Montréal casse la tirelire pour ses policiers (Forum)

par Jéromec, lundi 05 juin 2023, 10:28 (il y a 325 jours)

Si jamais vous voyez un char de police patrouiller à MortRéal.. prenez un billet de loto c'est peut-être votre jour de chance...

Mais ils aiment bien aller ''chiller'' au Tam Tam du Mont Royal là où y a juste PAS ou presque pas de job à faire... contrairement au Centre Vide Est de Mortréal...

En attendant les Robots policiers bientôt dans une rue près de chez vous...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-06-05/montreal-casse-la-tirelire...

Montréal casse la tirelire pour ses policiers

L’administration Plante a été beaucoup plus généreuse que prévu avec ses policiers dans le cadre du renouvellement de leur convention collective, révèle un document municipal.

Publié à 1h37 Mis à jour à 5h00Partager
Philippe Teisceira-Lessard
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE
L’entente de principe conclue avec la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM) dépasse largement le cadre financier que la Ville s’était donné.

La nouvelle convention « équivaut à une augmentation de la rémunération globale de l’effectif policier de 20 % sur 5 ans », détaille le résumé du dossier préparé par les fonctionnaires pour les élus. « Les prévisions budgétaires et le cadre de la ville s’élevaient à 11,4 % pour cette période, […] générant ainsi un écart de 8,6 % pour la période […] par rapport aux prévisions et au cadre. »

En 2023, le budget de rémunération des policiers montréalais s’élevait à 638 millions, selon le rapport annuel 2022 du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).


La teneur des augmentations consenties aux agents du SPVM avait déjà filtré dans l’espace public.

Le document détaille qu’ils auront droit à des augmentations annuelles variant de 2 % à 2,5 % pendant cinq ans. Également, leur « prime de métropole » doublera, à 15,1 % de leur salaire d’ici 2026, et une nouvelle prime de patrouille bonifiera leur rémunération de 2 %, toujours en 2026.

C’est l’addition de toutes ces augmentations – et d’autres – qui constitue la hausse de rémunération globale de 20 %.

La nouvelle convention créera aussi « 40 postes d’agent(e) de quartier-patrouille à pied à travers 12 postes de quartier », permettra au SPVM d’embaucher des retraités comme « réservistes » et modifiera la « cartographie » des horaires.

« Les ressources nécessaires »
En réaction à la publication de ce document, le cabinet de la mairesse Valérie Plante a défendu la conclusion de l’entente de principe entre Montréal et ses policiers.

« On fait le nécessaire pour retenir nos policiers à Montréal, pour maintenir l’attractivité de la métropole et pour lutter efficacement contre la violence armée sur notre territoire », a fait valoir Catherine Cadotte, attachée de presse de Valérie Plante. « La convention permettra à [Fady] Dagher d’avoir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre son plan d’action et l’application du nouveau modèle montréalais de sécurité publique. »

À la dernière réunion du conseil municipal, à la mi-mai, Valérie Plante s’était félicitée de la conclusion de l’entente de principe avec la Fraternité des policiers et policières.

Cette conclusion « s’inscrit dans une tradition de notre administration de régler les conventions collectives de façon efficace, dans le calme. D’une façon que tout le monde y trouve son compte, même si bien sûr il y a une partie syndicale, il y a une partie patronale, c’est le jeu », avait-elle affirmé. « Cette convention collective là, j’en suis extrêmement fière. »

« Je pense qu’on doit se rappeler comment elle, était la dernière négociation du SPVM. C’était autre chose ! On l’a eue dans notre face à travers la ville pendant des mois et des mois et des mois », a-t-elle continué, faisant référence aux « pantalons de clown » portés par les policiers entre 2014 et 2017. « Ça a été pénible. Ça a nui à la réputation de notre métropole. »

Recrutement
Le recrutement et la rétention de jeunes policiers ont été au cœur de la stratégie de négociation de la Ville, selon les fonctionnaires. Ils décrivent « un contexte de manque d’effectifs » qui survient alors même que le SPVM crée de nouvelles escouades.

« Le bassin de candidats circonscrit par l’École nationale de police du Québec, les conditions de travail, ainsi que les paramètres d’embauche de la convention collective viennent encore une fois influencer notre capacité de recrutement », indiquent les fonctionnaires. « Les prévisions d’embauches devront également tenir compte des départs et retraites à venir (le Service prévoit environ 940 départs sur 5 ans). »

Le comité exécutif de la Ville de Montréal s’est prononcé sur l’entente de principe la semaine dernière. Le conseil d’agglomération et les policiers eux-mêmes l’avaient approuvée à la mi-mai.

« Une rencontre de signature officielle de la convention collective entre les parties sera organisée », selon le document.

La Fraternité des policiers et policières de Montréal n’a pas voulu commenter le dossier.


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