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Bientôt des drones pour la surveillance vidéo comme Robocop? (Forum)

par Dédé, lundi 01 décembre 2025, 09:58 (il y a 1 jour, 12 heures, 37 minutes)

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Nora T. Lamontagne
Lundi, 1 décembre 2025 00:05

MISE À JOUR Lundi, 1 décembre 2025 00:05

La police de Montréal est désormais équipée pour analyser avec l’intelligence artificielle les vidéos en temps réel de dizaines de caméras installées dans la ville, a découvert notre Bureau d’enquête.

Au cours de l’été, le Service de police de Montréal (SPVM) a fait l’acquisition d’un puissant logiciel d’analyse de vidéosurveillance intégrant l’IA.

«Je voudrais bien que ce soit de la science-fiction, mais de plus en plus de services de police se tournent vers ce genre d’outil», constate Tamir Israel, de l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC).

Dans sa tournée médiatique subséquente, le SPVM a mis de l’avant les gains en temps et en efficacité de ses enquêteurs, qui s’en serviront pour examiner du matériel vidéo après un crime.

Or, le service policier voulait se procurer un logiciel aussi capable d’analyser «120 flux de vidéos en direct [live], de façon concurrente», et de supporter au minimum 700 utilisateurs, selon des documents provenant de l’appel d’offres.

L’analyse de vidéosurveillance par IA permet, par exemple, d’identifier en temps réel une voiture grâce à sa plaque d’immatriculation ou encore une personne selon son habillement.

Tireur actif

En réponse à nos questions, la relationniste du SPVM Mélanie Bergeron assure qu’il ne s’agit pas de l’utilisation principale prévue du logiciel.

«Le recours à l’analyse en temps réel pourrait avoir lieu dans un contexte d’extrême urgence», justifie-t-elle par écrit, comme la présence d’un tireur actif.

Tamir Israel, responsable du programme «Confidentialité, surveillance et technologies» de l’ACLC, redoute toutefois que cet usage limité soit rapidement étendu.

«Souvent, les fonctionnalités sont présentées de manière très inoffensive [...]. Mais une fois que le logiciel est branché au réseau, d’autres fonctions peuvent être activées sans qu’il y ait de divulgation», affirme l’avocat de formation.

Plusieurs logiciels permettent d’activer la reconnaissance faciale en quelques clics, une fonctionnalité que le SPVM exclut d’utiliser «pour le moment».

À l’heure actuelle, le SPVM dispose de 46 caméras installées dans la ville, un nombre à première vue restreint.

Mais, à terme, le logiciel d’analyse par IA pourrait être connecté aux réseaux de la Ville et de la Société de transport de Montréal, qui comptent des centaines de caméras.

Le SPVM dit avoir été autorisé à acheter le logiciel après une «Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée» chapeautée par la Ville de Montréal.

On nous a refusé une copie de cette évaluation, malgré une demande d’accès à l’information, en prétextant que sa divulgation pourrait entraver des enquêtes ou en révéler les méthodes.

Logiciel mystère utilisé par la police
Les logiciels d’analyse vidéo IA ont suscité leur lot de controverses dans les dernières années, y compris ceux commercialisés par l’entreprise qui a remporté le contrat de la police de Montréal.

C’est le fournisseur québécois de solutions en sécurité numérique iMotion Sécurité qui a été choisi pour déployer la technologie d’analyse vidéo par IA dans le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le contrat, qui s’étend sur cinq ans, a été conclu pour 1,8M$ l’été dernier.

Sur son site web, iMotion propose, entre autres, les services d’Idemia et de BriefCam, deux compagnies qui ont dernièrement fait la manchette.

Le logiciel de l’une – le géant français Idemia – aurait mené à l'arrestation d'un Afro-Américain innocent, qui a ensuite intenté une poursuite contre un service de police du New Jersey, selon ce que rapporte CBC.

Ce dernier aurait été identifié par erreur par le biais de la reconnaissance faciale d’Idemia, même si son algorithme est reconnu comme l’un des plus performants sur le marché en ce qui a trait à l’identification de personnes d’origines différentes.

Le système de l’autre – BriefCam, conçu par une firme israélienne – a été utilisé illégalement par des dizaines de services de police et de gendarmerie français, rapporte le média français Disclose.

Selon nos informations, BriefCam aurait été écarté du processus parce qu’il ne proposait pas d’interface en français.

Plus de transparence

En Ontario, on sait qu’au moins deux services de police se sont tournés vers Idemia pour améliorer leurs capacités de surveillance.

Celui de Peel a même organisé des séances d’information afin d’expliquer aux citoyens comment il comptait prévenir les biais de l’algorithme et protéger la confidentialité des données.

Pour sa part, le SPVM refuse de divulguer son choix de logiciel, une décision que déplore l’Association canadienne des libertés civiles.

«C’est important de savoir quel logiciel est utilisé pour bien comprendre les capacités de l’outil», dit Tamir Israel, directeur du programme «Confidentialité, surveillance et technologies» de l’Association. «Parce que c’est maintenant ou jamais qu’il faut décider si, comme société, on veut ce genre de surveillance.»

[image]

L'intrusion de vie privée va certainement apparaître et nous retrouver comme en Chine avec ces caméras de surveillance avec l'IA. Oui bien sûr si nous n'avons rien à se reprocher, ça peut nous passer 10 pieds par-dessus la tête mais il n'en demeure pas moins que selon l'article, il y a des aberrances dans la reconnaissance faciale.

Imaginez, vous ressemblez à El Chapo et la caméra vous capte et envoie l'information à la SPVM et ces derniers, vous entourent armes au poing et vous demandent de vous crisser face contre terre. À Montréal, ça se passerait ainsi mais pas aux États-Unis, eux ils tirent et après ils posent les questions ! :mdr:

Évidemment, les responsables ne veulent pas divulguer le fonctionnement de ces caméras numériques avec IA. C'est déjà installé et fuck off votre vie privé, souriez, vous êtes filmés sti ! :boss:

Alors, si IA remplacera tout être-humain pour faire la sale besogne, est-ce que nous aurons des robocops pour nous surveiller même par drones ? Ça ne me surprendrait pas que d'ici 20 ans, ça sera une réalité, parce que votre vie privé, les autorités s'en câlissent ! :evil:

Dédé

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Bientôt des drones pour la surveillance vidéo comme Robocop?

par Blake, lundi 01 décembre 2025, 11:08 (il y a 1 jour, 11 heures, 27 minutes) @ Dédé

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Nora T. Lamontagne
Lundi, 1 décembre 2025 00:05

MISE À JOUR Lundi, 1 décembre 2025 00:05

La police de Montréal est désormais équipée pour analyser avec l’intelligence artificielle les vidéos en temps réel de dizaines de caméras installées dans la ville, a découvert notre Bureau d’enquête.

Au cours de l’été, le Service de police de Montréal (SPVM) a fait l’acquisition d’un puissant logiciel d’analyse de vidéosurveillance intégrant l’IA.

«Je voudrais bien que ce soit de la science-fiction, mais de plus en plus de services de police se tournent vers ce genre d’outil», constate Tamir Israel, de l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC).

Dans sa tournée médiatique subséquente, le SPVM a mis de l’avant les gains en temps et en efficacité de ses enquêteurs, qui s’en serviront pour examiner du matériel vidéo après un crime.

Or, le service policier voulait se procurer un logiciel aussi capable d’analyser «120 flux de vidéos en direct [live], de façon concurrente», et de supporter au minimum 700 utilisateurs, selon des documents provenant de l’appel d’offres.

L’analyse de vidéosurveillance par IA permet, par exemple, d’identifier en temps réel une voiture grâce à sa plaque d’immatriculation ou encore une personne selon son habillement.

Tireur actif

En réponse à nos questions, la relationniste du SPVM Mélanie Bergeron assure qu’il ne s’agit pas de l’utilisation principale prévue du logiciel.

«Le recours à l’analyse en temps réel pourrait avoir lieu dans un contexte d’extrême urgence», justifie-t-elle par écrit, comme la présence d’un tireur actif.

Tamir Israel, responsable du programme «Confidentialité, surveillance et technologies» de l’ACLC, redoute toutefois que cet usage limité soit rapidement étendu.

«Souvent, les fonctionnalités sont présentées de manière très inoffensive [...]. Mais une fois que le logiciel est branché au réseau, d’autres fonctions peuvent être activées sans qu’il y ait de divulgation», affirme l’avocat de formation.

Plusieurs logiciels permettent d’activer la reconnaissance faciale en quelques clics, une fonctionnalité que le SPVM exclut d’utiliser «pour le moment».

À l’heure actuelle, le SPVM dispose de 46 caméras installées dans la ville, un nombre à première vue restreint.

Mais, à terme, le logiciel d’analyse par IA pourrait être connecté aux réseaux de la Ville et de la Société de transport de Montréal, qui comptent des centaines de caméras.

Le SPVM dit avoir été autorisé à acheter le logiciel après une «Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée» chapeautée par la Ville de Montréal.

On nous a refusé une copie de cette évaluation, malgré une demande d’accès à l’information, en prétextant que sa divulgation pourrait entraver des enquêtes ou en révéler les méthodes.

Logiciel mystère utilisé par la police
Les logiciels d’analyse vidéo IA ont suscité leur lot de controverses dans les dernières années, y compris ceux commercialisés par l’entreprise qui a remporté le contrat de la police de Montréal.

C’est le fournisseur québécois de solutions en sécurité numérique iMotion Sécurité qui a été choisi pour déployer la technologie d’analyse vidéo par IA dans le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le contrat, qui s’étend sur cinq ans, a été conclu pour 1,8M$ l’été dernier.

Sur son site web, iMotion propose, entre autres, les services d’Idemia et de BriefCam, deux compagnies qui ont dernièrement fait la manchette.

Le logiciel de l’une – le géant français Idemia – aurait mené à l'arrestation d'un Afro-Américain innocent, qui a ensuite intenté une poursuite contre un service de police du New Jersey, selon ce que rapporte CBC.

Ce dernier aurait été identifié par erreur par le biais de la reconnaissance faciale d’Idemia, même si son algorithme est reconnu comme l’un des plus performants sur le marché en ce qui a trait à l’identification de personnes d’origines différentes.

Le système de l’autre – BriefCam, conçu par une firme israélienne – a été utilisé illégalement par des dizaines de services de police et de gendarmerie français, rapporte le média français Disclose.

Selon nos informations, BriefCam aurait été écarté du processus parce qu’il ne proposait pas d’interface en français.

Plus de transparence

En Ontario, on sait qu’au moins deux services de police se sont tournés vers Idemia pour améliorer leurs capacités de surveillance.

Celui de Peel a même organisé des séances d’information afin d’expliquer aux citoyens comment il comptait prévenir les biais de l’algorithme et protéger la confidentialité des données.

Pour sa part, le SPVM refuse de divulguer son choix de logiciel, une décision que déplore l’Association canadienne des libertés civiles.

«C’est important de savoir quel logiciel est utilisé pour bien comprendre les capacités de l’outil», dit Tamir Israel, directeur du programme «Confidentialité, surveillance et technologies» de l’Association. «Parce que c’est maintenant ou jamais qu’il faut décider si, comme société, on veut ce genre de surveillance.»

[image]

L'intrusion de vie privée va certainement apparaître et nous retrouver comme en Chine avec ces caméras de surveillance avec l'IA. Oui bien sûr si nous n'avons rien à se reprocher, ça peut nous passer 10 pieds par-dessus la tête mais il n'en demeure pas moins que selon l'article, il y a des aberrances dans la reconnaissance faciale.

Imaginez, vous ressemblez à El Chapo et la caméra vous capte et envoie l'information à la SPVM et ces derniers, vous entourent armes au poing et vous demandent de vous crisser face contre terre. À Montréal, ça se passerait ainsi mais pas aux États-Unis, eux ils tirent et après ils posent les questions ! :mdr:

Évidemment, les responsables ne veulent pas divulguer le fonctionnement de ces caméras numériques avec IA. C'est déjà installé et fuck off votre vie privé, souriez, vous êtes filmés sti ! :boss:

Alors, si IA remplacera tout être-humain pour faire la sale besogne, est-ce que nous aurons des robocops pour nous surveiller même par drones ? Ça ne me surprendrait pas que d'ici 20 ans, ça sera une réalité, parce que votre vie privé, les autorités s'en câlissent ! :evil:

Dédé

C'est une question de temps. Les robocops ne sont pas si loin que ça.

l'IA dans le quartier Chinois de Mortréal...

par Jéromec, mardi 02 décembre 2025, 07:19 (il y a 15 heures, 16 minutes) @ Dédé

Si l'IA est déployée dans le quartier Chinois de Mortréal ils vont pouvoir constater...

Occuper un lieu publique, défecquer en publique, uriner en publique, Krach, traffique de drogues, jeter des ordures à la rue, proxénitisme, boire en publique, graffitis, être saoul sur la voie publique, se piquer en publique, etc...

Une fois que tu as trouvé les méfaits? Tu fais quoi? Donner une collection de tickets à des gens qui n'ont pas les moyens de payés et de les envoyer à Bordeau une prison surpeuplée?

Ma théorie, L'IA va identifier surtout les gens qui font des méfaits mais qui ont les moyens de payer, avec un ticket par la poste...

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