Les Pot$ ca$$$é$ de Fritzquidonne... 2 milliard$ (minimum) (Forum)
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Les pots cassés de Fitzgibbon pourraient nous coûter 2 milliards $
Le nombre de dossiers coûteux d’aide aux entreprises a explosé sous le gouvernement Legault
François Legault et Pierre Fitzgibbon lors de la démission de ce dernier, en septembre 2024.
François Legault et Pierre Fitzgibbon lors de la démission de ce dernier, en septembre 2024. Photo tirée de X, FRANÇOIS LEGAULT
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Sylvain Larocque
Samedi, 7 juin 2025 00:00
MISE À JOUR Samedi, 7 juin 2025 00:00
Ce n'est pas que Northvolt et Lion Électrique. Dans d’autres secteurs aussi, des entreprises soutenues par l'ex-ministre Pierre Fitzgibbon coûtent cher aux Québécois.
En fait, des 10 dossiers qui ont entraîné les pertes les plus importantes pour Québec depuis l’arrivée au pouvoir de la CAQ, à l’automne 2018, huit n’ont rien à voir avec la filière batterie. Ces 10 dossiers pourraient coûter tout près de 2 milliards $ aux Québécois.
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Malgré ce lourd bilan, François Legault a soutenu M. Fitzgibbon jusqu’à sa démission, en septembre. Lors du départ du «superministre», M. Legault a déclaré: «le Québec a été chanceux d’avoir Pierre comme ministre pendant six ans. Les résultats sont là. [...] On doit tous lui dire merci.»
Sexy, mais...
«C’est un gouvernement qui est quand même très interventionniste et qui aime essayer d’identifier des gagnants, ce qui est toujours compliqué», constate Frédéric Laurin, professeur d’économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
«Le problème qui arrive souvent, c’est que plutôt de faire une analyse objective, on a des secteurs qu’on souhaite développer, mais dans lesquels on n’est pas nécessairement bons», poursuit M. Laurin.
François Legault et Pierre Fitzgibbon lors de la démission de ce dernier, en septembre 2024.
Frédéric Laurin MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
«C’est là ma principale critique: on part sur des affaires parce que c’est extrêmement sexy, mais en arrière, il n’y a rien», ajoute-t-il.
Outre la filière batterie, M. Fitzgibbon a misé gros sur le projet d’énergie verte Recyclage Carbone Varennes (222 M$ à risque), sur l’entreprise d’éclairage innovant Lumenpulse (120 M$) et sur LeddarTech, un concepteur de logiciels d’aide à la conduite (67 M$).
Comme le révélait Le Journal en décembre, l’aide aux entreprises du ministère de l’Économie a bondi de 67% sous le gouvernement Legault.
Domaines «très risqués»
«Non seulement on finance plus, mais on finance plus dans des domaines très risqués», souligne Saidatou Dicko, professeure de comptabilité à l’UQAM.
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François Legault et Pierre Fitzgibbon lors de la démission de ce dernier, en septembre 2024.
Saidatou Dicko, professeure à l’ESG UQAM Photo tirée du site web de l’UQAM
Au total, en un peu plus de six ans et demi, le gouvernement Legault a investi dans 12 entreprises où les sommes perdues et sérieusement à risque dépassent la barre des 20 millions $.
C’est deux fois plus que pendant les six années qu’ont duré les gouvernements de Philippe Couillard et de Pauline Marois. Au cours de ces deux mandats, ce sont six dossiers qui ont entraîné des pertes de 20 millions $ ou plus (Bombardier, Diamants Stornoway, Ciment McInnis, Medicago, Aldo et Enerkem).
La perte la plus importante, et de loin, est celle de 1,3 milliard $ liée à l’investissement que le gouvernement Couillard a effectué dans la C Series de Bombardier en 2016. Le gouvernement Legault a réinvesti près de 800 millions $ dans cette gamme d’avions qui appartient aujourd’hui à Airbus, de sorte que ce pari pourrait coûter plus de 2 milliards $ aux contribuables.
«Moyenne au bâton»
En réponse aux vives réactions sur l’échec de Northvolt, M. Legault demande aux Québécois de porter leur attention sur les «centaines de succès» qui seraient attribuables à son gouvernement.
François Legault et Pierre Fitzgibbon lors de la démission de ce dernier, en septembre 2024.
Le premier ministre, François Legault, lors de l’annonce, en septembre 2023, de la construction d’une méga-usine de Northvolt à Saint-Basile-le-Grand et à McMasterville. Photo PIERRE-PAUL POULIN
«Depuis six ans, on a investi dans 93 milliards $ de projets au Québec, donc [...] on a une excellente moyenne au bâton», soutient-il.
Cette importance accordée par le gouvernement caquiste à conclure des transactions, «ce n’est pas la bonne approche», estime Frédéric Laurin.
«Quand on a le langage du deal et de la structure financière avant même de penser comment on va faire les choses [sur le plan industriel], c’est souvent là que le bât blesse», note-t-il.
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