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Derrière mon vieux shack ! (Forum)

par Blake, dimanche 21 septembre 2025, 11:27 (il y a 22 jours) @ Dédé

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The Doors - Light My Fire

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Très tôt ce matin, je me lève car j'ai entendu du bruit à la véranda derrière mon vieux shack, on aurait dit une rixe de deux ratons laveurs pour s'accaparer d'une cachette sous la véranda. Il faut dire que l'automne est à notre porte puisque ces petites bêtes se cherchent un endroit le plus chaud possible, quoi que, mon vieux shack n'est pas conçu pour l'hiver. Va falloir que je l'isole un brin si je veux demeurer là cet hiver.

Je m'habille rapidement et je prends mon manteau pour aller voir ce qui se passe derrière, mon thermomètre m'a indiqué de bien me couvrir. Dès que je sors du shack, je suis surpris de la fraîcheur matinale, par chance que mon manteau d'automne est chaud. Je regarde à la véranda, je ne vois rien qui puisse avoir causé ce bruit incongru qui m'a réveillé. Je décide donc de vérifier aux alentours, rien qui puisse ressembler à du chamaillage de petites bêtes, aucune trace par terre. J'ouvre donc la porte de la véranda et j'entre car pour y aller, il faut sortir pour aller sur celle-ci. En fait, c'est une petite rallonge que j'avais fait l'été dernier, question de prendre l'air et j'ai installé de la moustiquaire pour me parer de ces grosses mouches piqueuses.

Je m'assois donc sur la vieille chaise berçante, le temps de récupérer un brin et reposer mes jambes de pépère, parce que j'ai l'intention d'aller au ruisseau tout près du camp. Mais auparavant, je vais prendre le petit déjeuner et siroter un bon café bien chaud. Je me rajoute une pelure pour aller au cours d'eau, avec mon couteau de chasse, question de me sentir un brin en sécurité même si je n'ai aucune chance de me retrouver en face d'un ours, c'est son temps d'emmagasiner sa graisse pour son hibernation. J'entends le clapotis du ruisseau et plus je m'approche, plus que je me sens dans mon élément, la sainte paix.

J'arrive à mon lieu que je nomme l'endroit de contemplation, une belle grosse roche qui a l'encave comme pour m'inviter à m'asseoir et je m'installe pour et même pas le temps de m'asseoir, la pie me jacasse, elle me semble bien nerveuse. Alors avant de m'asseoir, je scrute les alentours si je ne verrais pas un ours, si la pie jacasse, c'est normalement qu'il y a une intrusion d'un animal. Rien d'anormal et je dis à la pie de se la fermer. :D

Je m'assois et je contemple ce temps qui m'est offert gratuitement. J'entends :

- Quand, quand, quand, criaille la corneille.

- Où, où, où, hulule l'hibou.

- Cou-cou, cou-cou, cou-cou que disent les coucous ! :mdr:

Oups, mauvaise piste, c'est bien moi ! :mdr:

- cou-cou, cou-cou, cou-cou coucoule le coucou.

- Ti-fou Dédé, ti-fou Dédé, ti-fou Dédé didelitte le petit chardonneret au vol et s'installe sur la branche près de moi, dans ce dense buisson.

Et finalement j'entends celui que je voulais entendre :

- Ti-fou, ti-fou, ti-fou Dédé, pépie Ti-Rouge ( merle d'Amérique ou Rouge-gorge )

- Ah ah ! Te voilà lui dis-je.

- Tu m'as l'air songeur Dédé.

- Ben, il faut que je me grouille car l'automne approche et je n'ai pas encore isolé mon shack.

- Fais comme moi, vas au sud.

- Pas question d'aller aux États, pas avec un président qui fait du racket en imposant des tarifs aux douanes et qui censure toute parole à ce qui ne fait pas son affaire.

- Vous n'êtes pas chanceux vous autres les humains, d'être prisonnier par une piastre.

- Vous n'êtes pas mieux, vous devez vivre et pour nous, c'est la seule façon de vivre parce que "no monay", "no candy" !

Il me regarde en se courbant le cou, comme pour dire qu'il ne comprend rien. C'est normal, il ne li pa laid journo et ce né pa un élu ! :D

Oups, une autre mauvaise piste ! :mdr:

- Regardes autour de toi Dédé, même ici l'humain détruit l'environnement, tu respires l'air de l'humain avec vos cheminées, vos autos même si je sais que tu n'en as pas, elles puent le diable et la pluie est plus qu'acidulée, elle laisse des traces poussiéreuses. Vous êtes entrain de détruire la vie.

- Que ferais-tu si vous étiez plus de 8 milliards d'individus qui vivent sur cette planète ? Est-ce que vos nids sont plus beaux que nos maisons ?

Il prit l'essor sans me dire au revoir le petit sacripant. Je décide d'en faire autant pour retourner au shack. Dès à la sortie de la sente, je me revire et tout a changé derrière moi, je me retrouve sur un stationnement en gravelle et pratiquement tout est saccagé.

Ah ! Ben sapristi, je suis sur la rue la Cowie, à deux minutes de mon vrai home. :D

Méchant shack de pauvre sti ! :D

Dédé

:D


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