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Pas juste à Montréal que ça brasse. (Forum)

par Blake, mercredi 22 mars 2023, 02:04 (il y a 403 jours) @ Dédé

Il est temps que l'hiver nous quitte !

Pour qu'il y ait autant de drame comme ces genres, il y a certainement quelque chose de malsain qui circule dans l'air, ou même dans la bouffe que les gens mangent. Je veux bien croire que le cheminement joue un rôle primordial mais il me semble que nous oublions des éléments connexes en-dehors des rôles établis qui nous font cheminer.

Évidemment, les maladies mentales jouent un grand rôle dans ce désordre social et individuel mais qu'en est-il des causalités ? Est-ce que par hasard la pollution de l'air pourrait créer des lésions psychotiques ou s'agit-il uniquement du contexte économique qui brime l'expérience de vie ?


Bien difficile à dire mais je dirais que c'est plusieurs choses en même temps. Injustice sociale, augmentation des populations, réseaux sociaux, contexte économique et reconnaissance des maladies mentales.

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Oui ces éléments sont non-négligeables pour arriver au contexte que nous vivons socialement. Par contre, vu que notre cerveau réagit chimiquement, il me semble que la pollution extérieure pourrait enclencher des malaises au niveau des neurotransmetteurs, ce qui ne m'étonnerait pas considérant que les drogues agissent ainsi à notre cerveau à court et long terme.

Si le soleil joue un grand rôle sur l'humeur des gens, j'imagine que d'autres éléments comme la pollution pourrait agir de même.

Il faudrait voir en neuroscience ce qu'il en pense. :D


C'est fort possible mais comme tu dis, il faudrait l'avis d'un expert en neuroscience.

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J'ai trouvé ceci concernant la pollution et le cerveau. Ça date de février 2018, c'est quand même assez récent.

Source : La pollution s'attaque aussi à notre cerveau

Il est temps de partir respirer l'air pur et de se mettre au vert car la pollution est néfaste pour notre cerveau. De plus en plus d'études attestent des effets de différents polluants sur le déclin cognitif, le QI et les troubles du comportement des enfants.

Notre cerveau davantage exposé à la pollution

« On connait le lien entre la pollution et les maladies respiratoires et cardiovasculaires mais ce que l'on sait moins, c'est qu'elle altère aussi le cerveau. Le nombre de publications scientifiques sur ce sujet augmente chaque jour davantage », affirme le Dr Véronique Narboni, vice-présidente de Sustainable Brain Health Institute. Cette association, créée l'année dernière et située à Bruxelles, s'est donnée comme objectif de sensibiliser le grand public européen sur la nécessité de protéger nos neurones. « Le cerveau est un organe clé, il faut prendre soin de lui tout au long de notre vie et pas seulement quand on commence à perdre la mémoire, souligne-t-elle. D'autant que l'espérance de vie s'accroit et qu'il est donc exposé plus longtemps à de nombreux polluants ».

La pollution atmosphérique en cause

Aux États-Unis, une étude, réalisée dans la région de Boston sur des seniors, montre une baisse des performances cognitives chez les plus exposés aux particules fines émises par les gaz d'échappement des voitures. Une étude suédoise note également que les riverains de zones d'intense trafic routier ont 40% de risques supplémentaires de déclarer une démence de type Alzheimer. Selon toute hypothèse, la pollution pourrait provoquer une réaction inflammatoire. Des chercheurs ont, en effet trouvé, des traces d'inflammation sur l'hippocampe de souris soumises à un air pollué qui présentaient, par ailleurs, des troubles de la mémoire et des signes anxiodépressifs. Les particules fines pourraient aussi accélérer le vieillissement du cerveau en réduisant sa substance blanche. Autre nouvelle inquiétante : une vaste étude* vient de révéler que la pollution de l'air est responsable de 10,2% des AVC dans les pays développés et 33% dans les pays pauvres.

Attention au cerveau des enfants

D'autres polluants s'attaquent à notre matière grise. C'est le cas des substances chimiques dont certaines peuvent être très toxiques pour le cerveau. En 2009, l'Inserm a reconnu que « l'exposition aux pesticides double le risque de maladie de Parkinson chez les agriculteurs ». La maladie figure désormais sur la liste des maladies professionnelles. Mais si, aujourd'hui, tout le monde est en contact avec des polluants, à commencer par l'air intérieur des maisons, les plus vulnérables sont les enfants à cause de leur cerveau en développement. « Notre cerveau n'a qu'une seule chance de se développer. Les dégâts subis par le cerveau d'un foetus ou d'un enfant seront probablement irréversibles », écrit Philippe Grandjean (2). Dans son dernier livre, ce professeur de médecine environnementale à Copenhague et Harvard, reconnu comme l'un des plus éminents spécialistes internationaux du sujet, n'hésite pas à parler de « fuite chimique des cerveaux ».

Trop de pollution : baisse du QI, trouble de la mémoire, autisme...

Des chercheurs, ayant mesuré les taux de deux phtalates (plastifiants utilisés partout) dans les urines de 328 New-Yorkaises pendant leur troisième trimestre de grossesse, ont suivi ensuite leurs enfants. Résultat : à l'âge de 7 ans, chez les bébés dont les mamans avaient les concentrations les plus hautes, le QI était inférieur de 7 points à celui des enfants exposés in utero à des doses moindres. En France, un travail de l'Inserm a noté que les enfants qui présentaient les plus forts taux de pyréthrinoïdes (produit antipoux et antimoustiques) avaient plus de difficultés dans compréhension verbale et la mémoire de travail que ceux qui en avaient moins. D'autres travaux montrent que des substances, désormais interdites mais très persistances dans l'environnement comme les PCB (utilisés dans les équipements électriques) et que l'on retrouve dans la chaîne alimentaire -à travers les poissons notamment- peuvent entraîner une baisse de la mémoire dès l'âge de 4 ans et des difficultés de concentration à l'âge de 11 ans lorsqu'ils sont décelés en quantité importante dans le cordon ombilical et, en proportion moindre, dans le lait maternel (3). En outre, ces expositions prénatales à de nombreux perturbateurs endocriniens pourraient être en cause dans les maladies neurocomportementales : troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDHA) et du spectre autistique. Philippe Grandjean : « La prévalence de certains de ces troubles paraît en hausse, ce qui tend à exclure une origine génétique. Les facteurs environnementaux font partie des suspects ».

Source : e-santé

Brigitte Bègue journaliste santé
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Je vais faire une recherche plus exhaustive, il y a certainement des études plus fraîches que 2018.

J'avais donc une pensée qui n'était pas trop saugrenue considérant que la pollution a des particules encore plus dommageables au cerveau que pour le système respiratoire et le système cardio-vasculaire.

J'imagine que si une maladie mentale quelconque est diagnostiquée par un psychiatre et qu'un neurologue conseille de suivre une posologie d'hormone neuro-cérébrale, la pollution pourrait certainement altérer toutes ces mesures pour établir un équilibre cognitif d'un individu. Imagines maintenant qu'un fou qui ne sait pas qu'il est fou avec toutes ces particules qui altèrent son sens cognitif, nous pouvons bien voir des folies meurtrières ces temps-ci !

Pas pour rien qu'il existe un Ti-Mine qui fait prendre l'air à son moineau en allant au parc ! :mdr:

Ouf! Très intéressant ça. Que j'aimerais en savoir plus là-dessus. Bravo à toi d'avoir soulever ça.

Ti-Mine fait aérer son moineau et par le fait même, son cerveau qui est à la même hauteur mais de l'autre bord. Pas pour rien qu'il a des idées qui sortent de son cul.

:mdr:


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