Source : La bisbille se poursuit au PLQ: l’entente conclue avec la députée Nichols tourne au vinaigre

GENEVIÈVE LAJOIE
Lundi, 14 novembre 2022 18:19
MISE À JOUR Lundi, 14 novembre 2022 22:50

Rien ne va plus au Parti libéral du Québec. Le nouveau chef intérimaire échoue à trouver un terrain d’entente pour ramener la députée Marie-Claude Nichols au bercail.

Marc Tanguay en avait fait une priorité. Mais après avoir proposé le poste convoité de troisième vice-présidente à l’élue de Vaudreuil, il a dû retirer son offre Lundi soir, devant la menace du député Frantz Benjamin de quitter le caucus libéral.

«Après consultation auprès des membres du caucus et de militants œuvrant dans les instances du parti, il appert qu’une telle option n’est pas viable et ne favoriserait pas la cohésion de l’équipe libérale», a fait valoir le chef intérimaire, dans une déclaration transmise aux médias.

Marie-Claude Nichols avait pourtant accepté le poste, exceptionnellement pour les deux dernières années de son mandat.

Le député Benjamin, qui avait été initialement choisi par Dominique Anglade pour ce siège, aurait hérité du poste pour les deux prochaines années.

Marc Tanguay avait rencontré la députée, dimanche, pour la convaincre de réintégrer l’équipe.

Les deux devaient même se présenter devant les médias pour formaliser l’entente, ce qui donnerait le coup d’envoi du caucus préparatoire de trois jours des députés libéraux en vue de la rentrée parlementaire.

Mais les choses ont tourné au vinaigre. Le député de Viau n’avait visiblement pas été consulté avant que l’offre ne soit faite à Mme Nichols.

Marc Tanguay a donc dû reculer. «Je réitère à Marie-Claude Nichols que la porte du caucus libéral demeure ouverte et que je suis prêt à discuter avec elle des responsabilités parlementaires et de porte-parole qui permettront son retour. Concernant la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale, ma décision est prise, et le poste sera occupé par le député de Viau, Frantz Benjamin, au cours des quatre prochaines années», a-t-il finalement tranché.

Derraji, leader parlementaire

Lundi, le parti a aussi procédé à un léger rebrassage de cartes, en raison du départ de Dominique Anglade.

Marc Tanguay étant devenu chef intérimaire, c’est Monsef Derraji qui hérite de la fonction de leader parlementaire et Virginie Dufour, de celle de leader parlementaire adjointe.

Filomena Rotiroti demeure whip en chef de l’opposition officielle et Enrico Ciccone reste président du caucus.

— Avec la collaboration de Gabriel Côté

- " Il est à moé ce poste tabarnack, on me l'enlèvera pas sinon, je crisse mon camp. "

- " Ben non, tu le gardes ton poste, je l'ai retiré pour que tu restes. "

La médame en question ; - " Si je n'ai pas ce poste, je demeure sur mes positions et fuck-off votre sti de caucus de marde ! "

Fin de transmission !

Ils sont complètement désorganisés dans ce vieux parti politique, Bourrassa peut bien se tourner plusieurs fois dans sa tombe !

Tout ce beau monde veut être chef indien, la soif du pouvoir que ce parti a toujours eu au cours de son existence. Me, my self and i, i'm the chief !

La Dame Glad a fait de son mieux et je suis certain que la plupart de la troupe Libéral, n'ont fait que très peu d'effort, voire même de ne pas avoir l'ambition de cette Dame Glad pour remporter les élections. Ce qui a donné ce résultat, un parti divisé par micro-cellule et une grogne pour favoriser celui qui en ressortira le moins amoché pour devenir chef de ce parti.

♪♫♪ Que c'est triste Venise ! ♪♫♪

Dédé

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