quitter le bâtiment où on se trouve, explique M. Dufour. Si on est à l’extérieur au moment du séisme, il faut se mettre au sol et tenter de s’éloigner de tout objet qui pourrait tomber, dont des branches d’arbre et des lampadaires.
M. Dufour recommande en outre que chaque ménage ait une trousse de survie avec de la nourriture et de l’eau pour survivre 72 heures. Chaque famille devrait aussi se donner des points de rencontre préétablis au cas où les systèmes de communication ne fonctionneraient plus.
20161019_140803La méthode «s’abaisser, s’abriter et s’agripper»
Une particularité: des séismes intraplaques
À l’échelle mondiale, les séismes se produisent dans une proportion de 97% le long des lignes de contact des plaques tectoniques. Ce n’est pas le cas au Québec, un territoire situé à l’intérieur des plaques. «On est vraiment exceptionnel dans un sens», affirme Maurice Lamontagne, séismologue pour Ressources naturelles Canada (RNC). Les causes des tremblements de terre québécois sont sujettes à hypothèse de la part des chercheurs, avance quant à lui Michal Kolaj, analyste sismique pour RNC. Comme ce sont des phénomènes qui se produisent à des profondeurs de 5 à 25 km, il est difficile de vérifier «in situ» et de déterminer leur cause principale, précise M. Lamontagne.
Parmi les pistes d’explication, il y aurait le fait qu’une grande partie du Québec est située dans le bouclier canadien, qui est constitué de formations géologiques très anciennes, ayant connu plusieurs événements qui y ont laissé leurs empreintes, dont des failles, avance M. Lamontagne. Il est toutefois difficile de dire pourquoi certaines failles sont actives ou non. De plus, pour la région de Charlevoix-Kamouraska, l’impact d’un météorite, il y a 350 millions d’années, aurait pu contribuer à l’affaiblissement des failles dans cette région. M. Kolaj évoque aussi le fait que le fleuve Saint-Laurent était situé au bord d’une ancienne plaque tectonique, par exemple.
Les trois zones les plus propices aux séismes au Québec
L’Ouest du Québec: De Montréal au Témiscamingue, en incluant l’Outaouais et les Laurentides. La terre tremble dans la zone Ouest du Québec en moyenne tous les cinq jours.
Charlevoix-Kamouraska (ZSC): C’est la zone sismique la plus active de l’Est du Canada, là où les risques de tremblements de terre forts sont les plus grands. La plupart des tremblements de terre qui s’y produisent ont lieu sous le fleuve Saint-Laurent. Il se produit, en moyenne, un séisme à tous les jours et demi dans ce secteur.
Le Bas-Saint-Laurent (BSL): Un tremblement de terre tous les cinq jours, en moyenne, s’y produit, le plus souvent sous le fleuve Saint-Laurent et entre Baie-Comeau, Sept-Iles et Matane.
Il est à noter que les tremblements de terre d’une magnitude inférieure à 3,5 ne sont généralement pas ressentis.
Zones sismiques du QuébecL’aléa sismique au Québec. Les zones en rouge indiquent l’aléa le plus important. / Source: Ressources naturelles Canada
Les risques
Les zones où les risques liés aux séismes sont grands sont quelque peu différentes des zones où on mesure une activité sismique importante. En effet, le risque sismique est calculé en prenant en considération l’aléa sismique (les probabilités qu’un séisme se produise à un endroit pendant une certaine période), mais aussi l’importance de la population et la vulnérabilité des édifices qui sont construits dans un secteur. «Par exemple, dans le nord du pays, l’aléa sismique est grand, mais le risque est considéré comme moyen», précise M. Kolaj.
«Pour Montréal, on pense qu’un séisme de magnitude 5 peut se produire environ tous les 150 ans», poursuit l’analyste sismique. Mais la marge d’erreur est importante: de 50 ans à 500 ans. Pour un séisme de magnitude 6, toujours à Montréal, la récurrence est d’environ un tous les 1000 ans. Dans la zone de Charlevoix-Kamouraska, un séisme de magnitude 7 pourrait se produire tous les 500 ans (marge d’erreur de 125 à 3000 ans). Il n’y en a eu qu’un seul de répertorié, en 1663.
Selon M. Lamontagne, un séisme de magnitude 7 et plus au Québec est très peu probable, en raison de sa situation à l’intérieur des plaques tectoniques. «Mais en science, c’est difficile de dire impossible parce que la nature nous surprend toujours.»
Hydro Quebec workers survey the scene where a section of road on a causeway collapsed following an earthquake in Bowman, Quebec Wednesday June 23, 2010. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld
Après un tremblement de terre à Bowman, en Outaouais, en 2010. Source: Archives La Presse Canadienne.
Les Québécois sont-ils prêts?
Est-ce que les Québécois sont conscientisés aux dangers des séismes dans leur province? «Non», répond sans équivoque Caroline Phémius, conseillère en affaires publiques au Bureau d’assurance du Canada (BAC).
«Quand on pense aux tremblements de terre, on pense à la côte Ouest, on pense à d’autres pays, au Pérou, à Haïti, mais on ne pense pas nécessairement au Québec, juge-t-elle. Les séismes qu’on a au Québec sont de faible intensité. On ne les sent pas beaucoup, et quand on les sent, il n’y a pas de dommages. Les gens ont tendance à se dire, »bof, si c’est juste ça un tremblement de terre, je n’ai pas à m’inquiéter. »»
Le BAC évalue qu’un séisme de force 7,1 sur l’échelle de Richter causerait des dommages de 61G$ au Québec, dont seulement 12G$ sont assurés. Moins de 3% des Québécois ont des assurances contre les séismes.
Risques de tsunami?
Un tsunami peut être provoqué à la suite d’un séisme de magnitude 7. Mais même si Montréal est une île, il n’y aurait pas de danger qu’un tremblement de terre cause un tsunami dans la région. À la hauteur de Québec, sur le fleuve, c’est la même chose. Le fleuve n’y est pas assez profond, fait valoir M. Lamontagne. Dans l’estuaire du Saint-Laurent, où le fleuve est assez profond, des vagues pourraient être créées par un glissement de terrain sous l’eau. «On ne peut pas dire si un tsunami serait produit, mais ce ne serait pas comparable au Japon en 2011, car ce serait très localisé et de faible ampleur», confirme M. Lamontagne.
Les plus importants
Sept séismes québécois figurent sur la liste des plus importants au pays, selon leur classement sur l’échelle de Richter. La magnitude est la mesure de l’énergie relâchée par un tremblement de terre. Il est à noter qu’un séisme de magnitude 7 est d’une intensité 10 fois plus importante qu’une secousse de niveau 6, et dégage près de 32 fois plus d’énergie. Un séisme d’une magnitude inférieure à 5 ne cause généralement pas de dommages.
1. Charlevoix, 1663, Magnitude 7
Le 5 février 1663 à 17h30, le séisme situé dans le fleuve Saint-Laurent entre la Rivière Malbaie et la Rivière Ouelle fut ressenti sur tout l’est de l’Amérique du Nord. Aucune mort n’a été enregistrée.
2. Charlevoix, 1870, Magnitude 6,5
Près de Baie-St-Paul, le 20 octobre. Ce tremblement de terre a été ressenti dans tout l’est du Canada et aux États-Unis (en Iowa et jusqu’en Virginie au sud).
3. Charlevoix-Kamouraska, 1925, Magnitude 6,2
Le 28 février à 21h19, cette secousse a été ressentie à plus de 1000 kilomètres de l’épicentre, qui se situait près de l’Île aux Lièvres. Les dommages furent importants près de l’épicentre, de même qu’à Québec et à Shawinigan.
4. Témiscamingue, 1935, Magnitude 6,1
À environ 10 kilomètres à l’est de Témiscaming, le 1er novembre à 01h03. Ce séisme fut ressenti à l’ouest jusqu’à Thunder Bay, Ontario, à l’est jusqu’à la Baie de Fundy et au sud jusqu’au Kentucky et la Virginie. À environ 300 kilomètres de l’épicentre, près de Parent, les vibrations du tremblement ont déclenché un glissement du remblai de chemin de fer sur une longueur de 30 mètres.
5. Charlevoix, 1860, Magnitude 6
Dans le fleuve Saint-Laurent, au nord de l’embouchure de la Rivière Ouelle, le 17 octobre. Le tremblement de terre a été ressenti de Hamilton, Ontario, vers le Nouveau-Brunswick et au sud aux États-Unis jusqu’à Newark, New Jersey. Des cheminées se sont écroulées et des murs ont été endommagés.
6. Saguenay, 1988, Magnitude 5,9
Le séisme du 25 novembre 1988 à 18h46, à 35 km au sud de Chicoutimi, a été précédé d’un autre, de magnitude 4,7, deux jours plus tôt. Des dommages ont été répertoriés jusqu’à Montréal-Est.
7. Montréal, 1732, Magnitude 5,8
Les cheminées sont tombées et les murs étaient craqués à la suite du séisme du 16 septembre, à 11h du matin. Trois cents maisons ont été endommagées. Une fille aurait été tuée.
(Source: Ressources naturelles Canada)

Journal Métro La menace sismique méconnue au Québec
par Dédé, mardi 01 novembre 2022, 11:07 (il y a 977 jours) @ Jéromec
Cool !
Merci pour les infos !

Vision de Montréal qui s'enfonce !
par Blake, mardi 01 novembre 2022, 12:17 (il y a 977 jours) @ Dédé
Des travaux jusqu'en 2025, c'est certain que les gens ne feront pas de la route pour traverser le fleuve en provenance de la Rive-Sud. Juste traverser avec ces voies disponibles, prendront plus d'une heure et demi, en plus du trafic usuel pour se rendre au travail dans cette ville plein de cônes oranges et de détours incongrus !
Sans compter qu'il est pratiquement impossible avec la crise du logement et les coûts exorbitants des loyers, je ne pense pas que des gens iraient demeurer à Montréal pour leur travail. Faire un détour pour entrer en ville avec les ponts actuels, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus.
Ça fait dur en tabarnac !
Vivement la Banlieue....
https://lautjournal.info/20200904/la-caricature-de-phaneuf-du-4-septembre-2020Il n'y a pas si longtemps, Montréal semblait être le centre de l'Univers du Québec... les temps ont bien changés...
Les régions se sont bonifiés et offre à peu près les mêmes produits et service qu'à Mouriale, pour les items spécialisés, on peut commander par internet au même prix que Mortréal...
Avec une ville située au Niveau du Fleuve, avec une faille sismique en plein milieu de l'île qui n'arrive plus à faire l'entretien de ses routes, ses infrasctrures, trouver des profs, des policiers, des hôpitaux surchargés des routes surchargées, etc...
L'Avenir de Montréal est en banlieues... et en régions dites ''éloignées'' y a de la place en masse... à Mortréal y en n'a plus...
______________________
Où as-tu pigé ce fait qu'il y a une faille sismique en plein milieu de l'île ?
Ça m'intéresse de savoir.
Par contre, j'ai fait une petite recherche vite fait et j'ai trouvé ceci :
Source : Risque sismique : après San Francisco, Montréal?Par Dominique Forget
26 novembre 2007 à 0 h 11Mis à jour le 17 avril 2015 à 16 h 04
Pendant que les habitants de la Californie se croisent les doigts en attendant «the big one», les Québécois dorment sur leurs deux oreilles, convaincus d’être à l’abri de tout séisme majeur. Erreur! dit Alessandro Forte, professeur au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la dynamique terrestre.
Certes, le Québec ne se trouve pas à proximité d’une grande faille géologique, lieu de rencontre de deux plaques tectoniques. Malgré tout, la province, et surtout la vallée du Saint-Laurent, serait l’une des régions à plus haut risque sismique en Amérique du Nord.
Au printemps dernier, le professeur Forte et son équipe ont attiré l’attention des géologues du monde entier en publiant dans la prestigieuse revue Geophysical Research Letters des résultats de recherche inédits, expliquant les origines des tremblements de terre de New Madrid, survenus en 1811-1812, au Missouri. Ces tremblements de terre représentaient l’une des grandes énigmes de la géologie. «New Madrid se trouve à des milliers de kilomètres de la plus proche zone de rencontre entre deux plaques géologiques. Pourtant, on y a enregistré une série de tremblements de terre, dont un a atteint 8,0 sur l’échelle de Richter, l’un des plus importants séismes jamais détectés en Amérique du Nord.»
Dans son laboratoire, Alessandro Forte a levé le voile sur ce mystère grâce à un nombre incalculable d’équations, résolues par des super-ordinateurs. En bref, ses travaux consistent à modéliser en trois dimensions toute la dynamique interne de la Terre, ce qui permet de visualiser comment la planète a évolué pendant des dizaines de millions d’années. En entrant dans son modèle des données sismiques récentes, le chercheur arrive à déduire la présence de structures internes de la croûte terrestre, jusqu’ici insoupçonnées.
C’est ainsi qu’il a repéré, 600 kilomètres sous la surface de la Terre, dans la région de New Madrid, une immense plaque géologique, non pas parallèle à la surface de la Terre, comme on l’apprend dans les livres de géologie, mais bien verticale. «Il y a 80 millions d’années, la plaque était vraisemblablement attachée à ce qui est aujourd’hui la Californie. Elle s’est détachée, a glissé sous le manteau terrestre, dérivé sur des milliers de kilomètres, puis bifurqué, plongeant à la verticale.» La plaque, selon les estimations du géologue, mesurerait environ 1 500 kilomètres de long et 22 000 kilomètres de large. En descendant vers le noyau terrestre, elle transmet des quantités importantes d’énergie vers la surface terrestre. Un trop-plein d’énergie serait à l’origine des tremblements de terre de New Madrid.
Alessandro Forte croit qu’il existerait sous la surface du territoire du Québec des zones de descente moins importantes, mais dignes de déclencher des séismes percutants. Ces mouvements verticaux, loin sous la surface de la Terre, se combinent à la dynamique du rebond postglaciaire : depuis la fin de la dernière période glaciaire, la croûte terrestre remonte très doucement, libérée du poids immense des glaces. Cette conjoncture pourrait expliquer le tremblement de terre enregistré dans la région de Charlevoix en 1663 (environ 7 sur l’échelle de Richter) et celui de Montréal de 1732 (environ 5,8).
D’autres séismes sont-ils à prévoir au Québec? Alessandro Forte en est convaincu. Les méthodes d’analyse dont disposent actuellement les géologues ne peuvent toutefois prédire exactement le moment de la prochaine secousse. L’été prochain, le professeur compte aller sur le terrain avec sa collègue Fiona Ann Darbyshire et une équipe d’étudiants pour installer de nouveaux sismographes et stations GPS afin de surveiller la structure, la déformation et la sismicité de la croûte. «Il y a déjà plusieurs instruments dans la portion sud du Québec, mais si nos ressources le permettent, nous comptons en installer jusqu’au Grand Nord. Les données recueillies nous permettront de mieux modéliser la région et de comprendre les cycles qui la régissent.»
Ma vision de Montréal qui s'enfonce dans le sol, tiendrait la route avec ce document de l'UQAM.
Dans la vision, il y a une secousse qui devrait se faire qui ne dépasse pas 5,7 sur l'échelle Richter, selon la une que j'ai vu au resto dans la vision. C'est 3 jours après qu'il y aura un gros Bang et Montréal va disparaître. Sur la une que je lisais, les Expos reviendront à la MLB, l'épicentre de la secousse sera près de l'Oratoire St-Joseph. Donc, les montréalais auront trois jours pour quitter l'île !
Je ne suis pas trop inquiet pour ça. Ça fait 60 ans qu'on entend que la Californie va disparaître à cause d'un gros séisme. Mais selon les chercheurs, les dangers sont beaucoup plus dans le coin de Seattle.
Des travaux jusqu'en 2025, c'est certain que les gens ne feront pas de la route pour traverser le fleuve en provenance de la Rive-Sud. Juste traverser avec ces voies disponibles, prendront plus d'une heure et demi, en plus du trafic usuel pour se rendre au travail dans cette ville plein de cônes oranges et de détours incongrus !
Sans compter qu'il est pratiquement impossible avec la crise du logement et les coûts exorbitants des loyers, je ne pense pas que des gens iraient demeurer à Montréal pour leur travail. Faire un détour pour entrer en ville avec les ponts actuels, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus.
Ça fait dur en tabarnac !
Vivement la Banlieue....
https://lautjournal.info/20200904/la-caricature-de-phaneuf-du-4-septembre-2020Il n'y a pas si longtemps, Montréal semblait être le centre de l'Univers du Québec... les temps ont bien changés...
Les régions se sont bonifiés et offre à peu près les mêmes produits et service qu'à Mouriale, pour les items spécialisés, on peut commander par internet au même prix que Mortréal...
Avec une ville située au Niveau du Fleuve, avec une faille sismique en plein milieu de l'île qui n'arrive plus à faire l'entretien de ses routes, ses infrasctrures, trouver des profs, des policiers, des hôpitaux surchargés des routes surchargées, etc...
L'Avenir de Montréal est en banlieues... et en régions dites ''éloignées'' y a de la place en masse... à Mortréal y en n'a plus...
À long terme, c'est pas mieux, les banlieues viennent bondées.

Voir la lumière au bout du Tunnel (la démission)
par Blake, mardi 01 novembre 2022, 12:13 (il y a 977 jours) @ Dédé
Des travaux jusqu'en 2025, c'est certain que les gens ne feront pas de la route pour traverser le fleuve en provenance de la Rive-Sud. Juste traverser avec ces voies disponibles, prendront plus d'une heure et demi, en plus du trafic usuel pour se rendre au travail dans cette ville plein de cônes oranges et de détours incongrus !
Sans compter qu'il est pratiquement impossible avec la crise du logement et les coûts exorbitants des loyers, je ne pense pas que des gens iraient demeurer à Montréal pour leur travail. Faire un détour pour entrer en ville avec les ponts actuels, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus.
Ça fait dur en tabarnac !
Mais il faut vendre plus de chars. La Sacrosainte économie mon Dédé ....... la sacrosainte économie.

Voir la lumière au bout du Tunnel (la démission)
par Blake, mardi 01 novembre 2022, 12:09 (il y a 977 jours) @ Jéromec
pour plusieurs, la solution pour régler le problème, la démission...
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-10-31/tunnel-louis-hippolyte-la-...
Démissionner des bouchons
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Dès ce lundi, la moitié des voies du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine seront fermées pour des travaux s’échelonnant sur au moins trois ans.
La fermeture partielle du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine placera sans doute certaines personnes face à un choix difficile : conserver son emploi sur l’île au risque de passer des heures au volant de sa voiture chaque jour ou démissionner. Les solutions de rechange à l’auto solo ne conviennent pas à tous, comme l’expliquent des automobilistes à La Presse.
Publié hier à 5h00Partager
Henri Ouellette-Vézina
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE
Judith Lachapelle
JUDITH LACHAPELLE
LA PRESSE
« On doit choisir »
Jeudi matin, à l’aube. Peu avant l’entrée du pont-tunnel, une voiture en feu entraîne la fermeture d’une voie de l’autoroute en direction de Montréal. À 6 h 30, le feu est éteint, mais le mal est fait. Au volant de sa voiture, Ken Thériault secoue la tête en pensant aux trois prochaines années qu’il devra passer sur cette route qu’il emprunte matin et soir pour aller travailler.Non, se dit-il, ça ne fonctionnera pas. Une heure trente plus tard, Ken Thériault, parti de McMasterville vers 6 h du matin, arrive à l’école où il enseigne, dans Montréal-Nord. Et il annonce sa démission.
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSEKen Thériault et Véronique Côté, de McMasterville
« Je ne veux pas partir si tôt le matin et rentrer si tard le soir que je ne verrai plus mes enfants », dit le technicien en éducation spécialisée, père de quatre enfants. Le pire dans son cas, c’est le retour à la maison après la fin des cours. « Ça me prend déjà 1 heure 30 pour faire la route du retour, et j’estime que ça en prendra désormais plus que le double », dit-il. C’est trop pour lui. « J’ai choisi de travailler dans une école pour justement pouvoir avoir une flexibilité d’horaire qui me permette de voir ma famille durant la semaine. »
En démissionnant de son poste à l’école rattachée au centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île, Ken Thériault renonce à toute l’ancienneté et aux avantages qu’il avait accumulés. « Il recommence vraiment à zéro, sur la liste des remplaçants », dit sa conjointe Véronique Côté. Elle l’appuie dans sa décision, même si celle-ci pourrait avoir d’importantes répercussions sur leurs revenus. « Si son nouvel employeur ne peut lui offrir que 25 heures par semaine, ça fera 10 heures de salaire de moins », dit-elle.
On doit choisir entre la stabilité d’emploi ou la qualité de vie. Mais pour moi, passer quatre ou cinq heures par jour dans son auto, ce n’est pas une qualité de vie.
Véronique Côté
Se déplacer en transports en commun est difficilement envisageable dans leur cas. Le premier départ du train de banlieue, qui passe tout près de la maison, est trop tard pour que l’éducateur arrive en classe avant que la cloche sonne. Les autres trajets en autobus et métro prendraient plus de deux heures.
Craintes de départs massifs
Ken Thériault n’est probablement pas le seul à réfléchir à son avenir professionnel ces jours-ci. La fermeture partielle du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine suscite des craintes et beaucoup d’anxiété dans plusieurs domaines d’emploi. En éducation et en santé, beaucoup craignent des départs massifs d’employés habitant la Rive-Sud. Partout, le mot d’ordre est le même : adaptez-vous à vos salariés.« Est-ce que je vais faire 1 heure 15 pour me rendre au travail ? De moins en moins de gens vont dire oui à ça. Ce mouvement, on le voit très clairement en ce moment », confie la présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, Kathleen Legault.
Ces derniers jours, croit-elle, de nombreux enseignants ont fait le constat que la congestion appréhendée entre la Rive-Sud et Montréal était la goutte de trop. « Un prof qui en est à sa dernière année, et qui ne veut pas vivre l’enfer, va aller finir sa carrière à l’extérieur de l’île. C’est un exemple récurrent », dit-elle.
Le plus inquiétant, dit Mme Legault, est qu’il y a encore « beaucoup de flou sur la gestion de la fermeture du tunnel ».
Quand on entend les politiciens dire qu’ils verront avec le temps si les mesures sont suffisantes, on est en droit de se demander si on va être capable d’obtenir un équilibre famille-travail.
Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire
À l’Alliance des professeurs de Montréal, on s’attend aussi à des mouvements de personnel importants. Sa présidente, Catherine Beauvais St-Pierre, appelle les grands employeurs comme le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) à adopter une « gestion plus humaine ». « On a besoin d’une plus grande ouverture au télétravail pour toutes les tâches qu’on fait sans élèves. Certains profs veulent aussi quitter plus tôt le travail, quand c’est possible, pour éviter une portion du trafic. Ça serait un baume qui éviterait des départs », poursuit Mme Beauvais.
Le porte-parole du CSSDM, Alain Perron, assure que « le télétravail est déjà une stratégie de choix afin de retenir le personnel ». Mais il rappelle que « ce mode d’organisation du travail n’est pas adapté à tous les corps d’emploi », la plupart œuvrant en service direct à l’élève. « Nous sommes toutefois sensibles à la réalité des employés touchés par les divers travaux routiers. Nous gérons le mode de travail de façon souple lorsqu’il est réalisable », ajoute-t-il.
Une situation qui fait « déborder le vase »
Au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, le président du syndicat des infirmières affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Denis Cloutier, craint aussi le pire. « On s’attend à un nombre significatif de départs. Beaucoup nous laissent entendre qu’elles attendent juste la fin de leur contrat pour partir. Près du quart de notre monde habite sur la Rive-Sud », fait-il remarquer, en ajoutant que la fermeture partielle du pont-tunnel « fait tout simplement déborder le vase ».M. Cloutier rappelle que le quotidien d’une infirmière ne permet pas toujours d’emprunter le transport collectif.
Une infirmière qui travaille à Maisonneuve-Rosemont, elle sait à quelle heure elle commence, mais elle ne sait pas quand elle finit. À 16 h, c’est facile de prendre le bus ou le métro, mais à minuit, l’offre de service est vraiment déficiente. Délaisser la voiture, ce n’est pas toujours possible.
Denis Cloutier, président du syndicat des infirmières affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec
L’angoisse liée à la fermeture du tunnel est aussi répandue dans plusieurs grandes entreprises, comme Hydro-Québec, qui promet de tout faire pour s’ajuster. « On ne s’en va pas vers le télétravail à 100 %, mais on encourage vraiment nos gestionnaires à avoir des discussions avec leurs équipes, à être à l’écoute des besoins », illustre la porte-parole de la société d’État, Caroline Desrosiers.
La Ville de Montréal, l’un des plus gros employeurs de la métropole, promet aussi de faire preuve de flexibilité, mais pour certains types d’emploi, le télétravail n’est tout simplement pas une option. « On peut penser à nos cols bleus, nos policiers, nos pompiers, par exemple. On souhaite surtout envoyer un message à nos employés d’utiliser autant que possible le transport collectif », affirme l’attachée de presse Marikym Gaudreault.
Le modèle hybride est actuellement en vigueur à la Ville [de Montréal] pour les employés qui peuvent. Il faut dire aussi que 50 % de nos employés sont des gens qui ne peuvent pas travailler à distance.
Marikym Gaudreault, attachée de presse au cabinet de la mairesse
« Ça fait des mois que les exilés de la Rive-Sud, comme je nous surnomme, crient à l’aide, dit Véronique Côté. Et personne ne nous écoute ou ne veut nous écouter au gouvernement. On nous dit seulement que c’est aux gens de s’adapter, de s’organiser autrement. » Pour sa part, la famille a fait son choix : il y aura bientôt une voiture de moins chaque matin sur l’autoroute 20 vers Montréal. Celle de Ken Thériault.
Au volant malgré eux
À partir de ce lundi, ils s’attendent au pire lorsque viendra le temps de traverser le fleuve. Mais les options, lorsqu’elles sont possibles, ne sont pas particulièrement réjouissantes. Portraits.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSEEmily Fleming Dubuc, de Tétreaultville, doit se rendre au campus de Varennes du cégep Sorel-Tracy pour suivre ses cours.
Emily Fleming Dubuc : résidante de Montréal et étudiante à Varennes
En mai dernier, la jeune mère de famille a commencé des études pour devenir agente correctionnelle. Les cours se donnent au campus de Varennes du cégep Sorel-Tracy. « Le matin, je pars de chez nous à 7 h et je vais porter mes enfants à la garderie et au service de garde de l’école. Mes cours à Varennes commencent à 8 h 30. » Le trajet entre son logement de Tétreaultville et le campus de Varennes prend normalement 25 minutes. Mais ces derniers temps, la durée du transport s’est allongée à 30-40 minutes « Quand j’ai commencé le programme, j’ai pensé à déménager à Sorel. Mais les logements ne sont pas plus abordables que celui que j’ai à Montréal », dit-elle. À partir de lundi, c’est le père des enfants qui s’occupera de la routine du matin pour qu’elle puisse partir à 6 h 30. « Si ça prend une heure et demie, ça va encore. Mais si c’est pour prendre deux heures, trois heures… Alors dans ce cas, je vais terminer ma session et abandonner mon programme d’études. »
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSEJean-Philippe Tremblay, de Tétreaultville, doit se rendre sur la Rive-Sud pour aller conduire son fils Cédric à l’école.
Jean-Philippe Tremblay : résidant de Montréal et papa d’un garçon à Longueuil
Quand il a acheté sa maison dans le quartier Tétreaultville, Jean-Philippe Tremblay s’était dit qu’il avait trouvé l’emplacement idéal entre son travail à Montréal et l’école primaire que fréquente son fils à Longueuil. « Avant le début des travaux, ça me prenait 20 minutes pour me rendre à l’école », dit le père qui assume la garde partagée de son fils avec la mère de celui-ci, qui vit à Longueuil. Mais déjà, la durée du transport a doublé cet automne en raison de tous les détours imposés par des chantiers sur la portion montréalaise. Le transport en commun lui permettrait de compléter le trajet Montréal-Longueuil en une heure. « Ça me ferait quand même quatre heures de transport par jour et deux heures pour lui. » Les autres options — changer d’emploi, déménager ou, pire, abandonner la garde partagée – sont pour l’instant hors de question. « Je suis découragé, j’ai l’impression que beaucoup d’options sont laissées sur la table. Bannir l’auto solo n’est pas une mauvaise idée, même si ça me pénaliserait dans un des deux sens. Mais il faudrait interdire le transport des marchandises à l’heure de pointe, comme ça se fait à New York. » Lundi, père et fils partiront une heure à l’avance pour être certains d’arriver à 8 h 30 à l’école.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSEMartin Rivest, de Repentigny, doit se rendre à Varennes deux fois par semaine pour le travail.
Martin Rivest : résidant de Repentigny et employé à Varennes
Si proche et si loin à la fois… Repentigny et Varennes, qui se font face sur les deux rives du fleuve, sont à moins de 6 km à vol d’oiseau. Mais pour se rendre de son domicile sur la rive nord jusqu’aux bureaux d’Hydro-Québec où il travaille sur la rive sud, Martin Rivest doit parcourir une bonne trentaine de kilomètres en passant par le pont-tunnel. « Jusqu’ici, ça me prend une heure de transport, ce qui est encore acceptable pour moi, dit ce chargé de projets. J’ai regardé pour le transport en commun, mais c’est une affaire de trois heures en autobus et métro… » Il se trouve chanceux dans la mesure où il peut télétravailler une bonne partie de la semaine et qu’il bénéficie d’une certaine flexibilité quant à l’heure d’arrivée au bureau. Ce qui n’est pas le cas de sa conjointe, qui travaille pour les centres jeunesse de la Montérégie. Celle-ci a besoin tous les jours de sa voiture pour se déplacer entre les milieux de vie, les centres de réadaptation, les tribunaux… « Pour elle, les conséquences des travaux, ça joue énormément sur son moral… »CE QUE NOS LECTEURS EN DISENT
Vous avez été nombreux à répondre à notre appel à tous lancé le 27 octobre. Extraits.Je travaille depuis 14 ans dans le quartier des Promenades Saint-Bruno, deux jours par semaine de 9 h à 18 h. Je demeure à Montréal, à 2 km du pont Jacques-Cartier. J’adorerais faire du covoiturage, mais je suis la seule au magasin qui réside à Montréal… Et je ne peux pas me rendre en transport en commun, ça me prendrait plus de deux heures. J’adore mon travail. J’ai 77 ans et je veux continuer à travailler tant et aussi longtemps que ma santé va me le permettre. Quelle solution s’offre à moi ?
Josiane Pichette
Depuis bientôt un an, je vis à Boucherville, près de Varennes. Je travaille au centre-ville, à 20 kilomètres de vélo sur un parcours sécuritaire et magnifique qui longe le fleuve pour m’amener au pont Jacques-Cartier. Nous disposons, sur les lieux de travail, d’excellentes installations pour ranger les vélos et prendre une bonne douche. À 53 ans, j’ai un peu moins de courage pour m’élancer cet hiver. Mais il est certain que si les municipalités responsables s’engageaient à entretenir la piste cyclable et l’accès au pont (lequel sera dégagé pour les cyclistes), j’en profiterais le plus possible. Je n’ai entendu aucune nouvelle à ce sujet. Rien.
Sébastien Lamarre
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSEPlusieurs lignes d’autobus relient les stationnements incitatifs sur la Rive-Sud à la station de métro Radisson.
Des solutions pour les automobilistes
Frédérik-Xavier Duhamel
FRÉDÉRIK-XAVIER DUHAMEL
LA PRESSE
Les travaux au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine se mettent en branle ce lundi. Un tube entier du tunnel sera fermé jusqu’en novembre 2025, mais des solutions de rechange ont été mises en place pour les automobilistes.Une voie réservée aux autobus, aux taxis et au covoiturage est proposée sur l’autoroute 20 en direction de Montréal. Elle est accessible aux voitures avec trois occupants et plus. Les autobus peuvent également circuler sur l’accotement de l’autoroute 20 dans la même direction.
Cinq stationnements incitatifs gratuits comptant plus de 2400 espaces sont mis à la disposition des automobilistes à Boucherville, Sainte-Julie et Belœil.
L’offre de transport en commun a été bonifiée. Les lignes 520, 521 et 532 d’exo de même que les lignes 61 et 461 du Réseau de transport de Longueuil (RTL), qui font le trajet entre ces stationnements incitatifs et la station de métro Radisson, sont accessibles gratuitement depuis le 17 octobre et vont le demeurer pour la durée des travaux.
Des quais temporaires ont été aménagés à la station Radisson pour accueillir les usagers, qui profitent aussi de titres de transport offerts pour poursuivre leur itinéraire gratuitement jusqu’au 27 novembre.
Services bonifiés
Des départs ont été ajoutés sur de nombreuses autres lignes d’autobus des secteurs de Boucherville, Longueuil, la Vallée-du-Richelieu et Terrebonne.Un train supplémentaire a été ajouté en tout temps, de 6 h à 22 h 30, sur la ligne jaune du métro.
Des services de navette fluviale sont également offerts. Toutefois, la navette entre le quai municipal de Boucherville et le Vieux-Port de Montréal est terminée pour la saison. Celle qui relie le quai municipal de Boucherville et le parc de la Promenade-Bellerive, dans l’est de Montréal, pourrait demeurer en activité jusqu’en décembre, si les conditions le permettent.''
Une infirmière se vide le coeur (350 000 visionnements sur Tik Tok)
ça va bien aller...
https://www.tiktok.com/@sarahbpetrasova1?lang=fr
La solution est facile. Le confinement.
Gary Numan - Cars
par Jéromec, mardi 01 novembre 2022, 15:01 (il y a 977 jours) @ Blake
Au moins prisonnier dans son char, tu as la paix et tu peux faire jouer de la bonne musique
Gary Numan - Cars
https://www.youtube.com/watch?v=99fRdfVIOr4
Quand les autobus EXO ne passe pas à la moindre tempête de neige, le monde se gèlent le kul en attendant une autobus qui ne passe pas et les merdias pensent jamais à ce monde là...
Au moins prisonnier dans son char, tu as la paix et tu peux faire jouer de la bonne musique
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Gary Numan - Cars
https://www.youtube.com/watch?v=99fRdfVIOr4
Quand les autobus EXO ne passe pas à la moindre tempête de neige, le monde se gèlent le kul en attendant une autobus qui ne passe pas et les merdias pensent jamais à ce monde là...
Très bonne toune.