Élever des enfants c'est devenus de plus en plus une tâche ardues, la pandémie à accéléré une tendance...

même enseigner au Cégep ou à l'université c'Est devenu plus dur qu'auparavant... générations Ifun...

https://www.985fm.ca/audio/539811/les-educatrices-sont-dans-un-etat-tres-difficile-sami...

«Les éducatrices sont dans un état très difficile» -Samir Alahmad

Certes, la tragédie à la garderie Sainte-Rose de Laval a ébranlé tout le Québec. Mais, le réseau des garderies, lui, est complètement atterré. Et que dire des gens qui travaillent dans le centre où s'est déroulé la tragédie?

Les employés de l’établissement sont sous le choc, à l’instar des membres de la direction qui tentent du mieux possible de relocaliser les enfants dans d’autres installations…

Écoutez Samir Alahmad, président de l’Association des garderies privées du Québec.

Il possède deux garderies privées à Laval, dont l’une est située à un kilomètre de l’endroit où le drame s’est produit, mercredi matin.

«Les éducatrices sont presque à terre. Il y a beaucoup d’émotions. Quant à la propriétaire de la garderie Sainte-Rose, elle refuse de parler. Il y a comme un mur devant elle. Chose certaine, les éducatrices sont dans un état très difficile. Jeudi après-midi, il y a eu une rencontre offerte par le CISSS de Laval pour parler de la suite des choses. Certaines personnes ont commencé à parler [de la tragédie et de ce qu’elles ressentent]. Certaines éducatrices sont plus affectées que d’autres. Ce sont des enfants de 4 ou 5 ans qui ont été directement touchés par l'attaque [de l'autobus]. Ces enfants ont passé pas mal toutes les étapes de la garderie. Évidemment, toutes les éducatrices doivent les connaître…»

Samir Alahmad

Source : Battue par des élèves à deux reprises, une technicienne en service de garde quitte sa carrière

DENIS THERRIAULT
Vendredi, 10 février 2023 00:00
MISE À JOUR Vendredi, 10 février 2023 00:00

Une technicienne en service de garde qui a été attaquée deux fois par des élèves en moins de quatre ans a décidé de mettre un terme à sa carrière de 36 ans au privé et en milieu scolaire.

La première agression s’est produite en janvier 2018, dans la cour de l’école où elle travaillait.

Cette technicienne en service de garde cessera de travailler dans les écoles dans les prochaines semaines.

Nathalie Hébert a alors reçu un solide coup de poing à l’œil de la part d’un jeune de sixième année.

Nathalie Hébert souffre de stress post-traumatique après avoir vécu deux agressions en trois ans. La première l’a laissée avec un décollement de la rétine.
Elle est intervenue parce que l’élève était turbulent dans la cour.

Il l’a frappée alors qu’elle relevait sa capuche pour voir son visage et lui parler.

La femme a eu un décollement de la rétine de l’œil, une commotion cérébrale et des épisodes de perte de mémoire, ce qui a nécessité un arrêt de travail de huit mois.

Antécédents non connus

Elle affirme que la direction de l’école ne l’avait pas avisée que l’élève avait de nombreux antécédents d’agressivité envers le personnel.

«Il a frappé et mordu plusieurs adultes à l’école durant tout son primaire. Il a lancé des chaises en classe. Il s’en prenait à d’autres élèves. C’était fréquent. On ne m’a pas avertie du danger», déplore celle qui s’occupe des enfants quand ils ne sont pas en classe.

En septembre 2021, alors qu’elle aidait des collègues à maîtriser une élève de maternelle en crise, elle a été rouée de coups.

Choc nerveux

En plus de blessures aux bras et au visage, Nathalie Hébert a eu un violent choc nerveux.

La seconde agression l’a laissée avec des lacérations sur les avant-bras.
Elle s’est retrouvée à nouveau en arrêt de travail, cette fois pour un an.

La jeune fille qui l’a frappée est atteinte du trouble du spectre de l’autisme. Elle avait connu plusieurs crises intenses en maternelle quatre ans, selon la technicienne.

«Lorsqu’elle est arrivée à la maternelle avec nous en septembre, personne ne nous a informés de cette problématique. L’incident s’est produit alors que la direction de l’école tentait d’avoir des budgets pour l’encadrer avec des éducateurs. C’est un cas trop lourd pour une école régulière.»

Deux semaines et c’est fini

«Je me sens maintenant incapable d’intervenir auprès des jeunes en crise. J’ai des palpitations. Je gèle si je dois m’adresser à un groupe d’une dizaine d’élèves. Je ne suis plus à l’aise. Je ne vois plus comment bien faire mon travail», dit-elle.

C’est triste de finir sa carrière comme ça, laisse-t-elle tomber.

Deux fois, cette technicienne aurait pu éviter ces agressions mais le manque de ressource pour les élèves qui ont besoins des enseignements spécifiques et un encadrement plus serré donne ce résultat. Drainville dira certainement, au lieu de s'enlever le pouce dans le cul et de participer sur twitter en échangeant en anglais, que c'est la faute des Libéraux.

Il y en a combien de ces technicien.nes qui ont subi le même sort mais qu'ils.elles ont tenu le silence ? J'imagine que cet évènement est uniquement une pointe d'un iceberg. Ça ne doit pas être bien rose.

En plus, l'article dénonce que c'est ainsi depuis la pandémie. Joualvert qu'elle a le dos large cette pandémie. Yo les pogos, ça existe depuis la première école. Venez pas me faire chier avec la pandémie !

Dédé

À Drainville d'agir.