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Impossible d'être moins polluant, on ferme ! (Forum)

par Dédé, mardi 04 novembre 2025, 12:35 (il y a 2 jours)

Source : Fermeture de Glencore: Québec savait depuis longtemps

Le géant du cuivre s’est fixé un objectif de réduction des coûts de production d’un milliard $ US par année

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Martin Jolicoeur
Mardi, 4 novembre 2025 00:00

MISE À JOUR Mardi, 4 novembre 2025 08:04

Les projets de fermeture des installations de la minière Glencore à Rouyn-Noranda et à Montréal sont connus du gouvernement du Québec depuis au moins deux semaines, si ce n’est plus.

Selon nos informations, le ministre délégué au Développement économique régional, Éric Girard, et son équipe se sont même déplacés en Abitibi le 23 octobre dernier avec l’objectif spécifique de rencontrer sur place la direction de la multinationale anglo-suisse.

Selon des informations rendues publiques par l’agence de presse Reuters lundi matin, Glencore envisage de fermer sa Fonderie Horne, à Rouyn-Noranda, et sa raffinerie de cuivre CCR, à Montréal, en raison des coûts (environ 200M$ US) nécessaires pour rendre ses installations moins polluantes.

Cette fermeture viendrait renforcer les craintes anticipées de pénurie mondiale d’approvisionnement en cuivre. Elle coïncide également avec sa nouvelle cible de réduction récurrente de frais d’exploitation d’un milliard $ US par année, dévoilée en août.

Le cabinet du ministre délégué au Développement économique régional a confirmé au Journal qu’Éric Girard avait effectivement rencontré la direction de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda dans le cadre d’un passage en Abitibi-Témiscamingue.

Son cabinet a toutefois refusé de communiquer la nature de ses discussions avec l’entreprise, se contentant de qualifier cette rencontre d’un «premier contact, axé sur l’écoute».

Le cabinet n’a pas non plus souhaité confirmer qu’il connaissait l’existence d’un «document, plan ou projet» faisant état de la fermeture des installations de Glencore au Québec. Une telle fermeture entraînerait la mise à pied d’un millier de travailleurs, dont 650 employés à Rouyn-Noranda seulement.

«Il y aurait d’énormes pertes d’emploi»: Glencore dément ses intentions de fermer la Fonderie Horne

Que le gouvernement le confirme ou non, le nouveau maire de Rouyn-Noranda, Gilles Chapadeau, a confirmé en entrevue lundi avoir été informé du projet de Glencore par le gouvernement du Québec «il y a déjà quelques jours», donc avant la dépêche de Reuters, et avoir eu des discussions à ce propos samedi (1er novembre) avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE).

«On m’a avisé que la maison-mère avait effectivement demandé de préparer un plan de fermeture, a-t-il confié. [...] Ce n’est pas l’fun. J’aimerais mieux qu’on nous dise qu’elle a un plan pour investir dans sa modernisation.»

«Glencore, c’est beaucoup d’emplois bien payés à Rouyn-Noranda. Mais en même temps, il faut que l’entreprise se conforme aux exigences de la Santé publique. Ça, c’est la position qu’on a toujours maintenue.»

Le cabinet du ministre de l’Environnement, Bernard Drainville, n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue. Celui de la ministre Christine Fréchette a pour sa part décliné notre demande, préférant nous diriger vers une déclaration du premier ministre du Québec, François Legault, niant le projet de fermeture annoncée.

De même manière, la direction de Glencore a rejeté notre demande d’entrevue. Le groupe, basé à Londres, a déclaré par courriel continuer de mettre en œuvre son plan de réduction des émissions et ne pas envisager de fermeture «actuellement».

«Les fonderies, ajoute-t-elle, font face à d’énormes pressions à travers le monde, autant sur le plan financier et réglementaire qu’opérationnel. La Fonderie Horne et l’affinerie CCR ne font pas exception.»

À la Bourse de Londres, lundi, l’action de Glencore a clôturé à 356,30 livres, en baisse 2,24% par rapport à son cours de fermeture de vendredi dernier. Depuis un an, la valeur de son titre a glissé de 12,44%, mais a progressé de 43,81% depuis six mois.

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Ça coûte trop cher pour se conformer aux exigences environnementales, ben crisse, on ferme !

Ce n'est pas la première fois que cette compagnie agit de cette façon en menaçant de fermer au lieu de se conformer, c'est comme ça depuis la première boucane de ses cheminées qui polluent l'environnement depuis plus de 70 ans, bien avant Glencore en 1974. Son smog par vent ascendant, rend la ville de Rouyn dans un brouillard qu'il faudrait que les habitants portent un masque à gaz tellement que c'est suffocant. Je ne sais si c'est encore le cas mais je me souviens très bien que c'était ainsi plusieurs fois par année lorsque je demeurais à Rouyn.

Bizarre quand même qu'une telle compagnie qui fait autant d'argent ne puisse pas se conformer aux exigences environnementales. Qu'elle se conforme et elle pourra faire de l'argent à pelleté, mais non, elle préfère se plaindre afin de faire du chantage pour fermer.

Mais selon le PM Legault dans ses mots dit :

«Je veux rassurer la population de l’Abitibi-Témiscamingue : la Fonderie Horne ne s’apprête pas à fermer ses portes. L’entreprise a elle-même démenti les informations véhiculées et a réaffirmé sa volonté de poursuivre ses activités au Québec. Notre député Daniel Bernard et mon équipe sont en lien avec les dirigeants de la Fonderie et la Ville de Rouyn-Noranda. Nous allons continuer de suivre la situation de près. Notre objectif demeure de protéger les emplois et la santé des gens de la région», a-t-il mentionné dans une déclaration écrite transmise aux médias par son cabinet.

Chose certaine, elle fait couler beaucoup d'encre cette fonderie depuis les 5 dernières années !

Dédé

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