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Un acquittement pour Bitondo à un bris de condition ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, mercredi 02 mars 2022, 20:29 (il y a 788 jours)

Source : Bris de condition: Amalega Bitondo se tait et est acquitté


MICHAEL NGUYEN
Mercredi, 2 mars 2022 13:16
MISE À JOUR Mercredi, 2 mars 2022 13:16

Le silence a été d’or pour le complotiste François Amalega Bitondo qui, après être resté totalement muet à son procès ce mercredi, a finalement été acquitté d’avoir brisé une condition de remise en liberté.

« Il y a une absence totale de preuve », a commenté le juge Dennis Galiatsatos avant d’acquitter l’ex-professeur de mathématique qui se consacre maintenant à s’opposer aux mesures sanitaires.

Après 38 jours de détention provisoire, l’accusé de 43 ans était de retour au palais de justice de Montréal afin de subir son procès. Il était accusé d’avoir, en janvier dernier, brisé une condition de remise en liberté qui l’empêchait de « pénétrer » dans un rayon de 300 mètres du premier ministre François Legault.

Or, le jour de son arrestation, Amalega Bitondo manifestait devant la tour de Radio-Canada dans la métropole. François Legault était attendu sur place afin de participer à l’émission Tout le monde en parle si bien que des policiers avaient prévenu le complotiste qu’il devait quitter les lieux. Face au refus d’obtempérer de ce dernier, les policiers l’ont arrêté.

« Il a été coopératif, il n’y a pas eu de résistance », a témoigné le policier qui avait procédé à l’arrestation.

Manque de preuve

Le hic, c’est que ce policier a été le seul à témoigner. Personne n’est venu attester devant le tribunal qu’Amalega Bitondo avait été prévenu de la situation, et personne n’a confirmé que le premier ministre était bel et bien dans le VUS noir qui est passé devant l’accusé, ce jour-là.

« Une telle preuve aurait pu être faite, n’importe qui ayant vu François Legault aurait pu témoigner », a noté le juge, qui se doit de respecter des règles juridiques strictes.

Un autre problème était terminologique. Amalega Bitondo ne pouvait pas « pénétrer » dans un rayon de 300 mètres du premier ministre. Or, l’accusé était sur place avant l’arrivée de ce dernier, a noté le juge.

Mutisme total

Lors de ses audiences à la cour, Amalega Bitondo était habituellement très volubile. Se défendant seul, il se lançait dans des envolées rhétoriques pour justifier ses actions, principalement en brandissant la Charte des droits et libertés et en mettant de côté les détails ne faisant pas son affaire.

Cette façon de faire permettait bien souvent à la Couronne d’étayer sa preuve, en utilisant les déclarations d’Amalega Bitondo contre lui. Par exemple, lors d’une enquête sur remise en liberté, l’accusé avait ouvertement affirmé qu’il ne respecterait aucune condition émise par la cour, ce qui avait contribué à sa détention.

Or, cette fois-ci, il était défendu par un avocat, Me Pierre-Richard Deshommes. Et cette fois, il n’a pas témoigné, préférant se taire tout au long du procès.

Face à une preuve déficiente, le juge a donc conclu que l’accusé devait être acquitté.

Détention provisoire

Cela ne signifie toutefois pas qu’Amalega Bitondo a été libéré sur-le-champ. Car s’il en a fini avec ce dossier, il en a plusieurs autres tant à Shawinigan qu’à Trois-Rivières et Joliette. Et dans l’un d’eux, un juge avait également ordonné la détention provisoire de l’accusé.

Ce mercredi, le juge Galiatsatos s’est d’ailleurs dit préoccupé par la situation, en se basant sur la preuve qu’il a entendue lors du procès.

Le magistrat a ainsi rappelé le droit de manifester, tout en rappelant les conditions de détention difficile qui prévalent à Montréal.

« Mes remarques sont limitées à ce que j’ai vu dans le dossier [ce mercredi] », a toutefois tenu à préciser le juge en ajoutant qu’il ne connaissait autrement pas la personnalité du personnage.

La prochaine audience d’Amelaga Bitondo se tiendra à Joliette, ce vendredi, dans une autre affaire. Selon la défense, les ordonnances de détention pourraient être revues à la lumière de l’acquittement dans le dossier de Montréal.

[image]

C'est le cas de le dire, ce fut un job de cochon ! :D

Il est encore incarcéré parce qu'il a d'autres cas ailleurs mais dans ce cas-ci, la police a très mal fait son job. Par chance qu'il a d'autres dossiers contre lui parce qu'il aurait été libéré sur le champ. :D

Il a compris qu'en fermant sa gueule et laisser parler son avocat, va le tirer d'affaire. Au moins ça de gagner pour lui. Par contre, il est loin de voir la lumière du jour en liberté encore avec ses frasques passées. :evil:

Dédé

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Un acquittement pour Bitondo à un bris de condition !

par Blake, mercredi 02 mars 2022, 20:57 (il y a 788 jours) @ Dédé

Source : Bris de condition: Amalega Bitondo se tait et est acquitté


MICHAEL NGUYEN
Mercredi, 2 mars 2022 13:16
MISE À JOUR Mercredi, 2 mars 2022 13:16

Le silence a été d’or pour le complotiste François Amalega Bitondo qui, après être resté totalement muet à son procès ce mercredi, a finalement été acquitté d’avoir brisé une condition de remise en liberté.

« Il y a une absence totale de preuve », a commenté le juge Dennis Galiatsatos avant d’acquitter l’ex-professeur de mathématique qui se consacre maintenant à s’opposer aux mesures sanitaires.

Après 38 jours de détention provisoire, l’accusé de 43 ans était de retour au palais de justice de Montréal afin de subir son procès. Il était accusé d’avoir, en janvier dernier, brisé une condition de remise en liberté qui l’empêchait de « pénétrer » dans un rayon de 300 mètres du premier ministre François Legault.

Or, le jour de son arrestation, Amalega Bitondo manifestait devant la tour de Radio-Canada dans la métropole. François Legault était attendu sur place afin de participer à l’émission Tout le monde en parle si bien que des policiers avaient prévenu le complotiste qu’il devait quitter les lieux. Face au refus d’obtempérer de ce dernier, les policiers l’ont arrêté.

« Il a été coopératif, il n’y a pas eu de résistance », a témoigné le policier qui avait procédé à l’arrestation.

Manque de preuve

Le hic, c’est que ce policier a été le seul à témoigner. Personne n’est venu attester devant le tribunal qu’Amalega Bitondo avait été prévenu de la situation, et personne n’a confirmé que le premier ministre était bel et bien dans le VUS noir qui est passé devant l’accusé, ce jour-là.

« Une telle preuve aurait pu être faite, n’importe qui ayant vu François Legault aurait pu témoigner », a noté le juge, qui se doit de respecter des règles juridiques strictes.

Un autre problème était terminologique. Amalega Bitondo ne pouvait pas « pénétrer » dans un rayon de 300 mètres du premier ministre. Or, l’accusé était sur place avant l’arrivée de ce dernier, a noté le juge.

Mutisme total

Lors de ses audiences à la cour, Amalega Bitondo était habituellement très volubile. Se défendant seul, il se lançait dans des envolées rhétoriques pour justifier ses actions, principalement en brandissant la Charte des droits et libertés et en mettant de côté les détails ne faisant pas son affaire.

Cette façon de faire permettait bien souvent à la Couronne d’étayer sa preuve, en utilisant les déclarations d’Amalega Bitondo contre lui. Par exemple, lors d’une enquête sur remise en liberté, l’accusé avait ouvertement affirmé qu’il ne respecterait aucune condition émise par la cour, ce qui avait contribué à sa détention.

Or, cette fois-ci, il était défendu par un avocat, Me Pierre-Richard Deshommes. Et cette fois, il n’a pas témoigné, préférant se taire tout au long du procès.

Face à une preuve déficiente, le juge a donc conclu que l’accusé devait être acquitté.

Détention provisoire

Cela ne signifie toutefois pas qu’Amalega Bitondo a été libéré sur-le-champ. Car s’il en a fini avec ce dossier, il en a plusieurs autres tant à Shawinigan qu’à Trois-Rivières et Joliette. Et dans l’un d’eux, un juge avait également ordonné la détention provisoire de l’accusé.

Ce mercredi, le juge Galiatsatos s’est d’ailleurs dit préoccupé par la situation, en se basant sur la preuve qu’il a entendue lors du procès.

Le magistrat a ainsi rappelé le droit de manifester, tout en rappelant les conditions de détention difficile qui prévalent à Montréal.

« Mes remarques sont limitées à ce que j’ai vu dans le dossier [ce mercredi] », a toutefois tenu à préciser le juge en ajoutant qu’il ne connaissait autrement pas la personnalité du personnage.

La prochaine audience d’Amelaga Bitondo se tiendra à Joliette, ce vendredi, dans une autre affaire. Selon la défense, les ordonnances de détention pourraient être revues à la lumière de l’acquittement dans le dossier de Montréal.

[image]

C'est le cas de le dire, ce fut un job de cochon ! :D

Il est encore incarcéré parce qu'il a d'autres cas ailleurs mais dans ce cas-ci, la police a très mal fait son job. Par chance qu'il a d'autres dossiers contre lui parce qu'il aurait été libéré sur le champ. :D

Il a compris qu'en fermant sa gueule et laisser parler son avocat, va le tirer d'affaire. Au moins ça de gagner pour lui. Par contre, il est loin de voir la lumière du jour en liberté encore avec ses frasques passées. :evil:

Dédé

:hehehe:

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