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Je suis né au printemps, le 16 mai 1959, et à vrai dire, c'est comme une nouvelle renaissance à chaque année lorsque j'approche de mon anniversaire. Sans rejeter tout après l'hiver, puisque mon animal totem est le Loup qui accumule les intempéries sans trop broncher, c'est une période pour moi de faire une bonne introspection. C'est une méthode de vie que j'ai adopté au cours de mon cheminement et cela m'aide à identifier ce qui ne va pas et ce qui me rend aigri à ce qui me chicote dans un avenir plus proche, comme pour voir si tout encadre bien dans mon existence, comme pour entériner mes choix.

Évidemment avec le nouveau statut social qui approche à grand pas et mon corps qui s'use rapidement avec ces 30 ans de souffrances physiques jusqu'à maintenant, je ne peux pas vraiment faire de gros changements à part de demeurer pénard à mon home. Tout de même, je me promets de faire des petites marches lorsque la chaleur du soleil soit juste un peu plus chaud comparativement à aujourd'hui, on se les gèle simonac.

Un Loup frileux !

Je ne peux pas vraiment socialiser avec ce corps de chat magané en réalité mais je peux améliorer ma socialisation virtuelle, même si j'ai une tendance de vouloir tout fermer et me retirer pour de bon du virtuel, autrement dit, tirer sur la plug. Je ne crois pas que cela serait bon pour ma santé mentale de faire hara-kiri du virtuel, j'ai un besoin d'exprimer quel que soit la manière que je m'y prends. De toute manière, je dois m'attendre à ne pas être plu par tout le monde, c'est impossible de toute façon.

C'est comme un cannibale, pour lui, tout le monde est bon !

Néanmoins, il y a une place à l'amélioration pour m'exprimer tout en demeurant moi-même. De toute manière, la plupart des gens qui m'apprécient virtuellement, ne veulent pas d'un Loup sans crocs lorsque vient le temps de discuter de l'actualité. Je suis acerbe certes, mais j'aime bien placer des yeux devant leurs trous. Le laxisme existentiel va nous tuer tous si nous faisons rien pour réduire nos empreintes écologiques et il ne faut pas avoir peur d'écrire nos ressentiments vis-à-vis les dirigeants gouvernementaux. Tant que ça reste dans le bon goût évidemment !

Je me promets de belles choses tout de même, avec ma santé chancelante, je dois prendre tous les petits bonheurs qui vont s'offrir devant moi, voire même les mordre à grandes dents !

Vive le printemps, lorsqu'il est chaud.

Dédé

Très bonne idée tes petites marches quand le temps sera propice.