Source : Aéroport Montréal-Trudeau: pincé avec 1165 timbres de fentanyl

L'accusé revenait du Kosovo via une escale en Allemagne, avec la drogue dissimulée dans des couvertures de livres

Un Ontarien qui s’était fait pincer à l’aéroport Montréal-Trudeau avec 1165 timbres de fentanyl continue de jurer que c’était pour sa consommation personnelle, espérant ainsi s’en tirer avec une sentence plus clémente.

« Les timbres, de formats et de concentrations variées, étaient cachés dans la couverture de livres », a récemment expliqué le juge Dennis Galiatsatos, au palais de justice de Montréal.

Le magistrat s’exprimait dans le dossier de Besnik Zeneli, un résident de l’Ontario qui risque une longue peine de prison pour avoir importé cette drogue dure qui fait des ravages à travers le Canada.

L’affaire est survenue en février 2021, alors que l’accusé de 38 ans revenait du Kosovo, via une escale en Allemagne. Une fois aux douanes, il avait été sélectionné pour une « inspection secondaire », où il s’était fait demander le contenu des paquets qu’il transportait.

Dans des livres

« Il a menti, disant d’abord que certains d’entre eux contenaient des livres pour sa nièce, a résumé le magistrat. Puis, quand il s’est fait demander ce qu’il y avait dans une des couvertures, il a répondu ‘rien’. »

La drogue a finalement été découverte, mais encore là, Zeneli a menti, affirmant avoir acheté les livres dans un marché aux puces et qu’il ignorait la présence de fentanyl.

Cela n’avait pas empêché les autorités de l’accuser et, au matin de son procès, il a finalement plaidé coupable d’importation de fentanyl. Il clame toutefois que la drogue n’allait pas être revendue et qu’il comptait tout garder pour lui.

La Couronne, de son côté, compte plaider qu’au contraire, le but de l’importation était d’ensuite en faire le trafic.

« La différence pourrait avoir un impact significatif pour imposer une sentence proportionnelle [à la gravité du crime] », a expliqué le juge.

Trois ans de fentanyl

Ainsi, lors d’une prochaine audience, la Couronne compte faire témoigner un enquêteur ontarien expert en drogue. Et selon lui, la quantité de drogue saisie, d’une valeur de près de 550 000 $, pourrait permettre à un « utilisateur lourd » de consommer quotidiennement du fentanyl pendant... trois années complètes.

« De son opinion, le fentanyl dans ce cas-ci devait être distribué », peut-on lire dans le document de cour.

La défense s’opposait au témoignage de cet expert, sous prétexte que son avis relevait de la spéculation. Mais après avoir analysé les arguments de chaque partie, le juge a finalement autorisé l’enquêteur à témoigner sur son expertise à propos du fentanyl.

Cette audience, qui sera suivie par les plaidoiries sur la peine, se tiendra en décembre.

Ben voyons donc, l'accusé le dit que c'était uniquement une consommation personnelle. S'il le dit c'est parce que c'est vrai !

Qu'il se compte chanceux que ce n'est pas aux États-Unis qu'il s'est fait prendre avec du fentanyl dans ses bagages ( dans les couvertures de livres ), il aurait été directement sur la chaise électrique pour se faire poser des questions par les procureurs de l'état, après électrocution bien sûr !

Néanmoins, s'il est reconnu coupable d'importation de fentanyl, sans dossier pénal, il risque 5 ans ferme. Il va bien savoir que tu auras beau de faire le malin pour t'en réchapper, le ti-jésus va te punir !

Dédé

Facebook : Ce fentanyl est ma consommation personnelle !

pur un sans abris de vancouver consommation normale, voir en dessous de la normalité...