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Trudeau a pris la bonne décision ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, samedi 26 novembre 2022, 07:02 (il y a 517 jours)

Source : «Convoi de la liberté»: Justin Trudeau craignait une flambée de violence


ANNE CAROLINE DESPLANQUES
Vendredi, 25 novembre 2022 11:45
MISE À JOUR Vendredi, 25 novembre 2022 21:39

Le premier ministre Justin Trudeau craignait une flambée de violence durant le convoi de la liberté, en particulier envers les policiers, ce qui a pesé lourd dans sa décision d’invoquer la loi des mesures d’urgence pour ramener la paix.

« Comment j’aurais expliqué à la famille d’un policier tué que je n’avais pas utilisé les outils dont je disposais [pour le protéger] », a déclaré M.Trudeau.

Justin Trudeau a témoigné ce vendredi devant la Commission sur l’État d’urgence, à Ottawa.
Le premier ministre a été le tout dernier témoin entendu devant la Commission sur l’État d’urgence, au terme de six semaines d’audience pour déterminer si évoquer la loi des mesures d’urgence pour en finir avec le « convoi de la liberté » était justifié.

Il a expliqué que le Service canadien du renseignement de sécurité et sa conseillère à la sécurité nationale, Jody Thomas, s’inquiétaient de la sécurité les forces de l’ordre face à des manifestants conseillés et dirigés par d’ex-militaires et d’ex-agents de la GRC. Pour eux, ceux-ci travaillaient à épuiser les ressources policières et à les disperser.

Sous serment, M.Trudeau a mainte fois souligné que sa première motivation était d’assurer la sécurité des Canadiens. Et, à son avis, il n’avait d’autre choix que d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence pour y parvenir..

Confiance ébranlée

« Si j’avais été convaincu que d’autres paliers de gouvernement ou quelconque autre loi au Canada étaient suffisants pour gérer cette urgence, nous n’aurions pas rempli les critères [pour invoquer la loi] », a-t-il expliqué.

Après trois semaines de chaos, les outils extraordinaires de cette loi jamais évoquée auparavant étaient la seule option, selon M.Trudeau, car la police avait échoué à ramener l’ordre avec les outils existants.

La police d’Ottawa affirme qu’un plan était prêt le 13 février, la veille de l’invocation de la loi, et que c’est lui qui a servi à libérer la capitale. Mais le 13, Justin Trudeau n’y croyait plus. Il avait perdu confiance.

« Nous n’arrêtions pas d’entendre qu’il y avait un plan », a-t-il dit. Je recommanderais aux gens de jeter un coup d’œil à ce plan qui n’en était pas un [...] C’était une discussion sur l’utilisation d’un officier de liaison pour essayer de réduire un peu le périmètre [du convoi]. »

Or, pour le premier ministre, l’heure n’était plus aux négociations.

Il a souligné qu’à ce stade, des manifestants utilisaient des enfants comme bouclier humain sur le pont Ambassador et que les résidents d’Ottawa, à bout de nerfs, s’organisaient pour ramener eux-mêmes la paix chez eux, au risque de déclencher de violents affrontements.

Devant M.Trudeau, la salle d’audience sous haute surveillance était comble. Les partisans du convoi cordés épaule contre épaule se retenaient de ne pas réagir de crainte d’être expulsés. On serrait les dents en mâchant frénétiquement de la gomme et en égrainant des chapelets.

Mais le premier ministre est resté ferme jusqu’au bout.

« Je suis absolument serein et convaincu d’avoir fait le bon choix », a-t-il conclu.

[image]

Premièrement, ce n'était plus une manifestation contre les mesures sanitaires mais une manifestation d'anarchistes, qui voulaient renverser le gouvernement en utilisant les coucous qui se sont faits baisés du début à la fin. Lorsqu'il y a d'anciens officiers de police de la GRC et de l'Armée dans l'organigramme de cette manifestation qui ont prêté main-forte aux dirigeants de la manifestation, c'est un signe de sédition pour un renversement du gouvernement, de la pure anarchie.

De plus, lorsque c'est rendu que les manifestants utilisent des enfants comme bouclier de leur zone, il est évident que ces anarchistes étaient prêts à utiliser des vies pour en arriver à leur fin. Sans compter aussi que la grogne des citadins avait haussé leur détermination à tasser eux-mêmes ces pourritures sociales. Le conflit était à des années lumières de se régler et ce mouvement anarchiste ne voulait absolument pas que ça se règle, bien au contraire, ils voulaient le contrôle de la gouvernance du Canada et mettre Trudeau et son équipe en prison.

Vu que les corps policiers n'avaient aucun plan établi et vu la hausse de l'agressivité de ce blocus, le premier-ministre a bien fait d'instaurer cette mesure d'urgence nationale.

Je suis à 100% d'accord avec lui.

Dédé

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Trudeau a pris la bonne décision !

par Blake, samedi 26 novembre 2022, 11:46 (il y a 516 jours) @ Dédé

Source : «Convoi de la liberté»: Justin Trudeau craignait une flambée de violence


ANNE CAROLINE DESPLANQUES
Vendredi, 25 novembre 2022 11:45
MISE À JOUR Vendredi, 25 novembre 2022 21:39

Le premier ministre Justin Trudeau craignait une flambée de violence durant le convoi de la liberté, en particulier envers les policiers, ce qui a pesé lourd dans sa décision d’invoquer la loi des mesures d’urgence pour ramener la paix.

« Comment j’aurais expliqué à la famille d’un policier tué que je n’avais pas utilisé les outils dont je disposais [pour le protéger] », a déclaré M.Trudeau.

Justin Trudeau a témoigné ce vendredi devant la Commission sur l’État d’urgence, à Ottawa.
Le premier ministre a été le tout dernier témoin entendu devant la Commission sur l’État d’urgence, au terme de six semaines d’audience pour déterminer si évoquer la loi des mesures d’urgence pour en finir avec le « convoi de la liberté » était justifié.

Il a expliqué que le Service canadien du renseignement de sécurité et sa conseillère à la sécurité nationale, Jody Thomas, s’inquiétaient de la sécurité les forces de l’ordre face à des manifestants conseillés et dirigés par d’ex-militaires et d’ex-agents de la GRC. Pour eux, ceux-ci travaillaient à épuiser les ressources policières et à les disperser.

Sous serment, M.Trudeau a mainte fois souligné que sa première motivation était d’assurer la sécurité des Canadiens. Et, à son avis, il n’avait d’autre choix que d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence pour y parvenir..

Confiance ébranlée

« Si j’avais été convaincu que d’autres paliers de gouvernement ou quelconque autre loi au Canada étaient suffisants pour gérer cette urgence, nous n’aurions pas rempli les critères [pour invoquer la loi] », a-t-il expliqué.

Après trois semaines de chaos, les outils extraordinaires de cette loi jamais évoquée auparavant étaient la seule option, selon M.Trudeau, car la police avait échoué à ramener l’ordre avec les outils existants.

La police d’Ottawa affirme qu’un plan était prêt le 13 février, la veille de l’invocation de la loi, et que c’est lui qui a servi à libérer la capitale. Mais le 13, Justin Trudeau n’y croyait plus. Il avait perdu confiance.

« Nous n’arrêtions pas d’entendre qu’il y avait un plan », a-t-il dit. Je recommanderais aux gens de jeter un coup d’œil à ce plan qui n’en était pas un [...] C’était une discussion sur l’utilisation d’un officier de liaison pour essayer de réduire un peu le périmètre [du convoi]. »

Or, pour le premier ministre, l’heure n’était plus aux négociations.

Il a souligné qu’à ce stade, des manifestants utilisaient des enfants comme bouclier humain sur le pont Ambassador et que les résidents d’Ottawa, à bout de nerfs, s’organisaient pour ramener eux-mêmes la paix chez eux, au risque de déclencher de violents affrontements.

Devant M.Trudeau, la salle d’audience sous haute surveillance était comble. Les partisans du convoi cordés épaule contre épaule se retenaient de ne pas réagir de crainte d’être expulsés. On serrait les dents en mâchant frénétiquement de la gomme et en égrainant des chapelets.

Mais le premier ministre est resté ferme jusqu’au bout.

« Je suis absolument serein et convaincu d’avoir fait le bon choix », a-t-il conclu.

[image]

Premièrement, ce n'était plus une manifestation contre les mesures sanitaires mais une manifestation d'anarchistes, qui voulaient renverser le gouvernement en utilisant les coucous qui se sont faits baisés du début à la fin. Lorsqu'il y a d'anciens officiers de police de la GRC et de l'Armée dans l'organigramme de cette manifestation qui ont prêté main-forte aux dirigeants de la manifestation, c'est un signe de sédition pour un renversement du gouvernement, de la pure anarchie.

De plus, lorsque c'est rendu que les manifestants utilisent des enfants comme bouclier de leur zone, il est évident que ces anarchistes étaient prêts à utiliser des vies pour en arriver à leur fin. Sans compter aussi que la grogne des citadins avait haussé leur détermination à tasser eux-mêmes ces pourritures sociales. Le conflit était à des années lumières de se régler et ce mouvement anarchiste ne voulait absolument pas que ça se règle, bien au contraire, ils voulaient le contrôle de la gouvernance du Canada et mettre Trudeau et son équipe en prison.

Vu que les corps policiers n'avaient aucun plan établi et vu la hausse de l'agressivité de ce blocus, le premier-ministre a bien fait d'instaurer cette mesure d'urgence nationale.

Je suis à 100% d'accord avec lui.

Dédé

Tout à fait. C'était du terrorisme intérieur. Et la Police d'Ottawa a démontré son incompétence donc Trudeau a très bien fait. Bravo à Trudeau.

Bloquer un pont, pas l'idée du siècle...

par Jéromec, samedi 26 novembre 2022, 18:42 (il y a 516 jours) @ Blake

Bloquer un pont, pas l'idée du siècle... principal lien entre le Canada et les ÉTats Unis, liens essentiel pour l'échange de marchandises essentielles...

Klânnoner 24/7 à en écoeurer tout le monde
Faire des feux illégaux à côté une tanke de diesel
Faire des feux d'artifices illégaux n'importe comment, n'importe quand

Transporter des armes illégales dans les kâlmions

Etc, etc...

T'Avais pas nécessairement besoin de faire les mesures d'urgences, mais kâlisse un moment donné simplement faire appliquer les règlements déjà en place!!!

:boss:

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Commission Rouleau: Trudeau très solide.

par Blake, samedi 26 novembre 2022, 19:19 (il y a 516 jours) @ Dédé
édité par Blake, samedi 26 novembre 2022, 19:50

Un peu comme il l'avait fait à une certaine époque sur un ring de boxe, Trudeau passe encore le KO au phoney CONServateurs de droite.

Extrait :
Le plan des forces de l’ordre le 13 février pour mettre fin au « convoi de la liberté » à Ottawa « n’en était pas un », selon le premier ministre Justin Trudeau. Sa confiance envers la police était ébranlée et il estimait alors que le recours à la Loi sur les mesures d’urgence était la seule solution pour mettre fin aux convois de camions qui s’étaient multipliés un peu partout au pays.

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-11-25/commission-sur-l-etat-d-urgence...

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Commission Rouleau: Trudeau très solide.

par Blake, samedi 26 novembre 2022, 19:29 (il y a 516 jours) @ Blake
édité par Blake, samedi 26 novembre 2022, 19:49

Extrait :
On reproche souvent à Justin Trudeau son passé de professeur d’art dramatique. Cette semaine à la commission Rouleau, c’est un talent qui l’a bien servi.
Il a pris les commandes de la scène et offert une performance forte, tant sur la forme que sur le fond, pour détailler la position de son gouvernement en faveur de l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence (LMU).
Le premier ministre a solidement présenté ses arguments, en utilisant plusieurs mots-clés pour décrire la LMU et la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité.
En gros : le gouvernement avait des « motifs raisonnables » de croire qu’il y avait « une menace de violence dans le but d’atteindre un objectif idéologique, et que les provinces n'avaient pas la capacité ou le pouvoir d'intervenir ».
La réponse du gouvernement était « proportionnelle à la menace », limitée dans sa portée géographique et dans le temps, a dit Justin Trudeau. Le premier ministre pouvait citer par cœur les articles de loi. Visiblement, il avait fait ses devoirs.
Après la comparution de sept ministres à ce qu'on pourrait comparer à un premier acte, en début de semaine, le témoignage de Justin Trudeau était le clou du spectacle. Mais sa bonne performance ne réussit pas complètement à faire oublier qu’il y a eu quelques fausses notes qui n’ont toujours pas été résolues.
---
Ensuite, Justin Trudeau assure qu’il a dû invoquer la LMU en dernier recours parce que les forces policières n’arrivaient pas à faire leur travail. Pourtant, les forces de l’ordre affirment qu’elles avaient un plan prêt le 13 février, la veille de l'application de la LMU. Selon le premier ministre, ce plan était toutefois incomplet et insuffisant.
Or, il faut le croire sur parole. Car ce fameux plan déposé en preuve a été presque complètement caviardé.
À quoi sert une commission d’enquête pour faire la lumière sur les décisions d’un gouvernement si elle n’a pas un accès complet aux documents pertinents?
---
À quoi a servi la commission?
Les révélations faites à la commission ainsi que la justification présentée par le gouvernement n’auront vraisemblablement que peu d’impact dans la sphère publique.
Les Canadiens continuent en grande majorité d’appuyer l’action du gouvernement. Et ceux qui croyaient déjà ce printemps que le gouvernement avait abusé de ses pouvoirs n’ont fort probablement pas changé d’opinion cet automne.
De même, à moins d’une surprise, le rapport Rouleau, prévu pour février prochain, viendra sûrement cristalliser les points de vue déjà existants. Mais ça ne veut pas dire que l’exercice aura été mené en vain.
Un des rôles de la commission est de « déterminer s’il y a lieu d’apporter des modifications à la Loi sur les mesures d'urgence ».
Les témoignages ont mis en exergue le fait que la Loi sur les mesures d’urgence n’est plus adaptée à son époque. Un peu comme l'était la Loi sur les mesures de guerre, qu’elle a remplacée en 1988.
Il y a 36 ans, il n'y avait pas de réseaux sociaux, la désinformation qui alimente souvent l'extrémisme violent motivé par l’idéologie voyageait plus lentement. Les campagnes de sociofinancement et la cryptomonnaie qui ont soutenu le mouvement de février dernier n'existaient pas. L’ordre géopolitique et les menaces externes ont évolué.
À la lumière des témoignages entendus au cours des six dernières semaines, il y a fort à parier que le juge Rouleau voudra se pencher sur la question de la modernisation de la Loi.
Et c’est ce qui risque de devenir l’héritage le plus persistant de cette commission.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1936107/enquete-mesures-urgence-trudeau-manifestat...

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Commission Rouleau: Trudeau très solide.

par Dédé ⌂ @, dimanche 27 novembre 2022, 04:41 (il y a 516 jours) @ Blake

Extrait :
On reproche souvent à Justin Trudeau son passé de professeur d’art dramatique. Cette semaine à la commission Rouleau, c’est un talent qui l’a bien servi.
Il a pris les commandes de la scène et offert une performance forte, tant sur la forme que sur le fond, pour détailler la position de son gouvernement en faveur de l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence (LMU).
Le premier ministre a solidement présenté ses arguments, en utilisant plusieurs mots-clés pour décrire la LMU et la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité.
En gros : le gouvernement avait des « motifs raisonnables » de croire qu’il y avait « une menace de violence dans le but d’atteindre un objectif idéologique, et que les provinces n'avaient pas la capacité ou le pouvoir d'intervenir ».
La réponse du gouvernement était « proportionnelle à la menace », limitée dans sa portée géographique et dans le temps, a dit Justin Trudeau. Le premier ministre pouvait citer par cœur les articles de loi. Visiblement, il avait fait ses devoirs.
Après la comparution de sept ministres à ce qu'on pourrait comparer à un premier acte, en début de semaine, le témoignage de Justin Trudeau était le clou du spectacle. Mais sa bonne performance ne réussit pas complètement à faire oublier qu’il y a eu quelques fausses notes qui n’ont toujours pas été résolues.
---
Ensuite, Justin Trudeau assure qu’il a dû invoquer la LMU en dernier recours parce que les forces policières n’arrivaient pas à faire leur travail. Pourtant, les forces de l’ordre affirment qu’elles avaient un plan prêt le 13 février, la veille de l'application de la LMU. Selon le premier ministre, ce plan était toutefois incomplet et insuffisant.
Or, il faut le croire sur parole. Car ce fameux plan déposé en preuve a été presque complètement caviardé.
À quoi sert une commission d’enquête pour faire la lumière sur les décisions d’un gouvernement si elle n’a pas un accès complet aux documents pertinents?
---
À quoi a servi la commission?
Les révélations faites à la commission ainsi que la justification présentée par le gouvernement n’auront vraisemblablement que peu d’impact dans la sphère publique.
Les Canadiens continuent en grande majorité d’appuyer l’action du gouvernement. Et ceux qui croyaient déjà ce printemps que le gouvernement avait abusé de ses pouvoirs n’ont fort probablement pas changé d’opinion cet automne.
De même, à moins d’une surprise, le rapport Rouleau, prévu pour février prochain, viendra sûrement cristalliser les points de vue déjà existants. Mais ça ne veut pas dire que l’exercice aura été mené en vain.
Un des rôles de la commission est de « déterminer s’il y a lieu d’apporter des modifications à la Loi sur les mesures d'urgence ».
Les témoignages ont mis en exergue le fait que la Loi sur les mesures d’urgence n’est plus adaptée à son époque. Un peu comme l'était la Loi sur les mesures de guerre, qu’elle a remplacée en 1988.
Il y a 36 ans, il n'y avait pas de réseaux sociaux, la désinformation qui alimente souvent l'extrémisme violent motivé par l’idéologie voyageait plus lentement. Les campagnes de sociofinancement et la cryptomonnaie qui ont soutenu le mouvement de février dernier n'existaient pas. L’ordre géopolitique et les menaces externes ont évolué.
À la lumière des témoignages entendus au cours des six dernières semaines, il y a fort à parier que le juge Rouleau voudra se pencher sur la question de la modernisation de la Loi.
Et c’est ce qui risque de devenir l’héritage le plus persistant de cette commission.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1936107/enquete-mesures-urgence-trudeau-manifestat...

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____________________

C'est exactement à ceci que je pensais lorsque la commission Rouleau s'est mise en branle. Depuis 1988 que les mesures d'urgence ont été signées et elle comporte encore des lacunes vu que l'époque actuelle est beaucoup plus diversifiée concernant les moyens de la contourner.

C'est commission permettra de rajuster le contenu de cette loi des mesures d'urgence.

Trudeau a été solide devant la commission et je l'appuierai lors de la prochaine élection fédérale, c'est la meilleure tête de toute façon.

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Commission Rouleau: Trudeau très solide.

par Blake, dimanche 27 novembre 2022, 11:25 (il y a 515 jours) @ Dédé

Extrait :
On reproche souvent à Justin Trudeau son passé de professeur d’art dramatique. Cette semaine à la commission Rouleau, c’est un talent qui l’a bien servi.
Il a pris les commandes de la scène et offert une performance forte, tant sur la forme que sur le fond, pour détailler la position de son gouvernement en faveur de l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence (LMU).
Le premier ministre a solidement présenté ses arguments, en utilisant plusieurs mots-clés pour décrire la LMU et la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité.
En gros : le gouvernement avait des « motifs raisonnables » de croire qu’il y avait « une menace de violence dans le but d’atteindre un objectif idéologique, et que les provinces n'avaient pas la capacité ou le pouvoir d'intervenir ».
La réponse du gouvernement était « proportionnelle à la menace », limitée dans sa portée géographique et dans le temps, a dit Justin Trudeau. Le premier ministre pouvait citer par cœur les articles de loi. Visiblement, il avait fait ses devoirs.
Après la comparution de sept ministres à ce qu'on pourrait comparer à un premier acte, en début de semaine, le témoignage de Justin Trudeau était le clou du spectacle. Mais sa bonne performance ne réussit pas complètement à faire oublier qu’il y a eu quelques fausses notes qui n’ont toujours pas été résolues.
---
Ensuite, Justin Trudeau assure qu’il a dû invoquer la LMU en dernier recours parce que les forces policières n’arrivaient pas à faire leur travail. Pourtant, les forces de l’ordre affirment qu’elles avaient un plan prêt le 13 février, la veille de l'application de la LMU. Selon le premier ministre, ce plan était toutefois incomplet et insuffisant.
Or, il faut le croire sur parole. Car ce fameux plan déposé en preuve a été presque complètement caviardé.
À quoi sert une commission d’enquête pour faire la lumière sur les décisions d’un gouvernement si elle n’a pas un accès complet aux documents pertinents?
---
À quoi a servi la commission?
Les révélations faites à la commission ainsi que la justification présentée par le gouvernement n’auront vraisemblablement que peu d’impact dans la sphère publique.
Les Canadiens continuent en grande majorité d’appuyer l’action du gouvernement. Et ceux qui croyaient déjà ce printemps que le gouvernement avait abusé de ses pouvoirs n’ont fort probablement pas changé d’opinion cet automne.
De même, à moins d’une surprise, le rapport Rouleau, prévu pour février prochain, viendra sûrement cristalliser les points de vue déjà existants. Mais ça ne veut pas dire que l’exercice aura été mené en vain.
Un des rôles de la commission est de « déterminer s’il y a lieu d’apporter des modifications à la Loi sur les mesures d'urgence ».
Les témoignages ont mis en exergue le fait que la Loi sur les mesures d’urgence n’est plus adaptée à son époque. Un peu comme l'était la Loi sur les mesures de guerre, qu’elle a remplacée en 1988.
Il y a 36 ans, il n'y avait pas de réseaux sociaux, la désinformation qui alimente souvent l'extrémisme violent motivé par l’idéologie voyageait plus lentement. Les campagnes de sociofinancement et la cryptomonnaie qui ont soutenu le mouvement de février dernier n'existaient pas. L’ordre géopolitique et les menaces externes ont évolué.
À la lumière des témoignages entendus au cours des six dernières semaines, il y a fort à parier que le juge Rouleau voudra se pencher sur la question de la modernisation de la Loi.
Et c’est ce qui risque de devenir l’héritage le plus persistant de cette commission.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1936107/enquete-mesures-urgence-trudeau-manifestat...

[image]

____________________

C'est exactement à ceci que je pensais lorsque la commission Rouleau s'est mise en branle. Depuis 1988 que les mesures d'urgence ont été signées et elle comporte encore des lacunes vu que l'époque actuelle est beaucoup plus diversifiée concernant les moyens de la contourner.

C'est commission permettra de rajuster le contenu de cette loi des mesures d'urgence.

Trudeau a été solide devant la commission et je l'appuierai lors de la prochaine élection fédérale, c'est la meilleure tête de toute façon.

En effet, étant donné l'époque, cette loi a besoin d'ajustement pour être utilisée face à des situations comme Ottawa. Je pense qu'on sous-estime souvent Trudeau mais il a prouvé à plusieurs fois qu'il peut se tenir debout et être solide face certaines têtes brûlées. Il est loin d'être parfait mais étant donné son opposition, il est le seul à pouvoir être pouvoir et le meilleur parmi ceux qui sont là en ce moment.

Trudeau Van Gogh

par Jéromec, dimanche 27 novembre 2022, 09:49 (il y a 515 jours) @ Dédé

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C'est juste pour rigoler...

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