
Walmart boude les fraises du Québec (Forum)
Source : Walmart boude les fraises du Québec en pleine saison d’abondance
Des fruits américains sont proposés à prix cassé dans la circulaire célébrant la fête du Canada
Walmart met en vedette des fraises importées pendant que les champs du Québec débordent de ces fruits rouges.
Le géant américain a même le culot, cette semaine, d'annoncer des fraises américaines et mexicaines dans sa circulaire à un prix plancher de 1,94$.
«Célébrez avec plus de 10 000 articles fabriqués au Canada à des bas prix de tous les jours», lit-on dans la réclame.
La circulaire de Walmart au Québec pour la semaine du 26 juin au 2 juillet 2025.
Les producteurs d’ici écoulent pourtant leur stock à la tonne dans les chaînes locales en ce début de saison. Le panier de 750 ml se vend 2,44$ chez Super C, cette semaine, alors que celui d'un litre s'écoulait à 2,99$ chez Provigo la semaine dernière.
«C’est épouvantable», dénonce Louis Bélisle, producteur de fraises à Saint-Eustache. Sa ferme, A. Bélisle & Fils, n’est fournisseur ni de Walmart ni de Costco, mais elle livre de 8000 à 10 000 boîtes par jour aux grandes chaînes de la région de Montréal.
Le Journal a visité trois magasins Walmart jeudi, à Saint-Bruno, Beauport et Montréal, ainsi qu’un magasin Costco. Nous n’y avons vu aucune fraise du Québec.
«On est dans une période d’abondance, confirme Jasmine Sauvé, de l’Association des producteurs de fraises. C’est sûr que c’est décevant, il y a de l’offre et les prix sont intéressants.»
Guy Pouliot, président de l’Association et copropriétaire de la ferme Onésime Pouliot à l’île d’Orléans, produit ces temps-ci de 35 000 à 40 000 litres par jour avec ses 150 cueilleurs.
«Je suis totalement en désaccord avec ce genre d’annonce à cette période-ci de l’année», dit-il.
Plus de 5000 kilomètres séparent la Californie du Québec, souligne Jasmine Sauvé.
«Quelle distance entre le Walmart de Beauport et le producteur de l’île d’Orléans? Entre celui du boulevard Viau et Saint-Eustache?» demande-t-elle.
Et, pour l’écart de prix, deux possibilités, dit-elle: Walmart fait du dumping avec les fraises californiennes et mexicaines ou il s'agit d'un produit d’appel vendu à perte pour attirer les clients.
«Si c’est l'option 2, Walmart subventionne des produits importés en pleine période d’abondance au Québec», tranche Mme Sauvé.
Le Walmart du boulevard Viau vendait uniquement des fraises provenant de la Californie jeudi. Photo Agence QMI, JOËL LEMAY
Louis Bélisle s’inquiète de voir d’autres chaînes copier Walmart.
À l'entrepôt Costco de Saint-Bruno-de-Montarville, les fraises du Québec ne sont «pas encore arrivées», nous a dit un employé.
Walmart a assuré au Journal offrir des fraises locales et importées dans certains magasins «pour que les Canadiens aient accès aux fraises toute l’année». Par courriel, un porte-parole a promis que les Québécois pouvaient «s’attendre à voir encore plus de fraises cultivées au Québec» au cours des prochaines semaines.
Costco n'a pas répondu à nos questions.
– Avec Francis Halin et Louis Deschênes
Je vais chez Walmart une fois par année, ce n'est pas pour magasiner des denrées.
Par contre, je peux être en rogne concernant les produits québécois que ce magasin ne favorise pas, entre autre les produits maraîchers qui coûtent plus chers qu'ailleurs au Canada, surtout les câlisses de coûts d'achat de fraises qui grimpent à chaque année et que le contenant rapetisse tout autant. Souvent, le coût est exorbitant avec la raison que les rats de grange donnent pour justifier le prix comme par exemple ; trop de pluie ou pas assez, trop de perte à cause de la pénurie d'employé.e.s, trouvez en des raisons, elles sont toutes bonne sti pour faire grimper le prix !
J'ai acheté deux petits casseaux de fraises hier chez Maxi, à $4.49 le casseau ( juste un peu plus gros que mes couilles câlisse ) et avec des fraises douteuses pour la qualité prix, même pas bonne par surcroît ( trop de pluie avant la cueillette ), c'est assez pour se dire, j'en achète pu, fourrez vous les dans votre cul vos sti d'fraises, si j'en veux, j'irai chez Walmart pour $1.90 le casseau bien plus gros et avec des fraises super bonnes !
Pourquoi payer plus cher pour une qualité inférieure.
Je veux bien croire que d'acheter local est pour favoriser l'économie de la province mais bout d'crisse de bonyeux de tabarnack, faut pas encourager des voleurs sti !
Dédé
Chant de Fraises Britanniques pour toujours
Les Meilleures Fraises sont évidemment Britannique...
Emballé en Paquet de 4 bien sûr...
The Beatles - Strawberry Fields Forever
https://www.youtube.com/watch?v=HtUH9z_Oey8
Je vais au champ de fraises, où rien n'Est réel...
Et a 25 cents le casseau, cueillir des fraises dans un champ de fraises...
Kébec boude les produits du Kébec dans les hâpitôt
Achetez local ki disait...
l'hâpital est malâde s'ti
" />
https://www.journaldemontreal.com/2024/09/17/mais-pourquoi-sert-on-encore-des-compotes-...
Pourquoi sert-on encore des aliments faits en Chine dans nos hôpitaux?
Mardi, 17 septembre 2024 15:30
MISE À JOUR Mardi, 17 septembre 2024 15:30
L’été s’accroche à ces derniers jours. Le soleil envoie ses rayons sur les fruits à mûrir et les enveloppe de chaleur. Dans les vergers de pommes, la production est exceptionnellement généreuse cette année. Il est encore temps de prendre un bain de campagne avec les activités d’autocueillette qui battent leur plein ces jours-ci d’un bout à l’autre du Québec.
Si on n’a pas à s’inquiéter de nos réserves de compotes et de tartes aux pommes maison, les producteurs, eux, auront le souci d’écouler leurs stocks, particulièrement abondants.
Publicité
La concurrence de Washington
Même en croulant sous les pommes, la compétition demeure féroce entre notre production et celles des États-Unis, deuxième producteur au monde après la Chine. L’État de Washington à lui seul fait 36 fois la production du Québec. Des pommes cultivées avec un contrat social et environnemental qui n’est pas le nôtre et qui ont le potentiel de casser les prix sur le dos de nos fermes québécoises. Résultat, une pomme sur deux dans nos épiceries n’a pas poussé au Québec. Quand la pomme américaine s’offre en spécial sur les tablettes, la pomme du Québec, elle, stagne dans son entrepôt. C’est déplorable.
Des «collations» chinoises
Mais ce qui est encore plus déplorable, c’est lorsqu’on rate des opportunités sur lesquelles nous avons le plein contrôle comme avec les cafétérias de nos institutions publiques.
Hôpitaux, CHSLD, CPE, écoles, ce ne sont pas les lieux qui manquent pour mettre à l’honneur le savoir-faire de nos producteurs locaux. Une vraie politique d’approvisionnement local pourrait leur garantir un marché en plus de nourrir nos plus vulnérables avec des aliments de chez nous.
Malgré tout ce qui a été dit sur le sujet récemment, on sert encore des collations de type compote «mandarines et poires» en provenance de la Chine dans nos hôpitaux. C’est un producteur de pommes de l’île d’Orléans qui me l’a appris, il y a quelques semaines, après avoir visité sa belle-mère à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec. Il était vraiment insulté de cette situation. Et avec raison!
Vraiment, je ne sais pas qui y gagne et j’aimerais bien que ce soient les pommes québécoises que l’on serve dans nos établissements publics.

Kébec boude les produits du Kébec dans les hâpitôt
Achetez local ki disait...
l'hâpital est malâde s'ti
" />
https://www.journaldemontreal.com/2024/09/17/mais-pourquoi-sert-on-encore-des-compotes-...
Pourquoi sert-on encore des aliments faits en Chine dans nos hôpitaux?Mardi, 17 septembre 2024 15:30
MISE À JOUR Mardi, 17 septembre 2024 15:30
L’été s’accroche à ces derniers jours. Le soleil envoie ses rayons sur les fruits à mûrir et les enveloppe de chaleur. Dans les vergers de pommes, la production est exceptionnellement généreuse cette année. Il est encore temps de prendre un bain de campagne avec les activités d’autocueillette qui battent leur plein ces jours-ci d’un bout à l’autre du Québec.
Si on n’a pas à s’inquiéter de nos réserves de compotes et de tartes aux pommes maison, les producteurs, eux, auront le souci d’écouler leurs stocks, particulièrement abondants.
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La concurrence de WashingtonMême en croulant sous les pommes, la compétition demeure féroce entre notre production et celles des États-Unis, deuxième producteur au monde après la Chine. L’État de Washington à lui seul fait 36 fois la production du Québec. Des pommes cultivées avec un contrat social et environnemental qui n’est pas le nôtre et qui ont le potentiel de casser les prix sur le dos de nos fermes québécoises. Résultat, une pomme sur deux dans nos épiceries n’a pas poussé au Québec. Quand la pomme américaine s’offre en spécial sur les tablettes, la pomme du Québec, elle, stagne dans son entrepôt. C’est déplorable.
Des «collations» chinoisesMais ce qui est encore plus déplorable, c’est lorsqu’on rate des opportunités sur lesquelles nous avons le plein contrôle comme avec les cafétérias de nos institutions publiques.
Hôpitaux, CHSLD, CPE, écoles, ce ne sont pas les lieux qui manquent pour mettre à l’honneur le savoir-faire de nos producteurs locaux. Une vraie politique d’approvisionnement local pourrait leur garantir un marché en plus de nourrir nos plus vulnérables avec des aliments de chez nous.
Malgré tout ce qui a été dit sur le sujet récemment, on sert encore des collations de type compote «mandarines et poires» en provenance de la Chine dans nos hôpitaux. C’est un producteur de pommes de l’île d’Orléans qui me l’a appris, il y a quelques semaines, après avoir visité sa belle-mère à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec. Il était vraiment insulté de cette situation. Et avec raison!
Vraiment, je ne sais pas qui y gagne et j’aimerais bien que ce soient les pommes québécoises que l’on serve dans nos établissements publics.
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C'est pourtant simple à comprendre concernant la compétition commerciale des produits maraîchers. Il faut une majoration par l'agglomérat des producteurs afin qu'ils parviennent à offrir un prix compétitif pour compétitionner avec le prix extérieur d'importation. Si les américains réussissent à maintenir un plancher sur le prix d'une pomme à 10¢ l'unité, nos producteurs ne devraient pas statuer leur produit à plus haut prix mais bien au plus bas, même par un sou en moins l'unité et avoir un volume pour couvrir tout le pays, pas juste au Québec. Ainsi le produit serait devant le produit américain à l'étalage et se vendrait plus rapidement parce que les gens en achèteraient plus. Le seul hic, il faut qu'en plus le produit ait un gros volume, il faut qu'il soit meilleur que le produit importé avec un standard de qualité irréprochable.
C'est beau de vouloir s'enrichir mais il faut être réaliste, l'économie est chancelante et les gens plus vulnérables budgétairement, vont toujours choisir un prix au plus bas faute de mieux ici au Québec pour les denrées !

Walmart boude les fraises du Québec
Source : Walmart boude les fraises du Québec en pleine saison d’abondance
Des fruits américains sont proposés à prix cassé dans la circulaire célébrant la fête du Canada
Walmart met en vedette des fraises importées pendant que les champs du Québec débordent de ces fruits rouges.
Le géant américain a même le culot, cette semaine, d'annoncer des fraises américaines et mexicaines dans sa circulaire à un prix plancher de 1,94$.
«Célébrez avec plus de 10 000 articles fabriqués au Canada à des bas prix de tous les jours», lit-on dans la réclame.
La circulaire de Walmart au Québec pour la semaine du 26 juin au 2 juillet 2025.
Les producteurs d’ici écoulent pourtant leur stock à la tonne dans les chaînes locales en ce début de saison. Le panier de 750 ml se vend 2,44$ chez Super C, cette semaine, alors que celui d'un litre s'écoulait à 2,99$ chez Provigo la semaine dernière.«C’est épouvantable», dénonce Louis Bélisle, producteur de fraises à Saint-Eustache. Sa ferme, A. Bélisle & Fils, n’est fournisseur ni de Walmart ni de Costco, mais elle livre de 8000 à 10 000 boîtes par jour aux grandes chaînes de la région de Montréal.
Le Journal a visité trois magasins Walmart jeudi, à Saint-Bruno, Beauport et Montréal, ainsi qu’un magasin Costco. Nous n’y avons vu aucune fraise du Québec.
«On est dans une période d’abondance, confirme Jasmine Sauvé, de l’Association des producteurs de fraises. C’est sûr que c’est décevant, il y a de l’offre et les prix sont intéressants.»
Guy Pouliot, président de l’Association et copropriétaire de la ferme Onésime Pouliot à l’île d’Orléans, produit ces temps-ci de 35 000 à 40 000 litres par jour avec ses 150 cueilleurs.
«Je suis totalement en désaccord avec ce genre d’annonce à cette période-ci de l’année», dit-il.
Plus de 5000 kilomètres séparent la Californie du Québec, souligne Jasmine Sauvé.
«Quelle distance entre le Walmart de Beauport et le producteur de l’île d’Orléans? Entre celui du boulevard Viau et Saint-Eustache?» demande-t-elle.
Et, pour l’écart de prix, deux possibilités, dit-elle: Walmart fait du dumping avec les fraises californiennes et mexicaines ou il s'agit d'un produit d’appel vendu à perte pour attirer les clients.
«Si c’est l'option 2, Walmart subventionne des produits importés en pleine période d’abondance au Québec», tranche Mme Sauvé.
Le Walmart du boulevard Viau vendait uniquement des fraises provenant de la Californie jeudi. Photo Agence QMI, JOËL LEMAY
Louis Bélisle s’inquiète de voir d’autres chaînes copier Walmart.À l'entrepôt Costco de Saint-Bruno-de-Montarville, les fraises du Québec ne sont «pas encore arrivées», nous a dit un employé.
Walmart a assuré au Journal offrir des fraises locales et importées dans certains magasins «pour que les Canadiens aient accès aux fraises toute l’année». Par courriel, un porte-parole a promis que les Québécois pouvaient «s’attendre à voir encore plus de fraises cultivées au Québec» au cours des prochaines semaines.
Costco n'a pas répondu à nos questions.
– Avec Francis Halin et Louis Deschênes
Je vais chez Walmart une fois par année, ce n'est pas pour magasiner des denrées.
Par contre, je peux être en rogne concernant les produits québécois que ce magasin ne favorise pas, entre autre les produits maraîchers qui coûtent plus chers qu'ailleurs au Canada, surtout les câlisses de coûts d'achat de fraises qui grimpent à chaque année et que le contenant rapetisse tout autant. Souvent, le coût est exorbitant avec la raison que les rats de grange donnent pour justifier le prix comme par exemple ; trop de pluie ou pas assez, trop de perte à cause de la pénurie d'employé.e.s, trouvez en des raisons, elles sont toutes bonne sti pour faire grimper le prix !
J'ai acheté deux petits casseaux de fraises hier chez Maxi, à $4.49 le casseau ( juste un peu plus gros que mes couilles câlisse ) et avec des fraises douteuses pour la qualité prix, même pas bonne par surcroît ( trop de pluie avant la cueillette ), c'est assez pour se dire, j'en achète pu, fourrez vous les dans votre cul vos sti d'fraises, si j'en veux, j'irai chez Walmart pour $1.90 le casseau bien plus gros et avec des fraises super bonnes !
Pourquoi payer plus cher pour une qualité inférieure.
Je veux bien croire que d'acheter local est pour favoriser l'économie de la province mais bout d'crisse de bonyeux de tabarnack, faut pas encourager des voleurs sti !
Dédé
C'est à peu près le même prix cette semaine au Super C pour les fraises du Québec. J'en ai achetées hier et je les ai bien aimées.