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Cette étude n’a pas dit que les masques ne fonctionnent pas (Forum)

par Blake, lundi 10 avril 2023, 12:12 (il y a 399 jours)

Non, cette étude n’a pas dit que les masques ne fonctionnent pas.

Pour un scientifique, il y a une énorme différence entre la phrase « les masques ne fonctionnent pas » et la phrase « les données disponibles ne permettent pas de trancher sur l’efficacité des masques ». Le Détecteur de rumeurs constate que la distinction n’est pas claire pour tout le monde.

La confusion entre les deux phrases est telle que le groupe Cochrane, qui a publié le 30 janvier une étude qui a beaucoup fait jaser, a jugé bon de publier une précision le 10 mars:

« Plusieurs commentateurs ont affirmé qu’une revue Cochrane récemment mise à jour montrerait que les « masques ne fonctionnent pas », ce qui est une interprétation inexacte et trompeuse. »

La publication en question est une revue de la littérature scientifique, et Cochrane (anciennement la « Collaboration Cochrane ») est un organisme britannique à but non lucratif qui a été formé précisément dans le but de publier des synthèses de la littérature scientifique. Cette publication du 30 janvier était consacrée à l’efficacité des « interventions physiques » (pas juste les masques) pour réduire l’incidence des « virus respiratoires » (la majorité des études ont été réalisées pendant les saisons de grippe, dont plusieurs pendant l’épidémie de H1N1 de 2009). C’était la sixième d’une série consacrée à ce thème depuis 2006.

Les auteurs ont cette fois analysé 78 études publiées au cours des deux dernières décennies. Et sans surprise, l’une des conclusions est qu’il est très difficile de distinguer l’efficacité du masque de l’efficacité des autres mesures sanitaires, surtout quand elles sont appliquées simultanément.

Comme l’explique la rédactrice en chef de la « Bibliothèque Cochrane », Karla Soares-Weiser, dans sa mise au point du 10 mars: compte tenu des limites des preuves présentées, « la revue n’est pas capable de se prononcer sur la question ».

Les limites des mesures sur le masque
De quelles limites parle-t-on? D’une part, sur les 78 études, seulement 10 se concentrent principalement sur ce qui se passe lorsque des gens portent un masque par rapport à lorsqu’ils n’en portent pas. Cinq autres ont comparé l’efficacité de différents types de masques, spécialement chez les travailleurs de la santé.

On peut tout au plus signaler que parmi les 10 études qui se sont surtout concentrées sur les masques, les deux réalisées pendant la pandémie de COVID-19 ont conclu à leur efficacité.

D’autre part, même lorsqu’on compare des groupes qui portent des masques avec des groupes qui n’en portent pas, il est très difficile, voire impossible, de savoir s’ils le portent tout le temps ou s’ils le portent adéquatement.

À titre d’exemple, une des études, publiée en 2012, portait sur des étudiants vivant dans des résidences universitaires; on avait demandé à une partie d’entre eux de porter un masque au moins six heures par jour pendant qu’ils étaient dans les résidences. L’étude a été effectuée pendant la saison de grippe. Les chercheurs n’ont pas trouvé de différence « significative » dans le taux d’infection, mais notent que les étudiants allaient aussi en classe ou dans des événements sociaux, alors qu’ils ne portaient pas nécessairement de masque.

Observant plus largement les neuf autres études portant principalement sur le port du masque, le site Health Feedback notait le 1er février dernier que le fait de donner des masques à des gens ne garantit pas qu’ils vont les porter. « La plupart des études ne mesurent pas le respect du port du masque. »

Bref, tout au plus pourrait-on dire que la revue Cochrane a examiné l’efficacité des efforts visant à encourager le port du masque, mais sans vérifier si ces efforts ont fait une différence.

Une des études citées, et réalisée pendant la pandémie celle-là, a franchi cette étape supplémentaire: réalisée au Bangladesh, elle a consisté à distribuer des masques dans plusieurs villages éloignés, à donner de l’information aux dirigeants locaux, puis à comparer si cela se traduisait par une hausse du port du masque par rapport aux endroits où une telle distribution n’avait pas eu lieu. Le port du masque serait passé de 13 à 42% dans les premiers villages, et les chercheurs ont noté un taux d’infection moins élevé.

Pour vraiment évaluer l’efficacité du port du masque, il faudrait donc davantage d’études qui comparent des groupes de gens qui ont accès aux masques pendant une épidémie avec des groupes qui n’y ont pas accès. Mais il serait moralement douteux de refuser à une partie de la population l’accès à une mesure sanitaire.

Dans un survol plus sommaire de la littérature, en 2021, deux chercheurs américains affirmaient que les bénéfices pour la « communauté » augmenteraient avec le nombre de gens qui portent un masque. Il faut savoir que la pandémie a fourni plusieurs opportunités de comparer les taux d’infection par pays ou par région avec les périodes où le port du masque était obligatoire. Mais encore là, cette obligation s’accompagnait souvent d’autres mesures sanitaires, comme les restrictions sur les déplacements ou l’accès aux lieux publics.

La revue Cochrane elle-même concluait le 30 janvier par un appel à ce qu’il y ait davantage d’études à grande échelle comparant l’efficacité de ces diverses mesures sanitaires, « ainsi que l’impact de l’adhésion sur l’efficacité ». Une information qui pourrait s’avérer utile lors de la prochaine pandémie.

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2023/03/16/non-cette-etude-...

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Cette étude n’a pas dit que les masques ne fonctionnent pas

par Dédé ⌂ @, lundi 10 avril 2023, 17:33 (il y a 399 jours) @ Blake

Non, cette étude n’a pas dit que les masques ne fonctionnent pas.

Pour un scientifique, il y a une énorme différence entre la phrase « les masques ne fonctionnent pas » et la phrase « les données disponibles ne permettent pas de trancher sur l’efficacité des masques ». Le Détecteur de rumeurs constate que la distinction n’est pas claire pour tout le monde.

La confusion entre les deux phrases est telle que le groupe Cochrane, qui a publié le 30 janvier une étude qui a beaucoup fait jaser, a jugé bon de publier une précision le 10 mars:

« Plusieurs commentateurs ont affirmé qu’une revue Cochrane récemment mise à jour montrerait que les « masques ne fonctionnent pas », ce qui est une interprétation inexacte et trompeuse. »

La publication en question est une revue de la littérature scientifique, et Cochrane (anciennement la « Collaboration Cochrane ») est un organisme britannique à but non lucratif qui a été formé précisément dans le but de publier des synthèses de la littérature scientifique. Cette publication du 30 janvier était consacrée à l’efficacité des « interventions physiques » (pas juste les masques) pour réduire l’incidence des « virus respiratoires » (la majorité des études ont été réalisées pendant les saisons de grippe, dont plusieurs pendant l’épidémie de H1N1 de 2009). C’était la sixième d’une série consacrée à ce thème depuis 2006.

Les auteurs ont cette fois analysé 78 études publiées au cours des deux dernières décennies. Et sans surprise, l’une des conclusions est qu’il est très difficile de distinguer l’efficacité du masque de l’efficacité des autres mesures sanitaires, surtout quand elles sont appliquées simultanément.

Comme l’explique la rédactrice en chef de la « Bibliothèque Cochrane », Karla Soares-Weiser, dans sa mise au point du 10 mars: compte tenu des limites des preuves présentées, « la revue n’est pas capable de se prononcer sur la question ».

Les limites des mesures sur le masque
De quelles limites parle-t-on? D’une part, sur les 78 études, seulement 10 se concentrent principalement sur ce qui se passe lorsque des gens portent un masque par rapport à lorsqu’ils n’en portent pas. Cinq autres ont comparé l’efficacité de différents types de masques, spécialement chez les travailleurs de la santé.

On peut tout au plus signaler que parmi les 10 études qui se sont surtout concentrées sur les masques, les deux réalisées pendant la pandémie de COVID-19 ont conclu à leur efficacité.

D’autre part, même lorsqu’on compare des groupes qui portent des masques avec des groupes qui n’en portent pas, il est très difficile, voire impossible, de savoir s’ils le portent tout le temps ou s’ils le portent adéquatement.

À titre d’exemple, une des études, publiée en 2012, portait sur des étudiants vivant dans des résidences universitaires; on avait demandé à une partie d’entre eux de porter un masque au moins six heures par jour pendant qu’ils étaient dans les résidences. L’étude a été effectuée pendant la saison de grippe. Les chercheurs n’ont pas trouvé de différence « significative » dans le taux d’infection, mais notent que les étudiants allaient aussi en classe ou dans des événements sociaux, alors qu’ils ne portaient pas nécessairement de masque.

Observant plus largement les neuf autres études portant principalement sur le port du masque, le site Health Feedback notait le 1er février dernier que le fait de donner des masques à des gens ne garantit pas qu’ils vont les porter. « La plupart des études ne mesurent pas le respect du port du masque. »

Bref, tout au plus pourrait-on dire que la revue Cochrane a examiné l’efficacité des efforts visant à encourager le port du masque, mais sans vérifier si ces efforts ont fait une différence.

Une des études citées, et réalisée pendant la pandémie celle-là, a franchi cette étape supplémentaire: réalisée au Bangladesh, elle a consisté à distribuer des masques dans plusieurs villages éloignés, à donner de l’information aux dirigeants locaux, puis à comparer si cela se traduisait par une hausse du port du masque par rapport aux endroits où une telle distribution n’avait pas eu lieu. Le port du masque serait passé de 13 à 42% dans les premiers villages, et les chercheurs ont noté un taux d’infection moins élevé.

Pour vraiment évaluer l’efficacité du port du masque, il faudrait donc davantage d’études qui comparent des groupes de gens qui ont accès aux masques pendant une épidémie avec des groupes qui n’y ont pas accès. Mais il serait moralement douteux de refuser à une partie de la population l’accès à une mesure sanitaire.

Dans un survol plus sommaire de la littérature, en 2021, deux chercheurs américains affirmaient que les bénéfices pour la « communauté » augmenteraient avec le nombre de gens qui portent un masque. Il faut savoir que la pandémie a fourni plusieurs opportunités de comparer les taux d’infection par pays ou par région avec les périodes où le port du masque était obligatoire. Mais encore là, cette obligation s’accompagnait souvent d’autres mesures sanitaires, comme les restrictions sur les déplacements ou l’accès aux lieux publics.

La revue Cochrane elle-même concluait le 30 janvier par un appel à ce qu’il y ait davantage d’études à grande échelle comparant l’efficacité de ces diverses mesures sanitaires, « ainsi que l’impact de l’adhésion sur l’efficacité ». Une information qui pourrait s’avérer utile lors de la prochaine pandémie.

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2023/03/16/non-cette-etude-...

_________________________

Lors de la pandémie et le port du masque obligatoire, au plus fort de la pandémie, les souches virales normales endémiques, ont pratiquement diminué durant la dite saison grippale, voire même presque inexistantes.

Donc en général, le port du masque avec les mesures sanitaires établies, ont permis à la vaccination de faire son court normal afin de réduire la propagation virale de la Covid-19.

Mais ça, n'essayez même pas de convaincre les coucous, ils vous diront le contraire avec leur théorie loufoque que les masques portaient des nanoparticules hyper-dangereuses pour la santé des gens et que cela créait l'apoplexie !

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Cette étude n’a pas dit que les masques ne fonctionnent pas

par Blake, lundi 10 avril 2023, 19:40 (il y a 399 jours) @ Dédé

Non, cette étude n’a pas dit que les masques ne fonctionnent pas.

Pour un scientifique, il y a une énorme différence entre la phrase « les masques ne fonctionnent pas » et la phrase « les données disponibles ne permettent pas de trancher sur l’efficacité des masques ». Le Détecteur de rumeurs constate que la distinction n’est pas claire pour tout le monde.

La confusion entre les deux phrases est telle que le groupe Cochrane, qui a publié le 30 janvier une étude qui a beaucoup fait jaser, a jugé bon de publier une précision le 10 mars:

« Plusieurs commentateurs ont affirmé qu’une revue Cochrane récemment mise à jour montrerait que les « masques ne fonctionnent pas », ce qui est une interprétation inexacte et trompeuse. »

La publication en question est une revue de la littérature scientifique, et Cochrane (anciennement la « Collaboration Cochrane ») est un organisme britannique à but non lucratif qui a été formé précisément dans le but de publier des synthèses de la littérature scientifique. Cette publication du 30 janvier était consacrée à l’efficacité des « interventions physiques » (pas juste les masques) pour réduire l’incidence des « virus respiratoires » (la majorité des études ont été réalisées pendant les saisons de grippe, dont plusieurs pendant l’épidémie de H1N1 de 2009). C’était la sixième d’une série consacrée à ce thème depuis 2006.

Les auteurs ont cette fois analysé 78 études publiées au cours des deux dernières décennies. Et sans surprise, l’une des conclusions est qu’il est très difficile de distinguer l’efficacité du masque de l’efficacité des autres mesures sanitaires, surtout quand elles sont appliquées simultanément.

Comme l’explique la rédactrice en chef de la « Bibliothèque Cochrane », Karla Soares-Weiser, dans sa mise au point du 10 mars: compte tenu des limites des preuves présentées, « la revue n’est pas capable de se prononcer sur la question ».

Les limites des mesures sur le masque
De quelles limites parle-t-on? D’une part, sur les 78 études, seulement 10 se concentrent principalement sur ce qui se passe lorsque des gens portent un masque par rapport à lorsqu’ils n’en portent pas. Cinq autres ont comparé l’efficacité de différents types de masques, spécialement chez les travailleurs de la santé.

On peut tout au plus signaler que parmi les 10 études qui se sont surtout concentrées sur les masques, les deux réalisées pendant la pandémie de COVID-19 ont conclu à leur efficacité.

D’autre part, même lorsqu’on compare des groupes qui portent des masques avec des groupes qui n’en portent pas, il est très difficile, voire impossible, de savoir s’ils le portent tout le temps ou s’ils le portent adéquatement.

À titre d’exemple, une des études, publiée en 2012, portait sur des étudiants vivant dans des résidences universitaires; on avait demandé à une partie d’entre eux de porter un masque au moins six heures par jour pendant qu’ils étaient dans les résidences. L’étude a été effectuée pendant la saison de grippe. Les chercheurs n’ont pas trouvé de différence « significative » dans le taux d’infection, mais notent que les étudiants allaient aussi en classe ou dans des événements sociaux, alors qu’ils ne portaient pas nécessairement de masque.

Observant plus largement les neuf autres études portant principalement sur le port du masque, le site Health Feedback notait le 1er février dernier que le fait de donner des masques à des gens ne garantit pas qu’ils vont les porter. « La plupart des études ne mesurent pas le respect du port du masque. »

Bref, tout au plus pourrait-on dire que la revue Cochrane a examiné l’efficacité des efforts visant à encourager le port du masque, mais sans vérifier si ces efforts ont fait une différence.

Une des études citées, et réalisée pendant la pandémie celle-là, a franchi cette étape supplémentaire: réalisée au Bangladesh, elle a consisté à distribuer des masques dans plusieurs villages éloignés, à donner de l’information aux dirigeants locaux, puis à comparer si cela se traduisait par une hausse du port du masque par rapport aux endroits où une telle distribution n’avait pas eu lieu. Le port du masque serait passé de 13 à 42% dans les premiers villages, et les chercheurs ont noté un taux d’infection moins élevé.

Pour vraiment évaluer l’efficacité du port du masque, il faudrait donc davantage d’études qui comparent des groupes de gens qui ont accès aux masques pendant une épidémie avec des groupes qui n’y ont pas accès. Mais il serait moralement douteux de refuser à une partie de la population l’accès à une mesure sanitaire.

Dans un survol plus sommaire de la littérature, en 2021, deux chercheurs américains affirmaient que les bénéfices pour la « communauté » augmenteraient avec le nombre de gens qui portent un masque. Il faut savoir que la pandémie a fourni plusieurs opportunités de comparer les taux d’infection par pays ou par région avec les périodes où le port du masque était obligatoire. Mais encore là, cette obligation s’accompagnait souvent d’autres mesures sanitaires, comme les restrictions sur les déplacements ou l’accès aux lieux publics.

La revue Cochrane elle-même concluait le 30 janvier par un appel à ce qu’il y ait davantage d’études à grande échelle comparant l’efficacité de ces diverses mesures sanitaires, « ainsi que l’impact de l’adhésion sur l’efficacité ». Une information qui pourrait s’avérer utile lors de la prochaine pandémie.

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2023/03/16/non-cette-etude-...

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Lors de la pandémie et le port du masque obligatoire, au plus fort de la pandémie, les souches virales normales endémiques, ont pratiquement diminué durant la dite saison grippale, voire même presque inexistantes.

Donc en général, le port du masque avec les mesures sanitaires établies, ont permis à la vaccination de faire son court normal afin de réduire la propagation virale de la Covid-19.

Mais ça, n'essayez même pas de convaincre les coucous, ils vous diront le contraire avec leur théorie loufoque que les masques portaient des nanoparticules hyper-dangereuses pour la santé des gens et que cela créait l'apoplexie !

Et pourtant, plein de gens me disent que lorsqu'ils portaient le masque , aucun rhume et aucune grippe en 2 ans. Et cet hiver, ce ne fut pas du tout le cas sans le masque.

Les masques....

par Jéromec, lundi 10 avril 2023, 18:49 (il y a 399 jours) @ Blake

il y a toute une différence entre des masques n95 et des masques bleus marde dolloramarde laissé dans le fond du char, taponné plusieurs fois n'importe quoi...

Et... bon, je ne veux pas relancer le débat, mais des bons masques fait toute la différence avec les masques dolloramarde vraiment pas conçu pour filtrer quoi que ce soit... surtout pas les microbes...

ben la preuve que ça pas marché les éclosions quand même dans les écoles...

Mais bon.. c'est du passé....

Masques de protection respiratoire filtrants (MPRF) : désign

par Jéromec, lundi 10 avril 2023, 18:56 (il y a 399 jours) @ Jéromec

Dans tout ces débats de marde sur les masques......

si on avait obligé de mettre des masques qui ont de l'allure au lieu de la scrap bleu poudre, dolloramarde, jamais que j'aurais chialé....

Ben non au Québec, on nivèle par le bas.... imposons donc les masques bleus mardes... au lieu des n95.....
TK c'est de l'histoire ancienne... avec la kave de mairesse de Montréal qui était la première à oublier de le mettre... mais pas à l'imposer...

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/covid19-indus...

Masques de protection respiratoire filtrants (MPRF) : désignation N95

Le 22 février 2023, Santé Canada a adopté le Règlement modifiant le règlement sur les instruments médicaux (Arrêté d'urgence n° 3 concernant l'importation et la vente d'instruments médicaux utilisés à l'égard de la COVID-19). Ce Règlement accélère l'accès aux instruments médicaux contre la COVID-19 pour des besoins urgents en matière de santé publique au Canada. Il permet également de continuer à importer et à vendre des instruments médicaux contre la COVID-19 autorisés en vertu de l'arrêté d'urgence. Santé Canada mettra bientôt à jour le contenu de cette page. Pour en savoir plus, veuillez consulter l'avis sur les Modifications du Règlement sur les instruments médicaux pour poursuivre l'importation et la vente d'instruments médicaux contre la COVID-19 et les lignes directrices sur les Instruments médicaux pour les utilisations contre la COVID-19.

Sur cette page
Respirateurs N95 certifiés par le NIOSH et types de respirateurs semblables au Canada
Certification du NIOSH
Respirateurs canadiens
Normes canadiennes et internationales se comparant à celles du NIOSH
Respirateurs N95 certifiés par le NIOSH et types de respirateurs semblables au Canada
Au Canada, la majorité de la population connaît les respirateurs portant la désignation N95 du National Institute of Occupational Safety and Health (NIOSH) des États-Unis. Le NIOSH est chargé de :

fixer les normes de santé et sécurité au travail des États-Unis
certifier les produits en fonction de ces normes, qui découlent du règlement 42 CFR 84 des États-Unis
Le respirateur N95 certifié par le NIOSH est l’un de ces produits. Le terme « N95 » désigne 2 aspects :

le « N » indique que le respirateur ne résiste pas à l’huile
le « 95 » se rapporte à l’efficacité de filtration du respirateur, c’est-à-dire qu’au moins 95 % des particules sont filtrées
Il y a aussi les désignations « R » et « P », qui correspondent respectivement à « quelque peu résistant à l’huile » et « fortement résistant à l’huile ».

Les respirateurs N95 certifiés par le NIOSH sont :

vendus au Canada depuis plusieurs années
utilisés au Canada principalement en raison de leur qualité reconnue
La pandémie de COVID-19 a augmenté le nombre de couvre-visages et de respirateurs offerts sur le marché canadien. À cause de l’augmentation du nombre de fabricants, certains de ceux-ci utilisent le terme « N95 » seul ou comme nom de produit même si l’instrument n’est pas certifié par le NIOSH, ce qui prête à confusion. Les respirateurs qui sont vendus uniquement sous le nom « N95 » n’ont pas été certifiés par le NIOSH.

Santé Canada exige que les MPRF (par exemple, les respirateurs N95, KN95, 95PFE ou CA-N95) :

portent une étiquette indiquant la norme de rendement avec la désignation correspondante (par exemple, CA-N95 ou 95PFE, N95 ou KN95)
respectent tous les aspects de la norme de rendement, notamment en ce qui concerne l’étiquetage
En l’absence de ces deux éléments, le produit sera assujetti aux mesures de conformité et d’application de la loi. Dans le cas du N95, si le produit n’est pas certifié par le NIOSH, il doit porter une mention selon laquelle il n’a pas été approuvé par le NIOSH. Cette précision doit figurer sur le respirateur ou dans son emballage immédiat. Sans cette précision, le produit peut être considéré comme trompeur.

Santé Canada s’attend à ce que les respirateurs qui sont conformes aux normes du NIOSH ou à d’autres normes semblables :

soient étiquetés conformément à leurs exigences respectives
n’utilisent pas la terminologie ou les conventions d’appellation associées à d’autres normes
Cette exigence d’étiquetage est énoncée à l’alinéa 21(1) h) du Règlement sur les instruments médicaux (RIM). D’après cet alinéa, les spécifications fonctionnelles doivent être indiquées sur l’étiquette d’un instrument médical lorsqu’elles sont nécessaires à sa bonne utilisation. Les spécifications fonctionnelles des respirateurs font partie intégrante des normes relatives à ces instruments. De manière générale, l’étiquetage des respirateurs doit être conforme aux articles 21 à 23 du RIM.

Durant la pandémie de COVID-19, le Canada a établi sa propre norme nationale concernant les MPRF (CSA Z94.4.1). Avant la création de cette norme, Santé Canada avait élaboré les Lignes directrices sur les critères de sécurité et de rendement pour les masques de protection respiratoire filtrants (MPRF) pendant la pandémie de COVID-19 pour permettre aux fabricants canadiens d’offrir une solution « Fabriquée au Canada ». Le Groupe Canadian Standards Association (Groupe CSA) a lancé un programme de certification (en anglais seulement) des masques respiratoires comme mesure provisoire dans le cadre des lignes directrices de Santé Canada. Il offre aux fabricants une certification alternative à celle du NIOSH, tout en maintenant des normes similaires de sécurité, d’efficacité et de qualité. Aujourd’hui, grâce à la création de la norme nationale CSA Z94.4.1, le Groupe CSA a amorcé la certification selon cette nouvelle norme.

Santé Canada délivrera une autorisation au titre de l’arrêté d’urgence pertinent lorsque des tests comparatifs du NIOSH seront confirmés par des installations d’essai indépendantes. Les tests effectués dans des laboratoires certifiés par le Conseil des normes du Canada seront également acceptés si les fabricants ont reçu une certification du Groupe CSA. Vous trouverez de plus amples renseignements sur les Considérations réglementaires liées aux masques de protection respiratoire filtrants dans cet avis.

Respirateurs canadiens
Le Canada n’avait pas établi de norme nationale pour les MPRF avant la pandémie de COVID-19. Cependant, une norme nationale a été élaborée durant la pandémie sous la direction du Groupe CSA. La norme nationale du Canada pour les MPRF a été publiée en anglais le 29 octobre 2021 et en français le 17 décembre 2021. Le Groupe CSA a lancé son programme de certification selon la nouvelle norme le 3 décembre 2021. Entre-temps, Santé Canada a élaboré les lignes directrices sur les critères de sécurité et de rendement au cours de la pandémie pour les fabricants canadiens qui fournissent une solution « Fabriquée au Canada » et en l’absence d’une certification actuelle selon la norme pour les respirateurs (par exemple, à l’extérieur du Canada). Les lignes directrices comprennent les mêmes spécifications techniques que le NIOSH, mais avec des améliorations et des exigences canadiennes supplémentaires. Le Groupe CSA offre maintenant la certification des respirateurs selon la norme de rendement CSA Z94.4.1-21 pour les MPRF. Maintenant que la nouvelle norme canadienne est lancée, le Groupe CSA certifiera les respirateurs exclusivement selon la nouvelle norme plutôt que selon les lignes directrices sur l’arrêté d’urgence. Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements sur les considérations réglementaires pour les MPRF dans l’avis de Santé Canada sur la norme et le programme de certification nouvellement publiés.

Certification du NIOSH
Pour que l’approbation du NIOSH soit maintenue, les respirateurs doivent :

respecter les conditions d’utilisation prescrites par les normes
respecter les normes d’étiquetage et les exigences du règlement 42 CFR 84
Les principales spécifications des MPRF N95 certifiés par le NIOSH figurent sur le site achatsetventes du gouvernement du Canada. Voici d’autres critères et exigences de certification :

numéro de lot
numéro de modèle
désignation du filtre
marquages extérieurs
numéro d’approbation TC
Les séries de filtres NIOSH et le niveau d’efficacité de filtration (par exemple, N95, N99, N100, R95, P95, P99, P100) apparaissent sur le respirateur, mais jamais sans être accompagnés d’un étiquetage complet. Vous trouverez une liste des MPRF sur le site Web du NIOSH (en anglais seulement).

Normes canadiennes et internationales comparables à celles du NIOSH
Il existe plusieurs normes internationales qui sont jugées comparables à la norme relative aux respirateurs N95 du NIOSH en ce qui concerne la capacité de filtration des particules. Ces normes exigent une efficacité de filtration des particules d’au moins 94 % et leurs spécifications sont aussi précisées sur le site achatsetventes. Il s’agit entre autres de normes des pays et régions suivants :

Canada
Chine
Corée
Europe
Australie et Nouvelle-Zélande
Canada
Pendant que les fabricants font la transition vers le programme de certification selon la norme CSA Z94.4.1, Santé Canada reconnaîtra les fabricants qui se conforment aux critères des lignes directrices canadiennes sur les masques respiratoires en plus de se soumettre à un programme d’évaluation de la conformité. Les critères d’évaluation de la conformité sont conçus de manière à vérifier que les fabricants demeurent toujours résolus à veiller à la qualité ainsi qu’au rendement de leurs produits. Les critères des lignes directrices de Santé Canada et de la norme du Groupe CSA se fondent sur les exigences du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) des États-Unis pour le rendement en matière de filtration et d’inspiration/expiration, et comprennent des améliorations importantes. Ces améliorations sont décrites dans notre avis sur la nouvelle norme CAN Z94.4.1. Ils incluent aussi des options relatives aux masques chirurgicaux conformes aux exigences de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en matière de résistance aux liquides et d’inflammabilité. Santé Canada demande aux fabricants d’indiquer l’efficacité des filtres sur l’emballage et sur les masques, de même que le degré de résistance aux fluides s’il s’agit de masques chirurgicaux.

En plus de ce qu’exigent la FDA et le NIOSH, Santé Canada exige ce qui suit dans ses critères pour tous les masques de protection respiratoire dont les fabricants présentent une demande d’autorisation au titre de l’arrêté d’urgence :

une démonstration de biocompatibilité
le rendement de la résistance des serre-têtes
un essai d’ajustement
Santé Canada exige aussi que les fabricants fournissent la preuve de la tenue d’essais de stabilité et de la mise en place de procédures de fabrication assujetties à des systèmes qualité.
La nouvelle norme CSA a eu pour effet d’apporter des améliorations supplémentaires aux critères de Santé Canada, tel que :

la détermination du niveau de respirabilité des respirateurs selon leurs résultats à la résistance à l’inhalation/expiration sur l’emballage pour les utilisateurs
une meilleure représentation de l’échantillonnage dans les essais d’inhalation/expiration et d’ajustement
des descriptions détaillées des essais de filtration des particules et de résistance mécanique
des nouvelles désignations descriptives (par exemple, CA-N95-175 Pa)
une augmentation de l’essai de résistance minimale aux fluides correspondant au niveau le plus élevé
Chine
Les MPRF commerciaux doivent être conformes à la norme GB2626-2006 sur les masques à purificateur d’air munis d’un filtre à particules non actionné par un moteur. Les principaux éléments sont les suivants :

Les niveaux d’efficacité de filtration apparaissent sur le respirateur et l’emballage pour KN90, KN95, KN100, KP90, KP95 et KP100
La norme respectée est indiquée sur le respirateur et l’emballage
Les respirateurs :
sont dotés de fixations auriculaires
sont soumis à des essais d’étanchéité
n’ont pas fait l’objet d’un essai d’ajustement auprès d’un groupe
Les MPRF de qualité médicale (ou chirurgicale) doivent être conformes à la norme GB 19803-2010 sur les masques de protection pour des fins médicales. Les principaux éléments sont les suivants :

Niveaux d’efficacité de filtration sur l’étiquetage :
Niveau 1 (≥ 95 %)
Niveau 2 (≥ 99 %)
Niveau 3 (≥ 99,97 %)
le niveau ou le taux de filtration doit être inclus et accompagné de l’énoncé « masque médical de protection »
La norme respectée est indiquée sur l’emballage
Le masque doit être étiqueté comme étant résistant aux liquides et aux flammes
Le masque est muni de sangles serre-tête et est soumis à un essai d’ajustement auprès d’un groupe
Ministère du Travail et de l’Emploi de la Corée - 2017-64
L’étiquetage doit inclure les éléments suivants :

L’efficacité de filtration
Le type de respirateur
La norme respectée
Par exemple, « Filtre coréen, catégorie 1 (≥ 94 %) ».

Europe (norme EN 149:2001+A1:2009)
Ces respirateurs sont classés selon l’efficacité de filtration et les valeurs de filtration.

Les niveaux d’efficacité du filtre doivent apparaître sur l’emballage :

FFP2
FFP3
Les éléments suivants figurent sur l’emballage, le respirateur ou les 2 :

La norme respectée;
Si le produit est réutilisable (R) ou non (NR)
Australie et Nouvelle-Zélande (AS/NZ 1716:2012)
La norme respectée et l’efficacité de filtration [par exemple P2 (≥ 94 %)] sont indiquées su
r l’étiquette.

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Masques de protection respiratoire filtrants (MPRF) : désign

par Blake, lundi 10 avril 2023, 19:46 (il y a 399 jours) @ Jéromec

Dans tout ces débats de marde sur les masques......

si on avait obligé de mettre des masques qui ont de l'allure au lieu de la scrap bleu poudre, dolloramarde, jamais que j'aurais chialé....

Ben non au Québec, on nivèle par le bas.... imposons donc les masques bleus mardes... au lieu des n95.....
TK c'est de l'histoire ancienne... avec la kave de mairesse de Montréal qui était la première à oublier de le mettre... mais pas à l'imposer...

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/covid19-indus...

Masques de protection respiratoire filtrants (MPRF) : désignation N95

Le 22 février 2023, Santé Canada a adopté le Règlement modifiant le règlement sur les instruments médicaux (Arrêté d'urgence n° 3 concernant l'importation et la vente d'instruments médicaux utilisés à l'égard de la COVID-19). Ce Règlement accélère l'accès aux instruments médicaux contre la COVID-19 pour des besoins urgents en matière de santé publique au Canada. Il permet également de continuer à importer et à vendre des instruments médicaux contre la COVID-19 autorisés en vertu de l'arrêté d'urgence. Santé Canada mettra bientôt à jour le contenu de cette page. Pour en savoir plus, veuillez consulter l'avis sur les Modifications du Règlement sur les instruments médicaux pour poursuivre l'importation et la vente d'instruments médicaux contre la COVID-19 et les lignes directrices sur les Instruments médicaux pour les utilisations contre la COVID-19.

Sur cette page
Respirateurs N95 certifiés par le NIOSH et types de respirateurs semblables au Canada
Certification du NIOSH
Respirateurs canadiens
Normes canadiennes et internationales se comparant à celles du NIOSH
Respirateurs N95 certifiés par le NIOSH et types de respirateurs semblables au Canada
Au Canada, la majorité de la population connaît les respirateurs portant la désignation N95 du National Institute of Occupational Safety and Health (NIOSH) des États-Unis. Le NIOSH est chargé de :

fixer les normes de santé et sécurité au travail des États-Unis
certifier les produits en fonction de ces normes, qui découlent du règlement 42 CFR 84 des États-Unis
Le respirateur N95 certifié par le NIOSH est l’un de ces produits. Le terme « N95 » désigne 2 aspects :

le « N » indique que le respirateur ne résiste pas à l’huile
le « 95 » se rapporte à l’efficacité de filtration du respirateur, c’est-à-dire qu’au moins 95 % des particules sont filtrées
Il y a aussi les désignations « R » et « P », qui correspondent respectivement à « quelque peu résistant à l’huile » et « fortement résistant à l’huile ».

Les respirateurs N95 certifiés par le NIOSH sont :

vendus au Canada depuis plusieurs années
utilisés au Canada principalement en raison de leur qualité reconnue
La pandémie de COVID-19 a augmenté le nombre de couvre-visages et de respirateurs offerts sur le marché canadien. À cause de l’augmentation du nombre de fabricants, certains de ceux-ci utilisent le terme « N95 » seul ou comme nom de produit même si l’instrument n’est pas certifié par le NIOSH, ce qui prête à confusion. Les respirateurs qui sont vendus uniquement sous le nom « N95 » n’ont pas été certifiés par le NIOSH.

Santé Canada exige que les MPRF (par exemple, les respirateurs N95, KN95, 95PFE ou CA-N95) :

portent une étiquette indiquant la norme de rendement avec la désignation correspondante (par exemple, CA-N95 ou 95PFE, N95 ou KN95)
respectent tous les aspects de la norme de rendement, notamment en ce qui concerne l’étiquetage
En l’absence de ces deux éléments, le produit sera assujetti aux mesures de conformité et d’application de la loi. Dans le cas du N95, si le produit n’est pas certifié par le NIOSH, il doit porter une mention selon laquelle il n’a pas été approuvé par le NIOSH. Cette précision doit figurer sur le respirateur ou dans son emballage immédiat. Sans cette précision, le produit peut être considéré comme trompeur.

Santé Canada s’attend à ce que les respirateurs qui sont conformes aux normes du NIOSH ou à d’autres normes semblables :

soient étiquetés conformément à leurs exigences respectives
n’utilisent pas la terminologie ou les conventions d’appellation associées à d’autres normes
Cette exigence d’étiquetage est énoncée à l’alinéa 21(1) h) du Règlement sur les instruments médicaux (RIM). D’après cet alinéa, les spécifications fonctionnelles doivent être indiquées sur l’étiquette d’un instrument médical lorsqu’elles sont nécessaires à sa bonne utilisation. Les spécifications fonctionnelles des respirateurs font partie intégrante des normes relatives à ces instruments. De manière générale, l’étiquetage des respirateurs doit être conforme aux articles 21 à 23 du RIM.

Durant la pandémie de COVID-19, le Canada a établi sa propre norme nationale concernant les MPRF (CSA Z94.4.1). Avant la création de cette norme, Santé Canada avait élaboré les Lignes directrices sur les critères de sécurité et de rendement pour les masques de protection respiratoire filtrants (MPRF) pendant la pandémie de COVID-19 pour permettre aux fabricants canadiens d’offrir une solution « Fabriquée au Canada ». Le Groupe Canadian Standards Association (Groupe CSA) a lancé un programme de certification (en anglais seulement) des masques respiratoires comme mesure provisoire dans le cadre des lignes directrices de Santé Canada. Il offre aux fabricants une certification alternative à celle du NIOSH, tout en maintenant des normes similaires de sécurité, d’efficacité et de qualité. Aujourd’hui, grâce à la création de la norme nationale CSA Z94.4.1, le Groupe CSA a amorcé la certification selon cette nouvelle norme.

Santé Canada délivrera une autorisation au titre de l’arrêté d’urgence pertinent lorsque des tests comparatifs du NIOSH seront confirmés par des installations d’essai indépendantes. Les tests effectués dans des laboratoires certifiés par le Conseil des normes du Canada seront également acceptés si les fabricants ont reçu une certification du Groupe CSA. Vous trouverez de plus amples renseignements sur les Considérations réglementaires liées aux masques de protection respiratoire filtrants dans cet avis.

Respirateurs canadiens
Le Canada n’avait pas établi de norme nationale pour les MPRF avant la pandémie de COVID-19. Cependant, une norme nationale a été élaborée durant la pandémie sous la direction du Groupe CSA. La norme nationale du Canada pour les MPRF a été publiée en anglais le 29 octobre 2021 et en français le 17 décembre 2021. Le Groupe CSA a lancé son programme de certification selon la nouvelle norme le 3 décembre 2021. Entre-temps, Santé Canada a élaboré les lignes directrices sur les critères de sécurité et de rendement au cours de la pandémie pour les fabricants canadiens qui fournissent une solution « Fabriquée au Canada » et en l’absence d’une certification actuelle selon la norme pour les respirateurs (par exemple, à l’extérieur du Canada). Les lignes directrices comprennent les mêmes spécifications techniques que le NIOSH, mais avec des améliorations et des exigences canadiennes supplémentaires. Le Groupe CSA offre maintenant la certification des respirateurs selon la norme de rendement CSA Z94.4.1-21 pour les MPRF. Maintenant que la nouvelle norme canadienne est lancée, le Groupe CSA certifiera les respirateurs exclusivement selon la nouvelle norme plutôt que selon les lignes directrices sur l’arrêté d’urgence. Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements sur les considérations réglementaires pour les MPRF dans l’avis de Santé Canada sur la norme et le programme de certification nouvellement publiés.

Certification du NIOSH
Pour que l’approbation du NIOSH soit maintenue, les respirateurs doivent :

respecter les conditions d’utilisation prescrites par les normes
respecter les normes d’étiquetage et les exigences du règlement 42 CFR 84
Les principales spécifications des MPRF N95 certifiés par le NIOSH figurent sur le site achatsetventes du gouvernement du Canada. Voici d’autres critères et exigences de certification :

numéro de lot
numéro de modèle
désignation du filtre
marquages extérieurs
numéro d’approbation TC
Les séries de filtres NIOSH et le niveau d’efficacité de filtration (par exemple, N95, N99, N100, R95, P95, P99, P100) apparaissent sur le respirateur, mais jamais sans être accompagnés d’un étiquetage complet. Vous trouverez une liste des MPRF sur le site Web du NIOSH (en anglais seulement).

Normes canadiennes et internationales comparables à celles du NIOSH
Il existe plusieurs normes internationales qui sont jugées comparables à la norme relative aux respirateurs N95 du NIOSH en ce qui concerne la capacité de filtration des particules. Ces normes exigent une efficacité de filtration des particules d’au moins 94 % et leurs spécifications sont aussi précisées sur le site achatsetventes. Il s’agit entre autres de normes des pays et régions suivants :

Canada
Chine
Corée
Europe
Australie et Nouvelle-Zélande
Canada
Pendant que les fabricants font la transition vers le programme de certification selon la norme CSA Z94.4.1, Santé Canada reconnaîtra les fabricants qui se conforment aux critères des lignes directrices canadiennes sur les masques respiratoires en plus de se soumettre à un programme d’évaluation de la conformité. Les critères d’évaluation de la conformité sont conçus de manière à vérifier que les fabricants demeurent toujours résolus à veiller à la qualité ainsi qu’au rendement de leurs produits. Les critères des lignes directrices de Santé Canada et de la norme du Groupe CSA se fondent sur les exigences du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) des États-Unis pour le rendement en matière de filtration et d’inspiration/expiration, et comprennent des améliorations importantes. Ces améliorations sont décrites dans notre avis sur la nouvelle norme CAN Z94.4.1. Ils incluent aussi des options relatives aux masques chirurgicaux conformes aux exigences de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en matière de résistance aux liquides et d’inflammabilité. Santé Canada demande aux fabricants d’indiquer l’efficacité des filtres sur l’emballage et sur les masques, de même que le degré de résistance aux fluides s’il s’agit de masques chirurgicaux.

En plus de ce qu’exigent la FDA et le NIOSH, Santé Canada exige ce qui suit dans ses critères pour tous les masques de protection respiratoire dont les fabricants présentent une demande d’autorisation au titre de l’arrêté d’urgence :

une démonstration de biocompatibilité
le rendement de la résistance des serre-têtes
un essai d’ajustement
Santé Canada exige aussi que les fabricants fournissent la preuve de la tenue d’essais de stabilité et de la mise en place de procédures de fabrication assujetties à des systèmes qualité.
La nouvelle norme CSA a eu pour effet d’apporter des améliorations supplémentaires aux critères de Santé Canada, tel que :

la détermination du niveau de respirabilité des respirateurs selon leurs résultats à la résistance à l’inhalation/expiration sur l’emballage pour les utilisateurs
une meilleure représentation de l’échantillonnage dans les essais d’inhalation/expiration et d’ajustement
des descriptions détaillées des essais de filtration des particules et de résistance mécanique
des nouvelles désignations descriptives (par exemple, CA-N95-175 Pa)
une augmentation de l’essai de résistance minimale aux fluides correspondant au niveau le plus élevé
Chine
Les MPRF commerciaux doivent être conformes à la norme GB2626-2006 sur les masques à purificateur d’air munis d’un filtre à particules non actionné par un moteur. Les principaux éléments sont les suivants :

Les niveaux d’efficacité de filtration apparaissent sur le respirateur et l’emballage pour KN90, KN95, KN100, KP90, KP95 et KP100
La norme respectée est indiquée sur le respirateur et l’emballage
Les respirateurs :
sont dotés de fixations auriculaires
sont soumis à des essais d’étanchéité
n’ont pas fait l’objet d’un essai d’ajustement auprès d’un groupe
Les MPRF de qualité médicale (ou chirurgicale) doivent être conformes à la norme GB 19803-2010 sur les masques de protection pour des fins médicales. Les principaux éléments sont les suivants :

Niveaux d’efficacité de filtration sur l’étiquetage :
Niveau 1 (≥ 95 %)
Niveau 2 (≥ 99 %)
Niveau 3 (≥ 99,97 %)
le niveau ou le taux de filtration doit être inclus et accompagné de l’énoncé « masque médical de protection »
La norme respectée est indiquée sur l’emballage
Le masque doit être étiqueté comme étant résistant aux liquides et aux flammes
Le masque est muni de sangles serre-tête et est soumis à un essai d’ajustement auprès d’un groupe
Ministère du Travail et de l’Emploi de la Corée - 2017-64
L’étiquetage doit inclure les éléments suivants :

L’efficacité de filtration
Le type de respirateur
La norme respectée
Par exemple, « Filtre coréen, catégorie 1 (≥ 94 %) ».

Europe (norme EN 149:2001+A1:2009)
Ces respirateurs sont classés selon l’efficacité de filtration et les valeurs de filtration.

Les niveaux d’efficacité du filtre doivent apparaître sur l’emballage :

FFP2
FFP3
Les éléments suivants figurent sur l’emballage, le respirateur ou les 2 :

La norme respectée;
Si le produit est réutilisable (R) ou non (NR)
Australie et Nouvelle-Zélande (AS/NZ 1716:2012)
La norme respectée et l’efficacité de filtration [par exemple P2 (≥ 94 %)] sont indiquées su
r l’étiquette.

C'est un fait que ça aurait été préférable les N95 pour tous et toutes mais c'est pas le même prix que les petits bleus. L'idéal, si tu prends un bleu, c'est ceux vendus en pharmacie avec un code sur le bord du masque. Par ici, les masques bleus qui étaient donnés dans les cliniques et hôpitaux, c'est ce type de masques.

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Les masques....

par Blake, lundi 10 avril 2023, 19:43 (il y a 399 jours) @ Jéromec

il y a toute une différence entre des masques n95 et des masques bleus marde dolloramarde laissé dans le fond du char, taponné plusieurs fois n'importe quoi...

Et... bon, je ne veux pas relancer le débat, mais des bons masques fait toute la différence avec les masques dolloramarde vraiment pas conçu pour filtrer quoi que ce soit... surtout pas les microbes...

ben la preuve que ça pas marché les éclosions quand même dans les écoles...

Mais bon.. c'est du passé....

Il ne faut pas comparer les N95 avec les autres masques. Mais le fait d'avoir un masque propre ou celui qu'on nous donnait dans les hôpitaux et les cliniques, c'est certain que ça aide. Évidemment, il faut se donner la peine de changer le masque assez souvent. Mon ami qui travaille dans un labo pharmaceutique et qui a travaillé sur les vaccins, me disait que le petit masque bleu doit être changé aux 4 heures minimum.

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Les masques....

par Dédé ⌂ @, lundi 10 avril 2023, 20:31 (il y a 399 jours) @ Blake

il y a toute une différence entre des masques n95 et des masques bleus marde dolloramarde laissé dans le fond du char, taponné plusieurs fois n'importe quoi...

Et... bon, je ne veux pas relancer le débat, mais des bons masques fait toute la différence avec les masques dolloramarde vraiment pas conçu pour filtrer quoi que ce soit... surtout pas les microbes...

ben la preuve que ça pas marché les éclosions quand même dans les écoles...

Mais bon.. c'est du passé....


Il ne faut pas comparer les N95 avec les autres masques. Mais le fait d'avoir un masque propre ou celui qu'on nous donnait dans les hôpitaux et les cliniques, c'est certain que ça aide. Évidemment, il faut se donner la peine de changer le masque assez souvent. Mon ami qui travaille dans un labo pharmaceutique et qui a travaillé sur les vaccins, me disait que le petit masque bleu doit être changé aux 4 heures minimum.

___________________

Exactement, à cause de l'humidité buccale lors de l'expiration, le tissus devient vite obsolète comme protection.

J'ai acheté depuis la pandémie à ma pharmacie, 5 boîtes de 50 masques et il me reste encore une boîte, puisque je porte encore le masque lorsqu'il y a trop de monde près de moi.

En fait la question se pose, c'est quoi de porter un masque au lieu de propager ses microbes ?

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Les masques....

par Blake, lundi 10 avril 2023, 20:53 (il y a 399 jours) @ Dédé

il y a toute une différence entre des masques n95 et des masques bleus marde dolloramarde laissé dans le fond du char, taponné plusieurs fois n'importe quoi...

Et... bon, je ne veux pas relancer le débat, mais des bons masques fait toute la différence avec les masques dolloramarde vraiment pas conçu pour filtrer quoi que ce soit... surtout pas les microbes...

ben la preuve que ça pas marché les éclosions quand même dans les écoles...

Mais bon.. c'est du passé....


Il ne faut pas comparer les N95 avec les autres masques. Mais le fait d'avoir un masque propre ou celui qu'on nous donnait dans les hôpitaux et les cliniques, c'est certain que ça aide. Évidemment, il faut se donner la peine de changer le masque assez souvent. Mon ami qui travaille dans un labo pharmaceutique et qui a travaillé sur les vaccins, me disait que le petit masque bleu doit être changé aux 4 heures minimum.

___________________

Exactement, à cause de l'humidité buccale lors de l'expiration, le tissus devient vite obsolète comme protection.

J'ai acheté depuis la pandémie à ma pharmacie, 5 boîtes de 50 masques et il me reste encore une boîte, puisque je porte encore le masque lorsqu'il y a trop de monde près de moi.

En fait la question se pose, c'est quoi de porter un masque au lieu de propager ses microbes ?

Mon ami scientifique approuverait ça solide.

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