Décès de Ken Dryden: Yvan Cournoyer le prend dur (Forum)

par Jéromec, dimanche 07 septembre 2025, 19:29 (il y a 36 jours) @ Jéromec

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Décès de Ken Dryden: Yvan Cournoyer le prend dur


Décès de Ken Dryden: Yvan Cournoyer le prend dur
«Après Béliveau et Lafleur, voilà que Dryden n’est plus là»
Le légendaire gardien des Canadiens Ken Dryden est décédé - Entrevue avec Marc de Foy

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Marc de Foy
Samedi, 6 septembre 2025 17:00
Samedi, 6 septembre 2025 17:00

Yvan Cournoyer est dévasté. Il pleure la mort d’un autre ancien glorieux coéquipier. La liste s’allonge trop vite à son goût. Son timbre de voix traduit bien les tristes émotions qui l’animent au bout du fil.

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«C’est une mauvaise journée», dit-il d’entrée de jeu.
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«J’ai appris le décès de Ken à quatre heures ce matin [samedi]. Tout de suite, j’ai fait un lien avec la mort de Jean Béliveau. Il était cinq heures du matin quand on m’avait appelé à Miami pour m’apprendre la nouvelle.»

«On en perd des gros. Après Jean et Guy [Lafleur], voilà [que] Ken n’est plus là. Il avait l’air bien, pourtant.»

CHRONIQUE - Rodger Brulotte
Photo fournie par Pascale Vallée

Effectivement, rien ne paraissait de l’extérieur. Dryden était rongé de l’intérieur par le foutu cancer.

Il était souriant et de belle humeur l’an dernier lorsque Serge Savard avait réuni 14 des 16 membres des éditions championnes du Canadien de 1976 à 1979 pour son tournoi de golf au profit de la fondation des étudiants-athlètes de l’Université de Sherbrooke.
Le troisième après Larocque et Lafleur

Dryden est le troisième membre de ces grandes formations à nous quitter après Michel Larocque en 1992, lui qui n’avait que 40 ans, et Guy Lafleur il y a déjà trois ans.

«Ken y avait été pour beaucoup dans ces quatre championnats», affirme Cournoyer.

«Il ne perdait pas souvent. Nous-mêmes, on avait même de la misère à le déjouer dans les entraînements!»

«Il accordait rarement quatre ou cinq buts dans un match. On savait qu’on allait gagner quand on marquait trois, quatre ou cinq buts.»

Dryden n’avait été déjoué qu’une fois à son premier match avec le Canadien, dans une victoire de 5 à 1 à Pittsburgh, le 14 mars 1971.

«Rogatien Vachon était blessé», se souvient Cournoyer.

«Il n’avait aucunement l’air d’une recrue à son arrivée avec nous. On connaît la suite. Il nous a amenés jusqu’à la Coupe Stanley, cette année-là.»
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Exploit peu commun

L’année suivante, il est devenu le premier joueur – et c’est encore le cas à ce jour – à décrocher le trophée Calder décerné à la recrue par excellence de la LNH, après avoir remporté la grosse coupe.

Il a réussi à accomplir tout ça alors qu’il poursuivait ses études en droit à McGill.

Fallait le faire quand même!

«C’est vrai que Ken était un être particulier», poursuit Cournoyer.

«Il faisait son affaire, mais il lui arrivait de se tenir avec les gars. Il faut dire aussi que les gardiens de but sont différents des autres joueurs.»

«Mais quand il entrait dans le vestiaire, c’était le joueur de hockey qui arrivait.»

Cournoyer se souvient aussi que Dryden avait été abreuvé de critiques lors de la défaite de 7-3 d’Équipe Canada dans le premier match de la Série du siècle contre l’équipe nationale d’Union soviétique, le 2 septembre 1972, au Forum.

«Mais on aurait dû tous subir le même traitement», ajoute celui que l’on surnommait le Roadrunner.

«Il s’était repris dans le dernier match à Moscou. Il nous avait gardés dans le match alors que nous étions revenus de l’arrière pour gagner la série.»

«Ce fut un grand moment», de soupirer Cournoyer.


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