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Xi dit à Ti-Bidon; Ne franchit pas la ligne rouge sur Taïwan (Forum)

par Blake, lundi 14 novembre 2022, 12:12 (il y a 535 jours) @ Dédé

Source : Le président chinois Xi avertit Biden de ne pas franchir «la ligne rouge» sur Taïwan

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La parade des ti-vieux ! :mdr:


AFP
Lundi, 14 novembre 2022 05:48
MISE À JOUR Lundi, 14 novembre 2022 09:51

Joe Biden et Xi Jinping se sont retrouvés lundi pour un face-à-face très attendu grâce auquel le président américain a dit à son homologue chinois espérer pouvoir éviter un «conflit» entre Pékin et Washington.

Le président chinois Xi Jinping a averti son homologue américain Joe Biden de ne pas «franchir la ligne rouge» sur Taïwan lors de leur rencontre lundi, a rapporté l’agence de presse d’État chinoise Xinhua.

«La question de Taïwan est au cœur même des intérêts fondamentaux de la Chine, le socle de la fondation politique des relations sino-américaines, et la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines», a déclaré Xi à Biden lors de leur entretien de plus de trois heures, selon Xinhua.

Trois heures d’entretiens

Taïwan, économie, Corée du Nord ou guerre en Ukraine: Joe Biden et Xi Jinping se sont parlé lundi pendant quelque trois heures pour un entretien, qualifié de «sincère» par la Maison-Blanche, visant à aplanir les nombreux sujets de dissensions entre les deux puissances rivales.

Les dirigeants des deux puissances rivales se parlaient pour la première fois depuis que le président Biden est entré à la Maison-Blanche, à la veille du sommet du G20 qui se tient mardi et mercredi sur l’île indonésienne de Bali.

Ces trois dernières années, la rivalité entre les deux plus grandes économies mondiales s’est intensifiée à mesure que la Chine gagnait en puissance et en assurance, remettant en question le leadership américain et la donne géopolitique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Alimentant les tensions, Pékin refuse de condamner l’invasion de l’Ukraine lancée en février par la Russie mais la Maison-Blanche a affirmé avoir obtenu des assurances chinoises.

«Le président Biden et le président Xi ont réitéré leur accord sur le fait qu’une guerre nucléaire ne devrait jamais être menée et ne peut jamais être gagnée, et ont souligné leur opposition à un recours ou une menace de recours aux armes nucléaires en Ukraine», a-t-elle dans un communiqué.

Joe Biden a par ailleurs exhorté Xi à encourager la Corée du Nord à se montrer «responsable».

Sur le plan bilatéral, le président américain a émis ses «inquétudes» sur le respect des droits humains au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong et a averti que les États-Unis «continueront d’opposer une concurrence vigoureuse» à la Chine mais estimé qu’il fallait «laisser ouverts les canaux de communication», a précisé la même source. Il a été convenu que le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendrait prochainement en Chine.

L’entretien de lundi en marge du G20 a des relents de guerre froide et la Maison-Blanche a évoqué la nécessité d’établir les «lignes rouges» des deux pays pour disposer de «garde-fous» et éviter le basculement vers un conflit, selon un responsable de la Maison-Blanche.

Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone ou vidéo à cinq reprises depuis que Joe Biden est entré à la Maison-Blanche, mais jamais en face-à-face, et ils se connaissent depuis 2017.

Il s’agit du deuxième voyage du président chinois à l’étranger depuis le début de la pandémie, après une visite en Asie centrale en septembre.

La Chine avait déclaré lundi espérer que l’entretien remette les relations bilatérales «sur la bonne voie».

Outre le refus de la Chine de condamner l’invasion russe, Washington et Pékin sont à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits humains dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

Joe Biden veut notamment pousser Pékin à jouer de son influence pour modérer la Corée du Nord qui vient de procéder à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire le 7e essai nucléaire de son histoire.

Mais Xi Jinping ne sera sans doute pas disposé à se montrer compréhensif et cette rencontre devrait donner le ton du sommet du G20 de mardi et mercredi. Si l’Ukraine n’est pas à l’agenda officiellement, la guerre engagée par la Russie et ses conséquences sur les marchés alimentaires et de l’énergie sera en toile de fond de tous les entretiens.

Poutine grand absent

Le président russe, qui se fait représenter par son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, sera le grand absent de la réunion, qui se tient alors que l’armée russe bat en retraite dans le sud de l’Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourra directement plaider sa cause, s’exprimant par visioconférence.

Au minimum, Joe Biden et ses alliés veulent obtenir du sommet un message clair à Vladimir Poutine sur le fait qu’un conflit nucléaire est inacceptable. Malgré les déclarations de lundi, tout texte commun est susceptible d’être bloqué par l’opposition des Russes ainsi que le refus de Pékin de s’écarter de la position russe ou de paraître concéder du terrain à Washington.

Hôte du sommet, l’Indonésie a déjà averti qu’il ne fallait pas forcément s’attendre au traditionnel communiqué commun final qui conclut ce genre de rencontres.

Le président indonésien a appelé à la «flexibilité» des Européens et du G7 pour obtenir un accord.

La Russie devrait être sous pression pour étendre un accord permettant l’exportation de céréales et engrais par les ports de la mer Noire, longtemps bloquées par la guerre en Ukraine, qui parvient à expiration le 19 novembre.

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Il était temps que ce face-à-face ait lieu, c'est toujours bon de placer les yeux devant les trous. Xi semble prêt à faire des concessions dans le conflit actuel entre la Russie et l'Ukraine mais il tient mordicus que Taïwan soit sous son contrôle et il est même prêt de discuter avec Ping Pong, la tête de pus de la Corée du Nord afin qu'il cesse de faire des pratiques incongrues avec ses bébelles de guerre.

Il faut éviter les conflits nucléaires car ils le disent devant les journalistes, il n'y aura pas de gagnants avec un tel conflit. Chose certaine, l'arsenal américain concernant les missiles nucléaires ainsi que les satellites qui jouent le rôle de bouclier anti-missile, est un plus pour les américains comme moyen de dissuasion si Poutine déclenche la guerre nucléaire. Ça Jinping le sait très bien car son pays peut se retrouver avec de grand centre de stationnement ! :D

Touka, au moins il y a un dialogue entre les deux grandes puissances du monde.

Dédé

La Chine n'est pas de taille avec l'Otan. Comme tu dis, la Chine pourrait devenir un grand parking si elle s'engage dans un conflit avec l'Otan.


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