«Il m’a sauvé le derrière tellement souvent!»:Larry Robinson (Forum)

par Jéromec, dimanche 07 septembre 2025, 18:29 (il y a 36 jours) @ Jéromec

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«Il m’a sauvé le derrière tellement souvent!»: Larry Robinson sous le choc du décès de Ken Dryden

«Il m’a sauvé le derrière tellement souvent!»: Larry Robinson sous le choc du décès de Ken Dryden

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Stéphane Cadorette

Dimanche, 7 septembre 2025 13:05

MISE À JOUR Dimanche, 7 septembre 2025 13:05

Quand Larry Robinson a appris le décès de Ken Dryden, il a tout simplement refusé d’y croire. Se rendant finalement à l’évidence, il pleure aujourd’hui le départ du gardien qui a protégé ses arrières et de l’homme qu’il considère comme un membre de sa famille.

«Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais en état de choc. J’ai même pensé que c’était une mauvaise blague avec l’intelligence artificielle. Un ami m’a envoyé un texto de condoléances, et c’est là que j’ai réalisé que c’était vrai», a confié au Journal un Robinson toujours ému, une journée après avoir été mis au courant du triste événement.

Comme plusieurs anciens coéquipiers de Dryden, Robinson, qui a évolué pendant sept saisons avec lui à Montréal, n’était pas au courant que l’ancien gardien était affligé par le cancer.

«Apparemment, ça fait quelques années qu’il a le cancer, mais il ne l’a dit à personne ou presque. Je l’ai vu l’an passé au tournoi de golf de Serge Savard et je n’aurais jamais deviné qu’il était malade. Il avait bon moral et n’avait pas perdu de poids. Il avait toujours fière allure.

«Je me souviens que la dernière fois que j’avais vu Bobby Hull, c’était à l’Île-du-Prince-Édouard et je me doutais bien que j’allais entendre bientôt qu’il était décédé. Dans le cas de Ken, je le voyais encore comme un jeune homme en grande forme, même à 78 ans. Ce satané cancer a emporté tellement de gens dans les dernières années», a pesté Robinson.
Un sauveur

En 1202 matchs avec le Canadien, Robinson a inscrit 883 points, un record d’équipe pour un défenseur qui continue de traverser le temps.

Très complet, il ne s’est jamais gêné pour se porter à l’attaque, sachant que Dryden protégeait le filet derrière lui.
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«Il m’a sauvé le derrière tellement souvent!» a lancé Robinson en éclatant de rire.

«À chaque fois que je faisais une erreur, je savais qu’il était là. On a eu tellement de plaisir ensemble et j’ai vraiment le sentiment de perdre un membre de ma famille. On a joué tellement longtemps ensemble et on a partagé tellement de bons moments, autant sur la glace qu’en dehors. J’espère qu’un jour, je le reverrai là-haut», a-t-il poursuivi.
Avec deux grands

Puisqu’il a poursuivi sa carrière à Montréal jusqu’en 1989, Robinson aura donc côtoyé les deux gardiens qui sont fort probablement les deux plus légendaires de la longue histoire de l’équipe en Dryden et Patrick Roy.

«À son époque, Ken était au sommet, et quelques années plus tard, ç’a été au tour de Patrick d’être au sommet. Ils ont été différents sur la glace en termes de style, et leurs personnalités en dehors de la patinoire étaient extrêmement différentes. Ken était relax malgré le stress, tandis que Patrick carburait à l’émotion. Il était toujours sur le qui-vive. Les deux ont tellement donné à cette organisation», a indiqué Robinson.

«Ken était intellectuel, et on a vite compris qu’il était plus intelligent que le reste d’entre nous, qui avions à peine terminé notre secondaire. Il reste qu’il était aussi farceur que nous, malgré le fait qu’être gardien de but à Montréal vient avec beaucoup de stress. Il était capable de cacher cette nervosité et il savait se concentrer quand c’était le moment.»