Aide Alimentaire (Forum)

par Blake, mardi 28 octobre 2025, 11:04 (il y a 19 heures, 17 minutes) @ Jéromec

T'inquiète Blake, La Kraq a un plan pour aggraver les problèmes... et ça pourrait être pire, Bonmerdel pourrait être encore ministre... il mérite une promotion et une autre augmentation également..

La Kraq S'occupe du dossier du transports en commun et les cochons seront bien gardé$...

https://www.journaldemontreal.com/2025/10/27/les-gens-ont-faim-mais-ils-narrivent-pas-a...

«Les gens ont faim, mais ils n’arrivent pas à venir chercher à manger»: les grèves à la STM nuisent aux organismes d’aide
Grève STM aide alimentaire
Michelline Tano, coordonnatrice et bénévole de l’organisme Racine Croisée, qui reçoit 45% moins de demandes d’aide alimentaire qu’à l’habitude parce que des gens peinent à se déplacer à cause de la grève à la STM. Photo MARIANNE LANGLOIS
Marianne Langlois

Lundi, 27 octobre 2025 19:00

MISE À JOUR Lundi, 27 octobre 2025 19:15
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Les grèves à répétition à la STM ont des impacts majeurs sur des organismes qui observent près de la moitié moins de demandes d’aide alimentaire et qui craignent que la campagne pour les paniers de Noël n’écope.

«Les gens ont faim, ils ont besoin d’aide, mais ils n’arrivent pas à venir chercher à manger», déplore Agnès Mbome, directrice générale de l’organisme Racine Croisée.
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À cause de la plus récente grève à la Société de transport de Montréal (STM), qui s’est tenue du 22 septembre au 5 octobre, l’organisme situé au centre-ville de Montréal a observé une diminution de 45% des demandes de dépannage alimentaire.
Des paniers d’aide alimentaire de l’organisme Racine Croisée, qui dessert plusieurs familles de Montréal.
Des paniers d’aide alimentaire de l’organisme Racine Croisée, qui dessert plusieurs familles de Montréal. Photo MARIANNE LANGLOIS

«On a été en mesure de livrer des paniers aux personnes très âgées ou à mobilité réduite, mais c’est tout. Ça engendre beaucoup de frais pour nous, d’autant plus que nos bénévoles peinent à se déplacer par eux-mêmes», ajoute la directrice générale de l’organisme.
Agnès Mbome, directrice générale de l’organisme d’aide alimentaire Racine Croisée. L’organisme a observé une baisse du nombre de demandes d’aide alimentaire allant jusqu’à 45% en raison de la grève à la STM. Comme les gens ne sont pas en mesure d’aller chercher à manger, plusieurs aliments finissent à la poubelle.
Agnès Mbome, directrice générale de l’organisme d’aide alimentaire Racine Croisée. L’organisme a observé une baisse du nombre de demandes d’aide alimentaire allant jusqu’à 45% en raison de la grève à la STM. Comme les gens ne sont pas en mesure d’aller chercher à manger, plusieurs aliments finissent à la poubelle. Photo MARIANNE LANGLOIS

Alors qu’une nouvelle grève des employés d’entretien est prévue pour la période du 31 octobre au 28 novembre et que le scénario actuellement visé par le syndicat serait un débrayage de 28 jours avec service offert seulement aux heures de pointe, les organismes du grand Montréal sont inquiets.

«Il y avait déjà moitié moins de gens qui arrivaient à se rendre à nous pendant ces quelques jours de grève, au point où on gaspillait des aliments. On se demande ce qui va arriver si ça dure un mois», s’inquiète Michelline Tano, coordonnatrice pour l’organisme Racine Croisée.
Michelline Tano, coordonnatrice et bénévole de l’organisme Racine Croisée, qui reçoit 45% moins de demandes d’aide alimentaire qu’à l’habitude parce que des gens peinent à se déplacer à cause de la grève à la STM.
Michelline Tano, coordonnatrice et bénévole de l’organisme Racine Croisée, qui reçoit 45% moins de demandes d’aide alimentaire qu’à l’habitude parce que des gens peinent à se déplacer à cause de la grève à la STM. Photo MARIANNE LANGLOIS

Partout à Montréal

«Il y a des gens qui venaient toutes les semaines qui ont cessé parce qu’ils n’arrivaient pas à se déplacer. On a observé au moins 10% de diminution des demandes. La majorité des gens qui ont des rendez-vous pendant les journées de grève annulent», constate Kathleen Phaëton, directrice générale de Frigo de l’Est.

Kathleen Phaëton, directrice générale de la banque alimentaire Frigo de l’Est, qui dessert des centaines de familles montréalaises. En raison de la grève à la STM, moins de gens ont été en mesure de se déplacer et la grève prévue pour novembre inquiète.
Kathleen Phaëton, directrice générale de la banque alimentaire Frigo de l’Est, qui dessert des centaines de familles montréalaises. En raison de la grève à la STM, moins de gens ont été en mesure de se déplacer et la grève prévue pour novembre inquiète. Photo MARIANNE LANGLOIS

Pour ses nombreux bénévoles, la grève à la STM devient un véritable casse-tête, puisque plusieurs doivent rester tard, arriver plus tôt ou carrément s’absenter.
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Pour Jeunesse au Soleil, une diminution a également été observée. Même si certaines familles trouvent des solutions de rechange plus dispendieuses pour se procurer leurs denrées.

«Les gens sont très affectés, ça m’est arrivé de voir plusieurs adultes sortir d’un Uber ou d’un taxi, pour venir chercher leur aide», constate Marina Boulos-Winton, directrice générale de Jeunesse au Soleil.

Pourtant, les Montréalais ont faim plus que jamais. Selon le Bilan-Faim, publié lundi par Moisson Montréal, 1 101 876 demandes d’aide alimentaire sont comblées chaque mois par des organismes et une augmentation de 10% des demandes d’aide a été observée en 2025.
À l’approche de Noël

En plus des paniers alimentaires hebdomadaires, la saison d’inscription pour les paniers de Noël qui est entamée pourrait être touchée par les moyens de pression à la STM.

«C’est préoccupant parce que les gens doivent se déplacer en personne pour s’inscrire aux paniers de Noël et c’est en novembre qu’on remplit la majorité de nos demandes», déplore Khadija Charaoui, directrice adjointe pour L’Œuvre des samaritains, un organisme d’aide alimentaire.

C'est pas la CAQ qui va aider ces gens. Ils sont sur un trip de couper partout pour aller chercher un électorat bien précis.