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C'est ça le privé au médical ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, jeudi 24 novembre 2022, 13:51 (il y a 523 jours)

Source : Elle meurt après une chirurgie esthétique dans une clinique privée de Westmount


HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Mercredi, 23 novembre 2022 21:42
MISE À JOUR Mercredi, 23 novembre 2022 21:42

Une chirurgie esthétique a viré au pire cauchemar pour une mère de famille, qui est finalement décédée plusieurs jours après une complication opératoire, à Montréal.

La femme dans la quarantaine s’était fait opérer le 1er novembre dernier, à la clinique privée EspaceMD, à Westmount. Par respect pour ses proches qui vivent des moments difficiles, Le Journal ne révèle pas l’identité de la patiente décédée.

Selon nos informations, la chirurgie impliquait une liposuccion et un transfert de gras vers les seins. Pour une raison qui demeure inconnue, l’état de la femme s’est détérioré pendant l’opération.

À l’arrivée des paramédics, elle n’était pas en arrêt cardiorespiratoire, mais elle « n’allait vraiment pas bien », selon nos sources.

La mère de famille est finalement décédée à l’hôpital général de Montréal, le 13 novembre. La chirurgienne qui l’a opérée est la propriétaire de la clinique, la Dre Sandra McGill.

Cette dernière détient plus de 15 ans d’expérience dans le domaine. Elle a refusé notre demande d’entrevue, mercredi.

«Étant tenus au secret professionnel, nous ne sommes pas autorisés à vous communiquer quelque information que ce soit en lien avec les patients qui ont ou non été traités à notre clinique», a écrit par courriel Stéphanie Garand, directrice de la clinique.

Sur son site, on lit que la clinique est «à l’avant-garde [et] est la plus moderne et la plus avancée sur le plan de la technologie du genre à Montréal».

«Nos installations [...] respectent les normes les plus exigeantes, notamment en matière de sécurité. Vous pouvez donc être certains que votre sécurité et votre confort sont notre priorité absolue», lit-on.

Plusieurs chirurgiens esthétiques contactés par Le Journal sont secoués par ce décès, même si ces opérations comportent toujours des risques.

Souvent, les complications surviennent lors de chirurgies faites à l’étranger, où les normes médicales sont moins strictes. Par ailleurs, cette histoire n’est pas sans rappeler le décès de Micheline Charest (voir plus bas).

Deux risques majeurs

Selon des spécialistes, les deux risques principaux de complications lors d’opérations esthétiques sont les caillots (sang ou gras), et l’anesthésie. Dans plusieurs cas, des chirurgies plastiques peuvent se faire sous sédation localisée.

Or, selon un chirurgien plasticien contacté par Le Journal, plusieurs cas de sédation ont causé des complications en 2022 au Québec. Le médecin est convaincu que cela est lié à l’embauche d’inhalothérapeutes, plutôt que d’anesthésistes (qui sont médecins).

«La seule raison d’avoir un inhalothérapeute, c’est pour payer moins cher, dit-il sous le couvert de l’anonymat. Mais, c’est plus que cow-boy. On met les patients en danger.»

Trop braves

Bien que les inhalothérapeutes aient le droit de faire de la sédation légère ou modérée, dans certaines conditions, les risques sont réels si la situation dégénère (dépression cardiorespiratoire, dose trop forte, etc.).

«Ils deviennent trop braves, ils se prennent pour des anesthésistes», dit le chirurgien, qui s’assure de toujours embaucher un médecin spécialiste.

Le Collège des médecins du Québec a refusé de dire si le syndic se penchera sur ce cas. Mercredi, le Bureau du coroner n’avait pas ouvert d’enquête.

«Nous ferons les vérifications nécessaires afin de déterminer s’il y a lieu qu’un coroner intervienne», a-t-on écrit par courriel.

Ne ratez pas La rencontre de l'heure Dutrizac-Dumont durant l’émission de Philippe-Vincent Foisy, tous les jours 7 h 00, en direct ou en balado sur QUB radio :

D’AUTRES DÉCÈS LORS DE CHIRURGIES ESTHÉTIQUES

Micheline Charest

La cofondatrice de la compagnie de production Cinar est morte à 51 ans, en 2004, après une chirurgie esthétique, à Montréal.

Elle a eu des difficultés respiratoires pendant l’opération, mais l’équipe médicale a tardé avant d’appeler les services d’urgence.

Le coroner a conclu à un «accident évitable».

Valérie Castonguay

La femme de 25 ans est morte en 2008 alors qu’elle subissait une chirurgie de correction du nez, à Montréal.

La jeune patiente avait développé un pneumothorax et était décédée dans les heures suivantes, à l’hôpital.

Le coroner avait blâmé le chirurgien et son équipe, qui n’avaient pas respecté les standards dans la salle de réveil.

[image]

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé

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C'est ça le privé au médical !

par Blake, jeudi 24 novembre 2022, 19:03 (il y a 522 jours) @ Dédé

Source : Elle meurt après une chirurgie esthétique dans une clinique privée de Westmount


HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Mercredi, 23 novembre 2022 21:42
MISE À JOUR Mercredi, 23 novembre 2022 21:42

Une chirurgie esthétique a viré au pire cauchemar pour une mère de famille, qui est finalement décédée plusieurs jours après une complication opératoire, à Montréal.

La femme dans la quarantaine s’était fait opérer le 1er novembre dernier, à la clinique privée EspaceMD, à Westmount. Par respect pour ses proches qui vivent des moments difficiles, Le Journal ne révèle pas l’identité de la patiente décédée.

Selon nos informations, la chirurgie impliquait une liposuccion et un transfert de gras vers les seins. Pour une raison qui demeure inconnue, l’état de la femme s’est détérioré pendant l’opération.

À l’arrivée des paramédics, elle n’était pas en arrêt cardiorespiratoire, mais elle « n’allait vraiment pas bien », selon nos sources.

La mère de famille est finalement décédée à l’hôpital général de Montréal, le 13 novembre. La chirurgienne qui l’a opérée est la propriétaire de la clinique, la Dre Sandra McGill.

Cette dernière détient plus de 15 ans d’expérience dans le domaine. Elle a refusé notre demande d’entrevue, mercredi.

«Étant tenus au secret professionnel, nous ne sommes pas autorisés à vous communiquer quelque information que ce soit en lien avec les patients qui ont ou non été traités à notre clinique», a écrit par courriel Stéphanie Garand, directrice de la clinique.

Sur son site, on lit que la clinique est «à l’avant-garde [et] est la plus moderne et la plus avancée sur le plan de la technologie du genre à Montréal».

«Nos installations [...] respectent les normes les plus exigeantes, notamment en matière de sécurité. Vous pouvez donc être certains que votre sécurité et votre confort sont notre priorité absolue», lit-on.

Plusieurs chirurgiens esthétiques contactés par Le Journal sont secoués par ce décès, même si ces opérations comportent toujours des risques.

Souvent, les complications surviennent lors de chirurgies faites à l’étranger, où les normes médicales sont moins strictes. Par ailleurs, cette histoire n’est pas sans rappeler le décès de Micheline Charest (voir plus bas).

Deux risques majeurs

Selon des spécialistes, les deux risques principaux de complications lors d’opérations esthétiques sont les caillots (sang ou gras), et l’anesthésie. Dans plusieurs cas, des chirurgies plastiques peuvent se faire sous sédation localisée.

Or, selon un chirurgien plasticien contacté par Le Journal, plusieurs cas de sédation ont causé des complications en 2022 au Québec. Le médecin est convaincu que cela est lié à l’embauche d’inhalothérapeutes, plutôt que d’anesthésistes (qui sont médecins).

«La seule raison d’avoir un inhalothérapeute, c’est pour payer moins cher, dit-il sous le couvert de l’anonymat. Mais, c’est plus que cow-boy. On met les patients en danger.»

Trop braves

Bien que les inhalothérapeutes aient le droit de faire de la sédation légère ou modérée, dans certaines conditions, les risques sont réels si la situation dégénère (dépression cardiorespiratoire, dose trop forte, etc.).

«Ils deviennent trop braves, ils se prennent pour des anesthésistes», dit le chirurgien, qui s’assure de toujours embaucher un médecin spécialiste.

Le Collège des médecins du Québec a refusé de dire si le syndic se penchera sur ce cas. Mercredi, le Bureau du coroner n’avait pas ouvert d’enquête.

«Nous ferons les vérifications nécessaires afin de déterminer s’il y a lieu qu’un coroner intervienne», a-t-on écrit par courriel.

Ne ratez pas La rencontre de l'heure Dutrizac-Dumont durant l’émission de Philippe-Vincent Foisy, tous les jours 7 h 00, en direct ou en balado sur QUB radio :

D’AUTRES DÉCÈS LORS DE CHIRURGIES ESTHÉTIQUES

Micheline Charest

La cofondatrice de la compagnie de production Cinar est morte à 51 ans, en 2004, après une chirurgie esthétique, à Montréal.

Elle a eu des difficultés respiratoires pendant l’opération, mais l’équipe médicale a tardé avant d’appeler les services d’urgence.

Le coroner a conclu à un «accident évitable».

Valérie Castonguay

La femme de 25 ans est morte en 2008 alors qu’elle subissait une chirurgie de correction du nez, à Montréal.

La jeune patiente avait développé un pneumothorax et était décédée dans les heures suivantes, à l’hôpital.

Le coroner avait blâmé le chirurgien et son équipe, qui n’avaient pas respecté les standards dans la salle de réveil.

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C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé

Et c'est pas la première fois qui arrive.

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par Dédé ⌂ @, jeudi 24 novembre 2022, 19:57 (il y a 522 jours) @ Blake

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?

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par Blake, jeudi 24 novembre 2022, 20:50 (il y a 522 jours) @ Dédé

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?

Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

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par Dédé ⌂ @, jeudi 24 novembre 2022, 22:38 (il y a 522 jours) @ Blake

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?


Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

__________________

C'est un monde différent entre infirmière et préposé.e au bénéficiaire. Le privé ne donnait qu'un salaire minimum aux préposé.es tandis que le public donnait une différence assez marquée. Évidemment, les infirmières et infirmiers ont plus la cote au privé parce que ça demeure tout de même un emploi précaire à la santé public et pour les attirer au privé, rien de mieux de donner des beaux cocos au chocolat que des biscuits secs sans saveur ! :D

Vu que la CAQ avait promis de privatiser un peu plus la santé à ses débuts lors de son premier mandat, il semble avoir tout fait ( ou rien fait c'est selon ) pour perturber le service de la Santé public afin de promouvoir le service au privé. Ça ne serait pas étonnant que le laxisme de ce gouvernement ait profité au privé qui a tout fait pour planifier plus d'ouvertures de clinique et offrir les cocos aux chocolats aux infirmières et infirmiers. Il ne serait pas étonnant non plus que le service de préposé.e aux bénéficiaires obtienne la même gâterie par le privé pour les attirer à leurs cliniques privées, si ce n'est pas déjà fait évidemment.

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par Blake, vendredi 25 novembre 2022, 00:12 (il y a 522 jours) @ Dédé

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?


Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

__________________

C'est un monde différent entre infirmière et préposé.e au bénéficiaire. Le privé ne donnait qu'un salaire minimum aux préposé.es tandis que le public donnait une différence assez marquée. Évidemment, les infirmières et infirmiers ont plus la cote au privé parce que ça demeure tout de même un emploi précaire à la santé public et pour les attirer au privé, rien de mieux de donner des beaux cocos au chocolat que des biscuits secs sans saveur ! :D

Vu que la CAQ avait promis de privatiser un peu plus la santé à ses débuts lors de son premier mandat, il semble avoir tout fait ( ou rien fait c'est selon ) pour perturber le service de la Santé public afin de promouvoir le service au privé. Ça ne serait pas étonnant que le laxisme de ce gouvernement ait profité au privé qui a tout fait pour planifier plus d'ouvertures de clinique et offrir les cocos aux chocolats aux infirmières et infirmiers. Il ne serait pas étonnant non plus que le service de préposé.e aux bénéficiaires obtienne la même gâterie par le privé pour les attirer à leurs cliniques privées, si ce n'est pas déjà fait évidemment.

Ça ressemble pas mal à ça.

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par Dédé ⌂ @, vendredi 25 novembre 2022, 00:23 (il y a 522 jours) @ Blake

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?


Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

__________________

C'est un monde différent entre infirmière et préposé.e au bénéficiaire. Le privé ne donnait qu'un salaire minimum aux préposé.es tandis que le public donnait une différence assez marquée. Évidemment, les infirmières et infirmiers ont plus la cote au privé parce que ça demeure tout de même un emploi précaire à la santé public et pour les attirer au privé, rien de mieux de donner des beaux cocos au chocolat que des biscuits secs sans saveur ! :D

Vu que la CAQ avait promis de privatiser un peu plus la santé à ses débuts lors de son premier mandat, il semble avoir tout fait ( ou rien fait c'est selon ) pour perturber le service de la Santé public afin de promouvoir le service au privé. Ça ne serait pas étonnant que le laxisme de ce gouvernement ait profité au privé qui a tout fait pour planifier plus d'ouvertures de clinique et offrir les cocos aux chocolats aux infirmières et infirmiers. Il ne serait pas étonnant non plus que le service de préposé.e aux bénéficiaires obtienne la même gâterie par le privé pour les attirer à leurs cliniques privées, si ce n'est pas déjà fait évidemment.


Ça ressemble pas mal à ça.

___________________

Donc, nous avons la même vision de ce qui se trame avec ce gouvernement. :D

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C'est ça le privé au médical !

par Blake, vendredi 25 novembre 2022, 00:57 (il y a 522 jours) @ Dédé

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?


Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

__________________

C'est un monde différent entre infirmière et préposé.e au bénéficiaire. Le privé ne donnait qu'un salaire minimum aux préposé.es tandis que le public donnait une différence assez marquée. Évidemment, les infirmières et infirmiers ont plus la cote au privé parce que ça demeure tout de même un emploi précaire à la santé public et pour les attirer au privé, rien de mieux de donner des beaux cocos au chocolat que des biscuits secs sans saveur ! :D

Vu que la CAQ avait promis de privatiser un peu plus la santé à ses débuts lors de son premier mandat, il semble avoir tout fait ( ou rien fait c'est selon ) pour perturber le service de la Santé public afin de promouvoir le service au privé. Ça ne serait pas étonnant que le laxisme de ce gouvernement ait profité au privé qui a tout fait pour planifier plus d'ouvertures de clinique et offrir les cocos aux chocolats aux infirmières et infirmiers. Il ne serait pas étonnant non plus que le service de préposé.e aux bénéficiaires obtienne la même gâterie par le privé pour les attirer à leurs cliniques privées, si ce n'est pas déjà fait évidemment.


Ça ressemble pas mal à ça.

___________________

Donc, nous avons la même vision de ce qui se trame avec ce gouvernement. :D

Je trouve ça louche leur affaire. Y a pas de place pour opérer des genoux et des hanches au public mais par contre si tu paies 15.000$, il y a de la place au privé dans 2 semaines. Si tu abolis le privé, ça fait pas plus de places pour le public? Ces places au ti-namis du privé ne deviennent pas dispos pour le public?

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C'est ça le privé au médical !

par Dédé ⌂ @, vendredi 25 novembre 2022, 01:57 (il y a 522 jours) @ Blake

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?


Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

__________________

C'est un monde différent entre infirmière et préposé.e au bénéficiaire. Le privé ne donnait qu'un salaire minimum aux préposé.es tandis que le public donnait une différence assez marquée. Évidemment, les infirmières et infirmiers ont plus la cote au privé parce que ça demeure tout de même un emploi précaire à la santé public et pour les attirer au privé, rien de mieux de donner des beaux cocos au chocolat que des biscuits secs sans saveur ! :D

Vu que la CAQ avait promis de privatiser un peu plus la santé à ses débuts lors de son premier mandat, il semble avoir tout fait ( ou rien fait c'est selon ) pour perturber le service de la Santé public afin de promouvoir le service au privé. Ça ne serait pas étonnant que le laxisme de ce gouvernement ait profité au privé qui a tout fait pour planifier plus d'ouvertures de clinique et offrir les cocos aux chocolats aux infirmières et infirmiers. Il ne serait pas étonnant non plus que le service de préposé.e aux bénéficiaires obtienne la même gâterie par le privé pour les attirer à leurs cliniques privées, si ce n'est pas déjà fait évidemment.


Ça ressemble pas mal à ça.

___________________

Donc, nous avons la même vision de ce qui se trame avec ce gouvernement. :D


Je trouve ça louche leur affaire. Y a pas de place pour opérer des genoux et des hanches au public mais par contre si tu paies 15.000$, il y a de la place au privé dans 2 semaines. Si tu abolis le privé, ça fait pas plus de places pour le public? Ces places au ti-namis du privé ne deviennent pas dispos pour le public?

_____________________

Très hasardeux de comprendre leur modus operandi ! :incertain:

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C'est ça le privé au médical !

par Blake, vendredi 25 novembre 2022, 11:50 (il y a 522 jours) @ Dédé

C'est ça qui arrive avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Non mais sans farces, un inhalothérapeute n'est pas un anesthésiste, c'est jouer à la roulette russe de se faire anesthésier par un inhalothérapeute, c'est comme demander à éboueur de conduire le camion et qu'il n'a jamais conduit de camion.

Les gens ont le droit d'avoir une pleine sécurité chirurgicale et peuvent demander à avoir un vrai anesthésiste avant que la chirurgie se fasse. Pas d'anesthésiste, pas de chirurgie, c'est la norme sécuritaire.

Dédé


Et c'est pas la première fois qui arrive.

______________________

C'est ça le pire. Comment se fait-il qu'il y a eu récidive ? Manque de resserrement ou négligence de la part du ministère de la Santé ?


Le Gouvernement mange dans la main du privé et surtout en santé. Tu as juste à voir combien ça coûte les agences privées des infirmières. C'est 3 fois le salaire d'une infirmière dans le système. La solution est simple, tu abolis tout ce qui est de privé en santé. Ceux et celles qui ne veulent pas travailler dans le système publique feront autre chose.

__________________

C'est un monde différent entre infirmière et préposé.e au bénéficiaire. Le privé ne donnait qu'un salaire minimum aux préposé.es tandis que le public donnait une différence assez marquée. Évidemment, les infirmières et infirmiers ont plus la cote au privé parce que ça demeure tout de même un emploi précaire à la santé public et pour les attirer au privé, rien de mieux de donner des beaux cocos au chocolat que des biscuits secs sans saveur ! :D

Vu que la CAQ avait promis de privatiser un peu plus la santé à ses débuts lors de son premier mandat, il semble avoir tout fait ( ou rien fait c'est selon ) pour perturber le service de la Santé public afin de promouvoir le service au privé. Ça ne serait pas étonnant que le laxisme de ce gouvernement ait profité au privé qui a tout fait pour planifier plus d'ouvertures de clinique et offrir les cocos aux chocolats aux infirmières et infirmiers. Il ne serait pas étonnant non plus que le service de préposé.e aux bénéficiaires obtienne la même gâterie par le privé pour les attirer à leurs cliniques privées, si ce n'est pas déjà fait évidemment.


Ça ressemble pas mal à ça.

___________________

Donc, nous avons la même vision de ce qui se trame avec ce gouvernement. :D


Je trouve ça louche leur affaire. Y a pas de place pour opérer des genoux et des hanches au public mais par contre si tu paies 15.000$, il y a de la place au privé dans 2 semaines. Si tu abolis le privé, ça fait pas plus de places pour le public? Ces places au ti-namis du privé ne deviennent pas dispos pour le public?

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Très hasardeux de comprendre leur modus operandi ! :incertain:

C'est très bizarre en effet.

:suspecte:

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