Explosion de signalements au 311: «On vit dans une culture d (Forum)

par Jéromec, mardi 05 août 2025, 18:15 (il y a 85 jours) @ Dédé

PAradoxalement en mettant la collecte aux deux semaines pour être plus ''Vert'' ça transforme la Vide en Dépotoir

https://www.journaldemontreal.com/2025/09/27/explosion-de-signalements-au-311-on-vit-da...


Anouk Lebel

Mardi, 5 août 2025 09:30

MISE À JOUR Mardi, 5 août 2025 09:30

Les Montréalais vivent dans une société qui leur donne le droit de jeter tout et n’importe quoi, ce qui peut expliquer l’explosion des signalements en lien avec la malpropreté, selon des experts.

On vit dans une culture du droit de jeter et, en plus, on peut se plaindre si ce n’est pas assez propre!» dénonce Simon Paré-Poupart, éboueur et auteur de Ordures!: journal d’un vidangeur, publié l’an dernier chez Lux Éditeur.
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Montréal a reçu un record de près de 45 000 signalements en lien avec la malpropreté l’an dernier, environ 7700 de plus que l’année précédente.

Ce nombre est «énorme et anormal», selon Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.

«Il y a peut-être un accroissement du manque de civisme des citoyens, jumelé à des collectes qui ne sont plus adaptées à la réalité», analyse Karel Ménard.
De plus en plus de camions

La collecte et la gestion des matières résiduelles n’ont jamais coûté aussi cher à l’administration montréalaise: 245,5 M$ en 2024, soit près de 100 M$ de plus qu’il y a dix ans, selon les derniers états financiers de la Ville.

«Il n’y a jamais eu autant de camions qui circulent dans une ville en une semaine, surtout en comparaison à il y a vingt ans. Il y a les poubelles, le recyclage, des collectes de résidus verts, des collectes de gros rebuts», énumère Simon Paré-Poupart.

Il estime que le citoyen doit aussi assumer sa part de responsabilité s’il veut une ville plus propre.

«La Ville ne peut pas passer derrière les citoyens pour ramasser les vidanges qui sont jetées à gauche et à droite», renchérit Karel Ménard.

«On a tous un travail à faire, y compris les producteurs. On est constamment inondés de biens de plus en plus jetables. Ça prend de la place dans les poubelles», dit-il.
La carotte ou le bâton?

Montréal donne des contraventions allant de 250$ à 1000$ pour le non-respect des moments de collecte des déchets.

Karel Ménard croit qu’il faut aussi investir des sommes conséquentes en sensibilisation.

Pour sa part, Simon Paré-Poupart prône la responsabilisation des citoyens.

Il donne l’exemple de la Ville de Beaconsfield, qui taxe les citoyens selon la quantité d’ordures qu’ils produisent.

«C’est un incitatif à moins jeter. Il faut aussi des écocentres performants, qui font de la sensibilisation, des points de dépôt près des gens pour déposer les ordures », croit-il.
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