Source : Le télescope James-Webb fait une découverte exceptionnelle en détectant ce gaz dans une exoplanète

PAR NATHALIE MAYER

JOURNALISTE
LE 23 NOVEMBRE 2023

Dans notre atmosphère, nous aurions plutôt tendance, en ces temps de réchauffement climatique anthropique, à vouloir voir disparaître le méthane. Un puissant gaz à effet de serre. Dans l’atmosphère des exoplanètes, au contraire, les astronomes sont excités d’en trouver, parce qu’il leur ouvre bien des perspectives.

Dans la constellation de l’Aigle, à plus de 160 années-lumière de notre Terre, il est une exoplanète que les astronomes appellent WASP-80b. Une Jupiter chaude, qu’ils disent. Parce qu’elle a à peu près la taille et la masse de notre Jupiter. Mais qu’il y règne une température plus de quatre fois plus élevée. Et cette Jupiter chaude vient de faire l’objet d’une découverte rare. Grâce à l’œil de lynx du télescope spatial James-Webb, les astronomes de la Nasa ont en effet trouvé du méthane (CH4) dans son atmosphère. Ils détaillent leur découverte dans la revue Nature.

Du méthane, il y en a dans l'atmosphère de notre Terre. C'est un gaz à effet de serre. Mais il y en a aussi beaucoup dans les atmosphères de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, les planètes géantes de notre Système solaire. Mais les chercheurs peinent à détecter la molécule par spectroscopie dans les atmosphères d’exoplanètes en transit.

Le transit et l’éclipse dévoilent l’atmosphère de l’exoplanète

Précisons que la méthode du transit consiste à profiter d’un moment où la planète passe devant son étoile – par rapport à son observateur terrestre – pour étudier la composition de son atmosphère. Car un mince anneau de cette atmosphère est alors éclairé par l’étoile. Les molécules qui s’y trouvent vont absorber une partie des longueurs d’onde et rendre, pour ces couleurs en particulier, l’atmosphère plus opaque.

Pour compléter ces données, les astronomes ont utilisé la méthode de l’éclipse. Ils ont observé la planète passer cette fois derrière son étoile. Parce que tous les objets émettent un rayonnement thermique – un rayonnement infrarouge, donc – dont l’intensité et la couleur dépendent de la chaleur émise par l’objet. Ainsi, lorsque l’éclipse se produit, la luminosité change. Et les astronomes peuvent alors mesurer la lumière infrarouge émise par l’exoplanète. Les molécules présentes dans son atmosphère y laissent des traces d’absorption qui apparaissent généralement comme des baisses d’intensité lumineuse.

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Ce n'est certainement pas grâce à ce gaz qui va corroborer qu'il y a de la vie en surface d'une planète, même si nous pétons du méthane.

Nos planètes géantes de notre système solaire en contiennent beaucoup, c'est normal, elles sont gazeuses. Si cette exoplanète semble en avoir sans pour autant déterminer si elle est rocheuse ou gazeuse, c'est juste du chicage de moppe scientifique, c'est sans importance puisqu'elle est tellement loin que ces scientifiques peuvent écrire des bobards sans vraiment vérifier les analyses de machines, même en affirmant leur certitude qu'il y a du méthane en provenance de cette exoplanète. Heilles, si la machine le dit, c'est que c'est vrai !

Des péteux de gaz à effet de serre !

Dédé

S'ils veulent trouver du méthane, ils ont juste à passer chez toi quand tu es en forme pour les bombes.