Source : Mon retour à une voiture à essence

Un message revient constamment: personne n’est contre les véhicules électriques. Mais tout le monde s’entend pour dire que ce n’est pas encore adapté à tous les profils. Ni à tous les budgets. Ni à toutes les routes du Québec.

Ma chronique sur l’auto électrique, publiée il y a deux mois, avait suscité une réaction comme j’en ai rarement vu.

Des milliers de messages. Des textos, des appels, des commentaires dans la rue. On m’en parle encore au café du coin, au dépanneur ou dans les stationnements.

Quelques jours après ma chronique, le gouvernement Legault a d’ailleurs reculé: les véhicules hybrides non rechargeables seront désormais comptabilisés dans les cibles de ventes électriques. Une manière de reconnaître que l’objectif de deux millions de VÉ d’ici 2035 sera difficilement atteignable au Québec.

Retour à l’essence

Depuis deux mois, une autre question revient sans cesse: «Alors, comment vous aimez votre nouveau véhicule à essence?»

Bonne question! Pour être précis, j’ai troqué ma voiture 100% électrique pour un hybride non rechargeable. Et vous savez quoi? J’aime ça. La conduite est vive. L’autonomie, rassurante. Et les arrêts à la pompe... moins pénibles que prévu.

Oui, ça sent encore le gaz. Mais je fais du 7 litres aux 100 kilomètres. Et à 1,60$ le litre, ce n’est pas l’hémorragie.

Le paradoxe du pétrole

On a l’impression que tout coûte plus cher. Et c’est vrai. Loyer, bouffe, resto, loisirs: le portefeuille fond comme une crème molle au soleil.

Sauf pour l’essence! Un litre à 1,60$ aujourd’hui, c’est moins cher qu’en 2008, si on tient compte de l’inflation. À l’époque, 1,50$ le litre faisait la une des journaux. En dollars de 2025, ça donnerait... 2,14$!

On pense qu’on déboursait moins, mais en dollars constants, on payait souvent plus qu’aujourd’hui. Malgré tous les bouleversements des dernières années – guerre en Ukraine, tensions géopolitiques, pandémie, transition énergétique –, le prix du pétrole reste relativement stable.

Alors non, l’essence n’est pas bon marché. Mais elle n’est pas aussi chère qu’on le croit!

Et elle risque de le rester. Parce que, contrairement à ce qu’on nous répète, la demande mondiale ne ralentit pas. Elle grimpe. L’OPEP prévoit une consommation de 123 millions de barils par jour d’ici 2050. C’est 18% de plus qu’aujourd’hui.

Pas de sommet en vue. Pas de décroissance. Juste un appétit énergétique qui gonfle, surtout dans les pays émergents.

Résultat: les producteurs forent, forent et forent encore. Les États-Unis misent sur le pétrole de schiste. L’OPEP prépare des investissements colossaux – 18 000 G$ sur 25 ans. Vous avez bien lu: des milliers de milliards pour produire davantage.

Ce qui nous amène à l’été 2025. En road trip au Québec, ce qui me frappe, c’est le contraste. Une poutine coûte 14$. Un cornet deux boules: 7$. Une nuit à l’hôtel: 250$. Et l’essence? Toujours à peu près le même prix qu’il y a 10 ans.

Un paradoxe de notre époque!

Il est évident qu'il n'affectionne pas la voiture à pile électrique, comme Duhaimagogue avec sa nouvelle auto hybride. Est-ce que Zappa suit les traces de ce parasite politique ?

Je ne peux pas donner mon avis à propos des véhicules puisque je n'en ai pas. Il n'en demeure pas moins que si nous voulons éviter de polluer l'atmosphère davantage, il faut débuter avec un moyen efficace au lieu de d'utiliser les produits fossiles qui émettre du CO².

En plus, Zappa vente les mérites du produit pétrolier concernant le prix aux pompes. Ma foi du bon Dieu, un vrai Duhaimagogue !

Dudu devrait l'appeler pour qu'il se joigne dans au rang de son puisard politique !

Dédé

Il n'a pas fait le poids face à Breton qui connaît le dossier à fond. Même la fille essaie de se mettre du bord à Zappa mais ils ne font pas le poids les deux face à Breton. La meilleure est quand Breton lui demande combien il y a de gaz recyclable dans un char comparativement à la batterie d'un char électrique.