Un avocat s’effondre durant les audiences de la Commission R (Forum)

par Jéromec, vendredi 11 novembre 2022, 15:14 (il y a 538 jours)

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C'est tellement étrange la manière qu'il s'effondre et fait un ''Call de l'original''
:peur:
https://www.ledroit.com/2022/11/09/un-avocat-seffondre-durant-les-audiences-de-la-commi...


9 novembre 2022 13h54
Mis à jour à 20h06
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Un avocat s’effondre durant les audiences de la Commission Rouleau
Antoine Trépanier
Antoine Trépanier
Le Droit
L’avocat Me Gabriel Poliquin de la Commission sur l’état d’urgence a subi un malaise en plein interrogatoire d’un haut fonctionnaire ontarien.
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Me Poliquin interrogeait le sous-solliciteur général de l’Ontario, Mario Di Tommaso, lorsqu’il s’est effondré au sol, bouteille d’eau à la main.

La Commission présidée par le juge Paul Rouleau a immédiatement suspendu ses travaux et Me Poliquin a rapidement été transporté à l’hôpital par ambulance.

Ce dernier était conscient lorsque les ambulanciers sont intervenus à l’édifice de Bibliothèque et Archives du Canada, rue Wellington à Ottawa.

«Par respect pour M. Poliquin et sa famille, aucun détail ne sera divulgué sur son état de santé», a déclaré la commission dans un bref communiqué.

Les audiences publiques de la Commission ont été suspendues quelques heures et M. Di Tommaso pourra reprendre son témoignage jeudi.
L’occupation d’Ottawa, un «inconvénient»

Cette comparution de M. Di Tomasso est particulièrement importante puisqu’il est l’un des deux seuls représentants du gouvernement de l’Ontario à témoigner devant la Commission sur l’état d’urgence.

Le premier ministre Doug Ford et l’ancienne solliciteure-générale Sylvia Jones ont refusé de témoigner en invoquant leur privilège parlementaire. Ces derniers affirment depuis des semaines que le gouvernement a soumis des centaines de documents et que deux hauts fonctionnaires de l’état y participeront.

Justement, M. Di Tommasso a déclaré dans un entretien avec la commission que l’occupation à Ottawa était limitée à la «zone rouge», avec pour principale cible la rue Wellington, devant le parlement.

«Bien qu’il s’agissait d’un inconvénient important, M. Di Tommaso a cru comprendre que cela ne présentait pas un risque prépondérant pour la sécurité publique», peut-on lire dans le compte-rendu de la commission.

Le sous-solliciteur général est plutôt d’avis que le blocage du pont Ambassadeur de Windsor avait un impact plus considérable et significatif sur la sécurité économique.

Le barrage du 7 au 13 février a entraîné la fermeture temporaire d’usines du secteur automobile, notamment, et la perte d’emplois. Il a surtout «été une source de préoccupation pour nos partenaires commerciaux américains», selon le compte-rendu.

Le gouvernement ontarien a priorisé le démantèlement du barrage de Windsor avant celui de l’occupation d’Ottawa, puisqu’il y avait un manque de ressources policières de la police provinciale.

M. Di Tommaso doit notamment parler de l’impact du décret d’urgence provincial et de la Loi sur les mesures d’urgence du gouvernement fédéral.

Ce dernier a déjà témoigné être d’avis que la décision du fédéral d’utiliser pour la première fois de l’histoire cette loi était utile, mais qu’elle n’était pas nécessaire.

Le gouvernement fédéral a décrété la Loi sur les mesures d’urgence du 14 au 23 février 2022 pour faciliter la fin des blocages illégaux au pays et l’occupation d’Ottawa.

La Loi prévoit qu’une commission d’enquête se penche sur l’usage de cet outil législatif. La Commission Rouleau a été mise sur pied en avril et doit déposer un rapport au Parlement en février.

Lawyer collapses during Emergencies Act inquiry, delaying proceedings
29 secondes
https://www.youtube.com/watch?v=9ZpKZazt9EI


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