
Pendant ce temps, le massacre de Gaza continue (Forum)
Source : Pendant ce temps, le massacre de Gaza continue
«Selon des ONG et l’ONU, les plus de deux millions de Gazaouis vivent dans des conditions proches de la famine [à cause] des restrictions imposées par Israël. Des Palestiniens sont en outre tués quasi quotidiennement en allant chercher l’aide humanitaire dans des sites de distribution, selon la Défense civile locale.»
Cet extrait d’une dépêche récente de l’AFP vient nous rappeler fort à propos que la guerre éclair menée par Israël et son allié américain contre l’Iran ne peut jeter dans l’oubli une guerre de Gaza qui n’a jamais ralenti. Encore jeudi matin, les tirs israéliens ont, selon la Défense civile de Gaza, tué 56 personnes dans divers secteurs du territoire palestinien.
Cette guerre a déjà fait 65 000 morts du côté palestinien – dont une très large proportion d’enfants – et 1300 du côté israélien, en plus des quelques dizaines d’otages toujours entre les mains de ce qui reste du Hamas.
Vendredi matin, le premier ministre de l’Espagne, Pedro Sanchez, a qualifié de génocide la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. Pourtant, le premier ministre Nétanyahou ne montre aucun signe de vouloir ralentir son œuvre de destruction. Il doit même faire face aux extrémistes de son Conseil des ministres qui souhaitent ouvertement l’épuration ethnique de cette zone. Plus encore, ces extrémistes encouragent les colons israéliens à profiter des circonstances pour chasser au bout du fusil des Palestiniens du territoire occupé de la Cisjordanie.
Y a-t-il une façon de mettre fin à ce massacre? Plusieurs pays de la région s’activent présentement à trouver une solution. Parmi eux, l’Égypte, autrefois grand leader du monde arabe sunnite, qui a fait la paix avec Israël il y a près de 50 ans.
Si l’Égypte hésite à s’impliquer directement, c’est qu’elle craint de devoir accueillir des centaines de milliers de Gazaouis sur son territoire, elle qui souffre déjà d’un problème de surpopulation.
Lorsque Donald Trump a annoncé qu’il souhaitait transformer Gaza en zone balnéaire avec hôtels de luxe et aménagements touristiques, l’idée était tellement grotesque que personne n’a pris le président au sérieux.
Or la bande de Gaza a été totalement détruite et pourtant, Israël poursuit son offensive, comme si elle épousait la lubie du président américain: détruire encore pour mieux rebâtir.
Faisons un peu de politique-fiction. À une extrémité de la bande de Gaza se trouve l’Égypte et à l’autre la Jordanie, pays qui abrite déjà une large proportion de Palestiniens.
Imaginons que les nouveaux alliés d’Israël, qui en ont assez de cet éternel conflit, se mettent à table et offrent de participer à une gigantesque cagnotte qui financerait l’arrivée des Gazaouis en Égypte et en Jordanie. À ces pays s’ajouteraient les puissances occidentales, dont les États-Unis.
Pour qu’une telle solution soit envisageable, il faudrait des centaines de milliards de dollars. Néanmoins, cette hypothèse ressemble à s’y méprendre aux souhaits exprimés par les extrémistes du conseil des ministres, ceux-là mêmes qui maintiennent Nétanyahou au pouvoir.
Aussi invraisemblable qu’elle puisse paraître, cette hypothèse est probablement déjà sur la table. Risque-t-elle de devenir réalité?
Je ne peux pas être en désaccord sur cet éditorial de Lavoie, qui n'est pas mon préféré comme éditorialiste.
Ce n'est plus une guerre mais plutôt un génocide parce qu'aucune riposte viable de la bande de Gaza, ils sont détruits et n'ont plus rien pour se défendre contre l'envahisseur d'Israël. C'est pire que l'envahissement de l'Ukraine par Poutine !
En fait, l'extermination se poursuit et Israël a carte blanche pour exécuter son Plan.
Dédé