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Peu d'électeurs conservateurs font confiance aux résultats (Forum)

par Blake, samedi 03 mai 2025, 12:18 (il y a 23 heures, 56 minutes)

OTTAWA — Environ trois quarts des Canadiens croient que la désinformation a eu une incidence sur le résultat de l’élection fédérale, mais à des degrés divers.

Le sondage Léger, qui a été réalisé auprès de plus de 1500 adultes canadiens entre le 29 avril et le 1er mai, suggère que 19 % des citoyens pensent que les fausses informations ou la désinformation ont eu un impact majeur sur l’élection.

Près d’un tiers (32 %) ont déclaré que l’impact était modéré, tandis que 26 % des répondants croient qu’il avait eu une incidence mineure sur le résultat des élections du 28 avril.

Seuls 9 % des Canadiens ont dit que la désinformation n’avait eu aucun effet sur les élections.

Le sondage a été effectué en ligne, de sorte que l'on ne peut lui attribuer de marge d’erreur. Il laisse entendre que les Albertains étaient les plus susceptibles de penser que la désinformation avait eu une incidence sur le scrutin fédéral, soit 86 %.

Dans les autres provinces, 79 % des gens au Québec, 76 % des Ontariens et 73 % des citoyens de la Colombie-Britannique ont dit croire que la désinformation avait eu un impact.

Les hommes sont plus enclins à le penser selon ce sondage, soit 80 %, contre 74 % des femmes qui ont dit croire que la désinformation a eu un impact sur le résultat final des élections du 28 avril.

Les électeurs âgés de 18 à 34 ans étaient les plus susceptibles de penser que la désinformation avait un impact sur l’élection, soit 81 % contre 77 % pour les personnes âgées de 35 à 54 ans et 74 % pour les personnes âgées de 55 ans et plus.

Les partisans libéraux étaient les moins susceptibles de croire que la désinformation avait joué un rôle dans l’élection, soit 74%, comparativement à 83 % des électeurs conservateurs et 87 % des électeurs néo-démocrates.

Andrew Enns, vice-président exécutif de Léger pour le centre du Canada, a déclaré qu’on avait beaucoup parlé au cours des dernières années de l’ingérence étrangère dans la politique canadienne et que la question pouvait être dans l’esprit des électeurs.

Pendant la campagne électorale, les responsables de la sécurité canadienne ont déclaré avoir repéré une opération en ligne visant un candidat conservateur fédéral opposé aux politiques du gouvernement chinois. Le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections a également repéré une opération d’information en ligne liée au gouvernement chinois qui visait le premier ministre Mark Carney.

Laurie-Anne Kempton, secrétaire adjointe du cabinet pour les communications, a déclaré à la fin d’avril que les Canadiens pouvaient se rendre aux urnes en toute confiance.

Toutefois, les fonctionnaires fédéraux avaient prévenu les électeurs d'être à l’affût de désinformation en ligne liée aux débats électoraux.

M. Enns a souligné que le mot «désinformation» est un terme générique et que les répondants au sondage ont peut-être cité des choses comme des rumeurs et des affirmations sur les candidats lorsqu’ils remplissaient le sondage Léger.

«Les Canadiens ont tendance à ne pas aimer les campagnes négatives et les publicités négatives, par exemple, alors je me demande parfois (...) si cela est aussi perçu comme une forme de désinformation?», a souligné M. Enns.

Le sondage indique toutefois que près des deux tiers des Canadiens (65 %) croient que les résultats de l’élection étaient exacts.

Trente-six pour cent ont dit qu’ils faisaient «beaucoup confiance» aux résultats, tandis que 16 % ont dit qu’ils ne font confiance «qu'un peu» aux résultats et 13 % n'y faisaient pas confiance du tout.

Les Québécois étaient les plus susceptibles de faire confiance aux résultats, soit 77 %, comparativement à 70 % des gens en Colombie-Britannique, 62 % en Ontario et 53 % en Alberta.

Un plus grand nombre de personnes âgées de 55 ans et plus ont déclaré avoir confiance dans les résultats, soit 72 %, comparativement à 61 % des 18-34 ans et 59 % des 35-54 ans.

Les électeurs libéraux étaient les plus susceptibles de faire confiance aux résultats, soit 96 %, comparativement à 74 % des électeurs du NPD et seulement 44 % des conservateurs.

Les résultats indiquent une détérioration malheureuse, mais «très réelle» de la confiance des gens dans les institutions, selon M. Enns.

«Il y a une rupture de parti dans la confiance, alors que les partisans conservateurs sont moins confiants, malheureusement», a-t-il souligné, ajoutant que la méfiance pourrait être due aux gens qui entendent parler d’ingérence ou qui sont exposés à des théories du complot.

Le site Web d’Élections Canada indique qu’environ la moitié (52 %) des personnes qui ont répondu à une étude nationale sur les électeurs estimaient que la diffusion de fausses informations en ligne était un problème pendant l’élection de 2021 — 50 % ont dit la même chose au sujet de l’élection de 2019.

— Avec la collaboration de Jim Bronskill

Catherine Morrison, La Presse Canadienne

https://www.msn.com/fr-ca/divertissement/art-culture/peu-d-%C3%A9lecteurs-conservateurs...

Si vous vous demandez où loge les conspis, on a une belle réponse avec ça.

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Peu d'électeurs conservateurs font confiance aux résultats

par Dédé, samedi 03 mai 2025, 12:40 (il y a 23 heures, 34 minutes) @ Blake

OTTAWA — Environ trois quarts des Canadiens croient que la désinformation a eu une incidence sur le résultat de l’élection fédérale, mais à des degrés divers.

Le sondage Léger, qui a été réalisé auprès de plus de 1500 adultes canadiens entre le 29 avril et le 1er mai, suggère que 19 % des citoyens pensent que les fausses informations ou la désinformation ont eu un impact majeur sur l’élection.

Près d’un tiers (32 %) ont déclaré que l’impact était modéré, tandis que 26 % des répondants croient qu’il avait eu une incidence mineure sur le résultat des élections du 28 avril.

Seuls 9 % des Canadiens ont dit que la désinformation n’avait eu aucun effet sur les élections.

Le sondage a été effectué en ligne, de sorte que l'on ne peut lui attribuer de marge d’erreur. Il laisse entendre que les Albertains étaient les plus susceptibles de penser que la désinformation avait eu une incidence sur le scrutin fédéral, soit 86 %.

Dans les autres provinces, 79 % des gens au Québec, 76 % des Ontariens et 73 % des citoyens de la Colombie-Britannique ont dit croire que la désinformation avait eu un impact.

Les hommes sont plus enclins à le penser selon ce sondage, soit 80 %, contre 74 % des femmes qui ont dit croire que la désinformation a eu un impact sur le résultat final des élections du 28 avril.

Les électeurs âgés de 18 à 34 ans étaient les plus susceptibles de penser que la désinformation avait un impact sur l’élection, soit 81 % contre 77 % pour les personnes âgées de 35 à 54 ans et 74 % pour les personnes âgées de 55 ans et plus.

Les partisans libéraux étaient les moins susceptibles de croire que la désinformation avait joué un rôle dans l’élection, soit 74%, comparativement à 83 % des électeurs conservateurs et 87 % des électeurs néo-démocrates.

Andrew Enns, vice-président exécutif de Léger pour le centre du Canada, a déclaré qu’on avait beaucoup parlé au cours des dernières années de l’ingérence étrangère dans la politique canadienne et que la question pouvait être dans l’esprit des électeurs.

Pendant la campagne électorale, les responsables de la sécurité canadienne ont déclaré avoir repéré une opération en ligne visant un candidat conservateur fédéral opposé aux politiques du gouvernement chinois. Le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections a également repéré une opération d’information en ligne liée au gouvernement chinois qui visait le premier ministre Mark Carney.

Laurie-Anne Kempton, secrétaire adjointe du cabinet pour les communications, a déclaré à la fin d’avril que les Canadiens pouvaient se rendre aux urnes en toute confiance.

Toutefois, les fonctionnaires fédéraux avaient prévenu les électeurs d'être à l’affût de désinformation en ligne liée aux débats électoraux.

M. Enns a souligné que le mot «désinformation» est un terme générique et que les répondants au sondage ont peut-être cité des choses comme des rumeurs et des affirmations sur les candidats lorsqu’ils remplissaient le sondage Léger.

«Les Canadiens ont tendance à ne pas aimer les campagnes négatives et les publicités négatives, par exemple, alors je me demande parfois (...) si cela est aussi perçu comme une forme de désinformation?», a souligné M. Enns.

Le sondage indique toutefois que près des deux tiers des Canadiens (65 %) croient que les résultats de l’élection étaient exacts.

Trente-six pour cent ont dit qu’ils faisaient «beaucoup confiance» aux résultats, tandis que 16 % ont dit qu’ils ne font confiance «qu'un peu» aux résultats et 13 % n'y faisaient pas confiance du tout.

Les Québécois étaient les plus susceptibles de faire confiance aux résultats, soit 77 %, comparativement à 70 % des gens en Colombie-Britannique, 62 % en Ontario et 53 % en Alberta.

Un plus grand nombre de personnes âgées de 55 ans et plus ont déclaré avoir confiance dans les résultats, soit 72 %, comparativement à 61 % des 18-34 ans et 59 % des 35-54 ans.

Les électeurs libéraux étaient les plus susceptibles de faire confiance aux résultats, soit 96 %, comparativement à 74 % des électeurs du NPD et seulement 44 % des conservateurs.

Les résultats indiquent une détérioration malheureuse, mais «très réelle» de la confiance des gens dans les institutions, selon M. Enns.

«Il y a une rupture de parti dans la confiance, alors que les partisans conservateurs sont moins confiants, malheureusement», a-t-il souligné, ajoutant que la méfiance pourrait être due aux gens qui entendent parler d’ingérence ou qui sont exposés à des théories du complot.

Le site Web d’Élections Canada indique qu’environ la moitié (52 %) des personnes qui ont répondu à une étude nationale sur les électeurs estimaient que la diffusion de fausses informations en ligne était un problème pendant l’élection de 2021 — 50 % ont dit la même chose au sujet de l’élection de 2019.

— Avec la collaboration de Jim Bronskill

Catherine Morrison, La Presse Canadienne

https://www.msn.com/fr-ca/divertissement/art-culture/peu-d-%C3%A9lecteurs-conservateurs...

Si vous vous demandez où loge les conspis, on a une belle réponse avec ça.

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Où loge les conspis ? Dans cave, en bobette beurrée, devant un ordi avec des Cheetos et du Pepsi diète ! :mdr:

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Peu d'électeurs conservateurs font confiance aux résultats

par Blake, samedi 03 mai 2025, 19:24 (il y a 16 heures, 50 minutes) @ Dédé

OTTAWA — Environ trois quarts des Canadiens croient que la désinformation a eu une incidence sur le résultat de l’élection fédérale, mais à des degrés divers.

Le sondage Léger, qui a été réalisé auprès de plus de 1500 adultes canadiens entre le 29 avril et le 1er mai, suggère que 19 % des citoyens pensent que les fausses informations ou la désinformation ont eu un impact majeur sur l’élection.

Près d’un tiers (32 %) ont déclaré que l’impact était modéré, tandis que 26 % des répondants croient qu’il avait eu une incidence mineure sur le résultat des élections du 28 avril.

Seuls 9 % des Canadiens ont dit que la désinformation n’avait eu aucun effet sur les élections.

Le sondage a été effectué en ligne, de sorte que l'on ne peut lui attribuer de marge d’erreur. Il laisse entendre que les Albertains étaient les plus susceptibles de penser que la désinformation avait eu une incidence sur le scrutin fédéral, soit 86 %.

Dans les autres provinces, 79 % des gens au Québec, 76 % des Ontariens et 73 % des citoyens de la Colombie-Britannique ont dit croire que la désinformation avait eu un impact.

Les hommes sont plus enclins à le penser selon ce sondage, soit 80 %, contre 74 % des femmes qui ont dit croire que la désinformation a eu un impact sur le résultat final des élections du 28 avril.

Les électeurs âgés de 18 à 34 ans étaient les plus susceptibles de penser que la désinformation avait un impact sur l’élection, soit 81 % contre 77 % pour les personnes âgées de 35 à 54 ans et 74 % pour les personnes âgées de 55 ans et plus.

Les partisans libéraux étaient les moins susceptibles de croire que la désinformation avait joué un rôle dans l’élection, soit 74%, comparativement à 83 % des électeurs conservateurs et 87 % des électeurs néo-démocrates.

Andrew Enns, vice-président exécutif de Léger pour le centre du Canada, a déclaré qu’on avait beaucoup parlé au cours des dernières années de l’ingérence étrangère dans la politique canadienne et que la question pouvait être dans l’esprit des électeurs.

Pendant la campagne électorale, les responsables de la sécurité canadienne ont déclaré avoir repéré une opération en ligne visant un candidat conservateur fédéral opposé aux politiques du gouvernement chinois. Le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections a également repéré une opération d’information en ligne liée au gouvernement chinois qui visait le premier ministre Mark Carney.

Laurie-Anne Kempton, secrétaire adjointe du cabinet pour les communications, a déclaré à la fin d’avril que les Canadiens pouvaient se rendre aux urnes en toute confiance.

Toutefois, les fonctionnaires fédéraux avaient prévenu les électeurs d'être à l’affût de désinformation en ligne liée aux débats électoraux.

M. Enns a souligné que le mot «désinformation» est un terme générique et que les répondants au sondage ont peut-être cité des choses comme des rumeurs et des affirmations sur les candidats lorsqu’ils remplissaient le sondage Léger.

«Les Canadiens ont tendance à ne pas aimer les campagnes négatives et les publicités négatives, par exemple, alors je me demande parfois (...) si cela est aussi perçu comme une forme de désinformation?», a souligné M. Enns.

Le sondage indique toutefois que près des deux tiers des Canadiens (65 %) croient que les résultats de l’élection étaient exacts.

Trente-six pour cent ont dit qu’ils faisaient «beaucoup confiance» aux résultats, tandis que 16 % ont dit qu’ils ne font confiance «qu'un peu» aux résultats et 13 % n'y faisaient pas confiance du tout.

Les Québécois étaient les plus susceptibles de faire confiance aux résultats, soit 77 %, comparativement à 70 % des gens en Colombie-Britannique, 62 % en Ontario et 53 % en Alberta.

Un plus grand nombre de personnes âgées de 55 ans et plus ont déclaré avoir confiance dans les résultats, soit 72 %, comparativement à 61 % des 18-34 ans et 59 % des 35-54 ans.

Les électeurs libéraux étaient les plus susceptibles de faire confiance aux résultats, soit 96 %, comparativement à 74 % des électeurs du NPD et seulement 44 % des conservateurs.

Les résultats indiquent une détérioration malheureuse, mais «très réelle» de la confiance des gens dans les institutions, selon M. Enns.

«Il y a une rupture de parti dans la confiance, alors que les partisans conservateurs sont moins confiants, malheureusement», a-t-il souligné, ajoutant que la méfiance pourrait être due aux gens qui entendent parler d’ingérence ou qui sont exposés à des théories du complot.

Le site Web d’Élections Canada indique qu’environ la moitié (52 %) des personnes qui ont répondu à une étude nationale sur les électeurs estimaient que la diffusion de fausses informations en ligne était un problème pendant l’élection de 2021 — 50 % ont dit la même chose au sujet de l’élection de 2019.

— Avec la collaboration de Jim Bronskill

Catherine Morrison, La Presse Canadienne

https://www.msn.com/fr-ca/divertissement/art-culture/peu-d-%C3%A9lecteurs-conservateurs...

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Peu d'électeurs conservateurs font confiance aux résultats

par Dédé, samedi 03 mai 2025, 21:21 (il y a 14 heures, 53 minutes) @ Blake

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